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Vacances à vélo

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EuroVelo 6. Cyclotourisme La Vélodyssée. Pour qui roule le vélo? En ville, sur les voies vertes et autres véloroutes... de plus en plus de Français trouvent, paraît-il, «le bonheur à vélo». C'est bien simple, ils en seraient «fous». C'est bon pour l'environnement, pour le coeur, les muscles, et le silence. Mais est-ce bon pour l'économie? Si les Français pédalent de plus en plus, ils ne se ruent cependant pas pour acheter des vélos neufs. En fait, les ventes de cycles ne reflètent en rien l'évolution de la pratique: lorsqu'on se met à pédaler, on sort tout simplement (enfin) le deux roues acheté quelques années auparavant et gentiment rangé au fond du garage. publicité Du reste, avec un pouvoir d'achat en berne, l'année 2012 et le premier semestre 2013 ont été plutôt moroses, mais même sur le moyen terme, la progression des ventes reste très mesurée: les ventes représentaient 3,3 millions d'unités en l'an 2000, ont fluctué entre 2,9 et 3,5 millions sur la décennie suivante, pour atteindre 3,2 millions en 2011 (et donc 2,9 en 2012).

Catherine Bernard. Vacances à vélo: gare au bilan carbone! J'aime (un peu) le vélo, (pas mal) la verdure et (bien) la Bretagne. Autant dire que j'ai toutes les raisons de sillonner en famille, année après année, les nombreuses «voies vertes» dont la région s'est, ces dernières années, dotée. Questembert-Mauron, Rennes-Saint Malo, le canal de Nantes à Brest… Cette année, c'était au tour de Rosporden-Roscoff: environ 150 km du Finistère sud au Finistère nord en passant par les montagnes noires et les monts d'Arrée.

Les voix vertes du Paradis Les voies vertes sont aux cyclistes du mois d'août et à leur marmaille ce que les autoroutes allemandes sont aux possesseurs de voitures de sport: l'antichambre du paradis. On y pédale en lieu sûr, et donc dans le calme, sans le moindre risque de rencontrer moto, auto ou camion. Sauf aux intersections, en général bien protégées. Inutile d'avoir une boussole, un GPS, ou même une carte: la voie verte est un boulevard, une fois qu'on a trouvé l'entrée, il ne reste qu'à pédaler. publicité Le taxi? Pas brillant. Les voies du vélo sont indéchiffrables. Les châteaux à vélo, l'avenue verte, la Vélodyssée, les circuits vélo des stations vertes de Bretagne... Décidément, je n'ai que l'embarras du choix. Est-ce parce que j'ai commis l'an dernier un article un rien ironique sur les voies vertes de Bretagne?

Ou n'est-ce que le reflet d'une offre touristique en plein développement? Toujours est-il que depuis quelque mois, ma boîte mail se remplit d'informations sur toutes les possibilités qu'offre le tourisme à vélo. J'en suis ravie. Malgré mes piques sur la difficulté d'organiser des séjours itinérants en vélo en famille, j'adore passer quelques journées d'été à pédaler tranquillement. publicité Surtout si l'on me promet que je ne rencontrerai ni voitures, ni pentes démesurées ou faux plats sans fin, bref qu'enfants et adultes trouveront tous plaisir à musarder en toute sécurité, et que je pourrai trouver à l'arrivée un quelconque moyen de transport me ramenant, avec mes vélos, au point de départ. Véloroute, voie verte: attention à la confusion.