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L'international

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Gouvernement français : pourquoi Laurent Fabius ? François Hollande et Laurent Fabius, à Rouen, au mois de février.© Chesnot/Sipa François Hollande a choisi de nommer au Quai d'Orsay Laurent Fabius, l'un de ses vieux rivaux socialistes, plutôt que Pierre Moscovici, longtemps donné favori. Quelles sont les raisons de ce choix ? Et quelles en seront les conséquences diplomatiques ? « Je développerai la relation de la France avec les pays de la rive sud de la Méditerranée sur la base d'un projet économique, démocratique et culturel. Je romprai avec la Françafrique en proposant une relation fondée sur l'égalité, la confiance et la solidarité.

Je relancerai la Francophonie. » C'est en ces termes que François Hollande abordait la question de l'Afrique dans le cinquante-huitième de ses soixante engagements en tant que candidat à la présidence de la République. Ancien chef du gouvernement de François Mitterrand La nomination de Laurent Fabius à la tête du ministère des Affaires étrangères n'a rien, a priori, pour les rassurer. Alger d'abord ? Le cancer du “colon” de François Hollande.

En Afrique, La sémiologie n’est pas seulement une science. C’est une seconde nature. L’étude des signes y est permanente et rien ne paraît ni anodin ni gratuit. Tout a un sens, y compris l’éternuement d’un enfant qui vient corroborer la déclaration d’un adulte. Qui est assez naïf pour croire qu’on éternue parce que les poils du nez l’ont suggéré aux neurones sensitifs qui ont instruit le diaphragme? Décharge électrostatique disruptive De la narine au ciel, qui est assez naïf pour croire que la foudre est une décharge électrostatique disruptive résultant d’une accumulation d'électricité statique? Sur le continent noir, la foudre est réputée téléporter les plus compétents des sorciers. Cet éclair était-il un “missile” mystique dirigé par un marabout, sur ordre d’un Nicolas Sarkozy dépité? Croyance pour superstition, le passager présidentiel était convaincu que la foudre ne frappe jamais deux fois au même endroit.

Mais passons… Mais «chut!» Passons donc. Mais il y a plus déroutant. Damien Glez. Hollande les jambes à Paris, la tête dans l’Europe. Une semaine pile après son investiture et après quatre denses journées américaines, François Hollande retrouve la France mardi. Avec relativement peu de temps pour souffler avant de reprendre le fil de la crise européenne. A Chicago, comme on lui demandait au terme du sommet de l’Otan, sur quel dossier il espérait imprimer sa marque au cours de ses premiers mois de mandat, le président français a placé «l’Europe au-dessus de tout».

Après les premiers couacs du gouvernement, sur les rythmes scolaires ou la future loi sur le harcèlement, le chef de l’Etat préside mercredi son deuxième conseil des ministres, juste avant une rencontre à l’Elysée avec le chef du gouvernement conservateur espagnol, Mariano Rajoy. L’Espagne est confrontée à une gigantesque crise de son système bancaire, grevé par des milliards d’euros d’actifs pourris.

Sommet européen A Bruxelles, «que chacun viennent avec ses propositions, ses initiatives, ses expériences», a-t-il plaidé depuis Chicago. Posture internationale. Why Does a President Need a Wife? France's "First Girlfriend" For politicians in this country, family is not off limits—not really, at least. How can it be, when every time I go online I see a smiling Michelle Obama asking me to join her in supporting her husband, and Ann Romney is out deploying the first person plural?

“Mitt and I have compassion for people that are struggling,” she said this spring. “That’s why we’re running.” Both of them are on Twitter, sidekicks if not running mates, with what must be approved and vetted tones and takes. The reality across the Atlantic is different. The French writer Laurent Binet (whose first novel, “HHhH,” James Wood reviewed in The New Yorker) followed the couple during the campaign for a book he is writing (he was inspired to follow the runup to an election by the series “The West Wing”).

Binet expects no backlash from French Catholics in response to this first First Couple “living in sin.” “Manifestly, the fact of not being married did not prevent Hollande from being elected. Fabius au quai d'Orsay: le changement -dans la continuité- c'est maintenant. Washington ne cache plus son soulagement après le départ de Sarkozy. Clinton salue l'approche pro-croissance de Hollande. La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton s’est réjouie mercredi de «l’approche politique différente» de François Hollande privilégiant la croissance plutôt que l’austérité, à la veille de l’arrivée du nouveau président français à Washington. «Au sein du débat européen, certaines voix peuvent être plus fortes en faveur de la croissance qu’elles ne l’ont été», a déclaré Mme Clinton au quotidien USA Today.

«Notre point de vue reste qu’il faut des ajustements à l’austérité, pour qu’il y ait de la croissance, à la fois pour des raisons économiques et politiques», a-t-elle poursuivi. La chef de la diplomatie américaine s’est dite «encouragée d’entendre des déclarations venant de dirigeants européens sur l’effort fait pour tenter de trouver un consensus autour de la croissance», selon la retranscription de l’entretien envoyée par le département d’Etat. Elle a aussi défendu une «combinaison d’austérité et de croissance». L’Afrique ne doit rien attendre du nouveau pouvoir français. En France, ces espérances sont plus que justifiées dans un contexte économique et social très difficile et dont les issues restent pour l’instant complètement incertaines.

