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Investiture - 15 mai 2012

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Anne Sinclair: Premiers pas. The French president: The waterproof Mr Hollande. Investiture de Hollande: c'est quoi ce collier? A l'Elysée, Hollande s'entoure de proches. Un communiqué de la présidence de la République vient d'annoncer les nominations des principaux collaborateurs de François Hollande à l"Elysée. Secrétaire général de l'Elysée: Pierre-René Lemas Ancien des cabinets de Pierre Joxe et Gaston Defferre, le successeur de Xavier Musca a fait carrière comme préfet de région en Corse et en Lorraine. Michel Sapin, qui fut son camarade de la promotion Voltaire à l'ENA, affirme que le président lui voue "respect et tendresse". C'est Hollande qui a suggéré son nom à Jean-Pierre Bel pour qu'il en fasse son directeur de cabinet à la présidence du Sénat. Par la suite, Lemas a décliné le poste de secrétaire général de la campagne de Hollande. >> Lire le portrait détaillé de Pierre-René Lemas Secrétaires généraux adjoints: Emmanuel Macron et Nicolas Revel Le jeune inspecteur des finances Emmanuel Macron (34 ans) devrait s'occuper des questions économiques.

Directrice de cabinet: Sylvie Hubac Elle aura pour adjoint l'ancien préfet de Corrèze Alain Zabulon. La passation. Passation des pouvoirs: la droite tacle le "manque de classe" de François Hollande. Premier avertissement de conduite pour François Hollande. Depuis ce mercredi matin, les figures de l'ex-majorité se relaient pour regretter que le nouveau président n'ait pas rendu hommage à Nicolas Sarkozy dans son discours d'investiture mardi. Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, a été le premier à sortir le carton rouge.

Sur la matinale de Canal Plus, il a déploré que le nouveau chef de l'Etat n'ait "pas trouvé un mot pour rendre hommage à cinq années d'action de Nicolas Sarkozy en cette période de crise", ni fait de "geste pour le raccompagner jusqu'à sa voiture". François Hollande a bien salué le président sortant, mais sans lui reconnaître aucun mérite, contrairement aux anciens présidents.

"Je salue mes prédécesseurs (...) "L'élégance, une vertu en politique" Un signe "d'anti-sarkozysme" autant qu'une faute de goût, selon Xavier Bertrand. Mêmes éléments de langage chez Valérie Pécresse sur Twitter, ou encore Henri Guaino. A chacun son hommage. Hollande : une journée d'investiture chargée de symboles. La première journée de François Hollande investi président de la République mardi sera "sobre" mais chargée en symboles : l'école, comme fondement de la République, la laïcité et l'intégration, à travers un double hommage à Jules Ferry et à Marie Curie.

Un discours est prévu à 13 h 45 aux Tuileries, devant la statue de Jules Ferry, cet ancien ministre de l'Éducation de la IIIe République. Puis une visite à l'Institut Curie pour honorer Marie Curie, cette femme de sciences, Prix Nobel de physique (1903) et de chimie (1911). À travers ces deux gestes, le nouveau chef de l'État entend faire retentir immédiatement les "priorités de son quinquennat", martelées pendant sa campagne, que sont "la jeunesse", "l'éducation" et le respect de la "laïcité". Hommage à Marie Curie L'homme aussi de la "fondation de la République", a-t-il ajouté, car "la France républicaine s'est toujours conçue dans un rapport (...) à son école, à la raison, à l'instruction, à la liberté du jugement".

Nicolas Sarkozy tire sa révérence en silence. Ceux qui espéraient un dernier "adieu" en bonne et due forme en ont été pour leurs frais. À la veille de passer le témoin au vainqueur, François Hollande, Nicolas Sarkozy a passé lundi la dernière journée de son quinquennat à l'Élysée dans la plus totale discrétion. À la date du lundi 14 mai, l'agenda du président sortant est resté vide. Pas d'ultime sortie publique, pas de prise de parole, pas même un rendez-vous officiel. Rien. Selon son entourage, Nicolas Sarkozy a passé la journée à son bureau pour "préparer la cérémonie de passation de pouvoir". Si Valéry Giscard d'Estaing avait tenu, en 1981, à prendre congé de façon théâtrale en lançant aux Français son désormais fameux "au revoir" télévisé, le chef de l'État a préféré la discrétion. "M. Devant ses ministres, son équipe de campagne ou son état-major élyséen, il a redit ces derniers jours son état d'esprit et ses consignes avant de quitter le devant de la scène.

