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Compliquée, la crise ? Tu parles, un enfant de 4 ans la comprend. « Vous me dites qu'un enfant de quatre ans comprendrait. Allez me chercher un enfant de quatre ans. » C'est la réplique qu'adresse, à un de ses conseillers, le chef du gouvernement fraîchement nommé d'un pays imaginaire nommé Freedonie. C'est un moment fameux d'un des meilleurs films des Marx Brothers, « La Soupe aux canards ».

Hyper-actualité de cette réplique. Un enfant de quatre ans -soyons généreux- de cinq ans, comprendrait la situation ubuesque dans laquelle se mettent les gouvernements européens : débourser d'abord sans compter pour éviter la crise, puis resserrer les cordons de la bourse, qu'on nomme ceci rigueur ou austérité qu'importe, pour « rassurer les marchés » selon l'expression consacrée. Autrement dit, appuyer sur le frein comme un malade après avoir accéléré comme un dément. Les gouvernements se laissent manœuvrer par les marchés C'est que les marchés n'ont nul besoin d'être rassurés.

Comment ? Dans la sécurité, dont on ne cesse de parler un peu à tort et à travers. Vous aimez la crise ? Vous adorerez les "dark pools" Ils sont arrivés en catimini, juste au moment où Nicolas Sarkozy entrait à l'Elysée en 2007. Les « dark pools » sont en passe de devenir les trous noirs de la finance mondiale. La ministre des Finances et l'Autorité des marchés financiers (Amf) s'en inquiètent depuis un an, mais rien ne bouge. En pleine campagne présidentielle, une réforme de fond 11 avril 2007 : dix jours avant l'élection présidentielle, le Conseil des ministres valide le projet de transposition en droit français de la directive MIF (marché d'intermédiaires financiers), un texte européen de 2004. En résumé, Bruxelles autorise désormais les grands acteurs de la finance à créer leur propre bourse : les systèmes multilatéraux de négociations (SMN) ou, en anglais, multilateral trading facility (MTF). 1er novembre 2007 : la loi française entre en vigueur.

Ils ne sont ouverts qu'aux zinzins (les investisseurs institutionnels). D'où l'appelation de « dark pools ». Londres rachète le premier dark pool européen Reprenons. Fumer un joint ou conduire, il faut choisir ! - POLICEtcetera - Les 4 millions de fumeurs de cannabis, occasionnels ou habituels, peuvent remercier les sénateurs. Il y a trois jours, surchargés de travail, paraît-il, ils ont repoussé aux calendes grecques l’adoption de la Loppsi. Information démentie dès le lendemain : cette loi sera examinée à la rentrée. À la sécurité routière, ils ont dû pousser un ouf de soulagement. Car en février dernier, lors d’un comité présidé par François Fillon, il a été décidé d’intensifier le dépistage du cannabis chez les automobilistes. Sous réserve, justement, de l’adoption de la loi d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure, autrement dit la Loppsi.

Aujourd’hui, le contrôle de stupéfiants est obligatoire en cas d’accident mortel et facultatif en cas d’accident corporel. 63 500 contrôles en 2009. Mais surtout, les conditions d’application doivent être modifiées. Les contrôles seront obligatoires en cas d’accident corporel, mortel ou non, et possibles pour tous les accidents matériels. Mes très chers pauvres, "Bien sur que nous sommes en pleine lutte des classes, mais c'est ma classe, la classe des riches, qui fait la guerre, et c'est nous qui gagnons" Warren Buffet - 2006 - spéculateur milliardaire Mes très chers pauvres, C’est au nom des 1000 milliardaires recensés sur cette planète, des 358 familles les plus riches qui possèdent la moitié de la fortune mondiale, des 500 grandes multinationales qui contrôlent 52% du produit sociall et détiennent davantage que les 133 pays les plus misérables, que je me permets de vous écrire cette rapide et amicale bafouille.

Merci de bien vouloir éponger sur 20 générations nos débauches spéculatives, d’accepter si spontanément de vous rererererereserrer la ceinture encore, de passer votre temps à vous abrutir cocacolament devant « qui veut gagner des millions » et de considérer comme ringard et archaïque le terme de « lutte des classes » puisque nous l’avons retourné à notre profit et qu’il nous appartient désormais en toute modernité. Votre dévoué WB. tgb. Le chômage au plus haut dans l'UE et en zone euro - EMPLOI CONJO. Instabilité boursière : le fléau de la cotation en continu - Les.

Il faut reconnaître d’emblée qu’évoquer un « fléau », nuisance de forte taille, généralement bien identifiée du sens commun — peste, choléra, algues vertes, droite sarkozyienne — à propos d’une obscure particularité technique des marchés financiers comme la « cotation en continu », a toutes les chances de déconcerter quelque peu la lecture qui, des deux pôles de cette association baroque entre une énormité annoncée et un détail apparemment de seconde zone, ne sait auquel se rendre.

Mais le sens commun, qui dit assez d’âneries comme ça, a bien su reconnaître par ailleurs que « le diable était dans les détails » et, dans le cas présent, il faut le suivre sans hésiter. Quoi qu’il soit possible d’avoir bien des désaccords avec Maurice Allais, il faut pourtant lui accorder d’avoir été l’un des premiers à s’être élevé contre la cotation en continu des actions à la Bourse.

Les miracles de la liquidité… On comprend que les discours de la finance usent et abusent des invocations à la liquidité. Injustices. L'austérité économique n'affecte pas les dépenses militaires | E. Quelle époque formidable ! La planète implose à cause de la dette publique, on rogne sur les dépenses de santé ou d'éducation, les problèmes alimentaires mondiaux sont loin d'être réglés, la pénurie d'eau menace… Mais il est un secteur qui se porte à merveille : les dépenses militaires mondiales, qui enregistrent en 2009 une croissance de 8% sur l'année précédente et un bond spectaculaire de 49% depuis l'an 2000.

Le XXIe siècle est bien parti. Chaque année, le rapport du l'Institut international de recherches sur la paix de Stockholm ( Sipri ), rendu public mercredi et qui fait référence en la matière, fournit la même matière à s'indigner , ou tout au moins à regarder avec un brin de cynisme la façon dont tourne la planète. Au total, les dépenses militaires planétaires se sont élevées l'an dernier à 1 531 000 000 000 dollars. Ne cherchez pas à prononcer ce chiffre, il est trop gros pour entrer dans notre domaine lexical. Avec une pointe d'humour presque britannique, le Sipri souligne : Reportage sur le quotidien à Grigny, une des villes les plus pau. © manta & libel En 2003, quand il était ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy voulait nettoyer les cités au kärcher.

Avec les bus brûlés de Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis), le chef de l’Etat a trouvé un excellent alibi pour ré-agiter le thème, toujours porteur, de l’insécurité. Il veut dorénavant « intensifier les opérations coups de poing dans les cités sensibles ». Depuis, obéissante, la flicaille n’hésite plus à affronter les jeunes des cités. Ce jour-là, vers 19h30, à la Grande Borne, un quartier « sensible » de la ville, un adolescent faisait du rodéo, un jeu fréquent dans les cités, qui consiste à prendre sa moto pour un cheval : la belle ruade ! Le lendemain, un policier de Juvisy, la ville voisine dont le commissariat est également chargé d’assurer la sécurité à Grigny – le sien étant ridiculement vide – tentait courageusement d’établir un dialogue avec les habitants de la Grande Borne.

Grignyenvoyé par bakchichinfo. - L'info internationale vidéo.