Cette situation pourrait en partie expliquer la chute de Sarkozy qui a vite compris que ses chances d’effectuer un second mandat étaient limitées. Rendez-vous avec la déception Après les moments d’euphorie et d’exaltation, viendra très rapidement, celui des réalités avec son lot de déceptions et de désillusions.

Elles risquent d’être très douloureuses, tant les attentes sont grandes et parfois même, décalées de la réalité. Les dossiers de suppression de milliers d’emplois, mis en stand-by pendant la période électorale sont déjà d’actualité et assombrissent l’horizon politique et social du président élu. «le drame de l’Afrique…, c’est qu’il n’y a pas de place ni pour l’aventure humaine, ni pour l’idée de progrès. L’«outrage» des drapeaux C’est aux français que Hollande doit rendre des comptes Macaire Dagry A lire aussi.

Mohammed VI et François Hollande à la recherche du temps perdu. Il a dû lui même monter au front et son forcing a payé. Mohammed VI a été reçu par François Hollande, faisant de lui le premier chef d’Etat étranger à être accueilli à l’Elysée par le nouveau président français. Cette rencontre au sommet visiblement décidée à la dernière minute, brève, sans conférence de presse ni prise de parole officielle, même présentée comme étant en marge d’une visite privée du souverain chérifien à Paris, a valeur de symbole. Elle avait pour objectif essentiel de faire raccord avec la love story qu’entretenait la monarchie marocaine avec la droite sarkozyste.

Elle a aussi servi à éviter un camouflet redouté par le roi, très sensible aux attentions diplomatiques: celui de voir le président consacrer sa première visite au Maghreb à Alger. Elle montre enfin une certaine fébrilité du Maroc, dont les anciennes amitiés socialistes sont désormais pour la plupart hors-jeu. Un long travail de séduction Najat Vallaud-Belkacem dans les petits papiers du roi Ali Amar A lire aussi.

Hollande ne peut se passer des réseaux françafricains. C’est fait: Hollande est aux commandes de l’Hexagone depuis hier mardi. Il a tout de suite marqué la différence avec son prédécesseur, notamment en supprimant la fameuse cellule africaine de l’Elysée au centre de tant d’intrigues. Mais quid des financements occultes, des peuples et des dirigeants? Une telle mesure, c’est assurément bon pour le moral, même si dans l’imaginaire collectif, très peu d’Africains parmi les mieux informés croient en ce qui peut paraître un numéro de prestidigitation.

La chirurgie sera très difficilement acceptée dans certains milieux. La résistance des mafieux, leur métamorphose, on en a fait le constat sous Mitterrand. Sarkozy qui avait promis la rupture avait lui aussi dû reculer. La cellule africaine existera sous une autre forme La France a toujours cheminé avec les cellules sombres. Que pourrait bien faire Hollande face aux intérêts de l’entreprise française en Afrique? Que sait-il de l’Afrique? Il est temps pour les Africains de s’émanciper Le Pays. Charlemagne: Ode to growth. France’s new president: The first steps of St François. Socialist victory in France: President Hollande. La presse britannique tacle Hollande. The Real Meaning of the French Election. Francois Hollande (Laurent Cipriani/AP) The Socialists have returned to office in France after over fifteen years out of power. François Hollande, the colorless new president of the republic, ran on an anti-austerity, pro-growth platform that was long on promises and short on details.

Such details as were provided by the Socialists carry more than one devil within them. For example, Hollande has said he will renegotiate the European Fiscal Treaty signed by 25 EU nations in March, under which the signatories agreed to impose strict national deficit and debt limits. Hollande wants to increase public spending both to create state jobs and subsidize job creation by industry.

That electorates in the developed world suspect as much is indicated by the rapid swings from one side of the ideological spectrum to the other that have characterized this century, as voters desperately seek a remedy for both national and household economic pain. Hollande: «Il n’y a aucune séquelle…» avec Mme Merkel. «Moi président, je...» 48 heures après avoir prononcé sa célèbre tirade lors du débat d'entre-deux-tours avec Nicolas Sarkozy et 48 heures avant le verdict des urnes, François Hollande a reçu Slate pendant une heure pour détailler ses orientations de politique étrangère s'il devenait président de la République.

Dans un salon de l'aérodrome du Bourget, d'où il s'apprêtait alors à partir pour un de ses derniers meetings à Forbach en Moselle, François Hollande a balayé les grandes questions européennes et internationales et a précisé quel type de relations il entendait établir avec Angela Merkel, Barack Obama et David Cameron. Cet entretien, relu et amendé par François Hollande dimanche alors qu'il savait qu'il était élu, a été réalisé le vendredi 4 mai 2012 en fin de matinée pendant une heure. publicité Slate: Quel bilan tirez-vous de la demande d’un pacte de croissance européen, que vous avez portée tout au long de votre campagne? Angela Merkel le 23 mars 2012. Non. Reuters Je le respecte.

Hollande esquisse sa nouvelle diplomatie. Le président élu refuse une relation «exclusive» avec l'Allemagne et privilégie l'«Europe de l'énergie». Fabius ou Moscovici? Moscovici ou Fabius? À moins qu'un outsider ne sorte finalement du chapeau? Le nom du successeur d'Alain Juppé était lundi encore l'objet d'un jeu de bonneteau dans les longs couloirs du Quai d'Orsay, qui se prépare à l'arrivée de celui qui sera chargé de mettre en musique la politique étrangère de François Hollande. Si un certain nombre de diplomates considèrent que Nicolas Sarkozy les tenait dans le mépris, nombre d'entre eux, en revanche, disent regretter le départ du maire de Bordeaux, qui, en quelques mois, est parvenu à redonner du lustre au ministère et à défendre ses intérêts face à Bercy. Les contacts menés cette semaine par François Hollande viseront à affiner le choix des équipes et les priorités.

«Europe de l'Énergie» Sur les relations transatlantiques, une «marque de fabrique» de son prédécesseur, François Hollande se veut là encore rassurant. Obama pressé d'aborder les dossiers qui fâchent. Barack Obama n'a pas tardé à appeler François Hollande dimanche soir pour le féliciter. Quand François Mitterrand fut élu en 1981, l'Amérique fut prise totalement par surprise. La presse réagit avec catastrophisme, se demandant si «on pouvait faire encore confiance à la France».

À Washington, où le secrétaire d'État Alexander Haig avait misé sur Valéry Giscard d'Estaing, il fallut toute l'influence de Richard Allen, conseiller à la Sécurité nationale, qui connaissait bien les nuances de la biographie de Mitterrand, pour convaincre Ronald Reagan d'adopter une position modérée vis-à-vis du chef d'État français, qui venait d'annoncer la nomination de quatre ministres communistes.

Quelques semaines plus tard, raconte aujourd'hui Richard Allen au Figaro, Reagan n'aurait qu'à s'en féliciter quand Mitterrand demanderait à le voir en privé, en marge du sommet du G7 à Montebello. L'avenir de la zone euro La question qui tracasse surtout Washington est l'avenir de la zone euro. Mr. Nice Guy - By Eric Pape. PARIS – How is it that France -- the world's fifth-largest economy -- faced with intense credit-rating pressures, chose a Socialist to replace President Nicolas Sarkozy? Yes, President-elect François Hollande, who bashed Sarkozy's relationship to money far more than he bashed the rich themselves, is essentially a social democrat who has promised to be nearly as fiscally responsible as was Sarkozy.

But that hardly gets at the core of France's presidential passions. Of course, economic storms have now washed away 10 incumbent European leaders (make it 11, with Hollande's victory), and after 17 years of presidents from the right, France was ready to balance the scales. Yet such explanations are, well, a bit wonkish, and a tumultuous, impassioned nation like France deserves a somewhat sexier take. France, after all, is a woman -- a strong, compassionate, alluring, complicated woman.

She is La France. But France learned something: She would never fall so passionately for anyone again. Etats-Unis : Hollande, ce mystérieux "Monsieur Pudding" Sarkozy aimait l’Amérique. Et il faut bien l’avouer, l’Amérique, - pour peu qu’elle puisse aimer un président français - le lui a plutôt rendu. De nombreux éditorialistes peinent toujours, ce matin, à s’expliquer l’échec du président sortant. Analyse de Rosecrans Baldwin, dans le "New-York Times" : "Sarkozy au fond, n’était pas fait pour être président des Français.

Mais il aurait pu être président des Etats Unis ! "Il n’a jamais été réellement Français au sens où on l’entend aux Etats-Unis. (…) Il n’est ni gourmet ni cultivé. A contrario, les Américains "n’ont aucun problème à élire un président riche. "Un doute sur l’axe franco-allemand" "C’est le style, bien plus que les différences politiques, qui distingue le vainqueur socialiste de Nicolas Sarkozy. De manière générale, dans la presse, la raison de l’échec de Sarkozy est à peu près entendue : si Sarkozy a perdu, c’est que les français refusent de se serrer la ceinture. "Une relation précieuse avec Merkel" Hollande and Europe are turning the tide. Where will it leave Cameron? | Polly Toynbee. The Queen's speech marks David Cameron's run at a much-needed relaunch, but his dull array of bills is likely to have the lift-off of a dodo. The only bill that promises radical change is the one that may break his coalition – Lords reform.

Meanwhile, he is beset by rival Queen's speech agendas: from his own fractious right wing a list of Eurosceptic, ultra-cutting measures that show how many in his party have learned all the wrong flying lessons from last week's crash in the polls; and Labour's alternative, burnished with new credibility from François Hollande's victory message – "Austerity need not be Europe's fate". Cameron looks pinned in a corner. Labour gains from the triumph of the French Socialist leader with his intellectually cogent rallying cry for a new direction for Europe. Look how he won with a promise to tax the super-rich at a heart-attack rate of 75%, yet the French stock market actually rose slightly. Where will that leave Cameron? The dull truth? La semaine d’hyperprésident de François Hollande. La France aura du mal à se faire entendre au G20.