Quant à son avenir, les spéculations vont bon train. François Hollande, le jour d'avant. La première journée de François Hollande investi président de la République mardi va être "sobre", mais chargée en symboles : l'école, comme fondement de la République, la laïcité et l'intégration, à travers un double hommage à Jules Ferry et Marie Curie. Un discours est prévu à 13 h 45 aux Tuileries, devant la statue de Jules Ferry, cet ancien ministre de l'Éducation de la IIIe République. Puis une visite à l'Institut Curie pour honorer Marie Curie, cette femme de sciences, Prix Nobel de physique (1903) et de chimie (1911).

Par ces deux gestes, le nouveau chef de l'État entend faire retentir immédiatement les "priorités de son quinquennat", martelées durant sa campagne, que sont "la jeunesse", "l'éducation" et le respect de la "laïcité". Hommage à Jules Ferry Au-delà de ces premiers gestes, le reste de la journée va se dérouler selon les rites protocolaires.

Parade sur les Champs-Élysées. Hollande sur Ferry : "La défense de la colonisation fut une faute morale et politique" Le nouveau président, François Hollande, a condamné la défense de la colonisation par Jules Ferry, qualifiée de "faute morale et politique", mardi lors de son allocution aux jardin des Tuileries en hommage à celui qui fut par ailleurs "un grand ministre de l'Instruction publique". "Tout exemple connaît des limites, toute grandeur à ses faiblesses et tout homme est faillible. En saluant aujourd'hui la mémoire de Jules Ferry qui fut un grand ministre de l'Instruction publique, je n'ignore rien de ses égarements politiques. Sa défense de la colonisation fut une faute morale et politique. Elle doit à ce titre être condamnée", a déclaré François Hollande en ouverture de son allocution au jardin des Tuileries. Cet hommage à Jules Ferry, qui fut un farouche défenseur de la colonisation, avait provoqué des réserves chez des élus des territoires d'outre-mer, même s'ils comptaient sur François Hollande pour ne pas occulter cet aspect du personnage historique.

Ce qu'il faut retenir de l'investiture de François Hollande. Une passation de pouvoirs est toujours une cérémonie très millimétrée. Celle entre Nicolas Sarkozy et François Hollande n'a pas échappé à la règle. La cérémonie d'investiture était censée débuter à 10h. Ce fut le cas. Parti de son appartement du XVe arrondissement, le cortège de François Hollande et Valérie Trierweiler a traversé Paris lentement, s'arrêtant même aux feux rouges. Le président élu est entré à l’Elysée par la cour d’honneur, sous les sifflets de quelques militants UMP amassés devant le portail du bâtiment saluer le président sortant, à la demande du patron du parti Jean-François Copé.

François Hollande s'est ensuite avancé sur le tapis rouge au son des trombones et des tambours. François Hollande rejoignait la salle des fêtes du Palais pour une cérémonie de passation de pouvoirs durant laquelle il a été officiellement investi, devenant ainsi le septième président de la Ve République et le 24e président de la République. Passations de pouvoirs, ces instants qui font l'histoire. Il y eut l'émotion retenue de René Coty : "Le premier des Français est désormais le premier en France", lance-t-il à Charles de Gaulle ce 8 janvier 1959. Il y eut la modernité de VGE qui préféra garer sa voiture devant Marigny pour rejoindre, décontracté, le palais à pieds.

Il y eut les larmes de Mendès France lors de l'investiture de Mitterrand. Puis l'avènement de la cérémonie médiatique, l'image de la parfaite famille recomposée et épanouie sous Nicolas Sarkozy. Des styles bien variés pour des personnalités ô combien différentes. Si François Hollande a voulu que la passation de pouvoirs se tienne à 10 heures, mardi, c'est vers 11 heures, en général, que le tapis rouge de 60 mètres est déployé dans la cour d'honneur. Conversation "urbaine" L'atmosphère est bien différente quatorze ans plus tard entre un Mitterrand affaibli par la maladie et Jacques Chirac. Code atomique Et notamment l'anecdote du 14 juin 1975, que le nouveau président se fait un plaisir de rappeler à l'ancien.

Discours d'investiture de François Hollande. Un discours sous le signe de l’unité "Nos différences ne doivent pas devenir des divisions, nos diversités des discordes. Le pays a besoin d'apaisement, de réconciliation, de rassemblement, c'est le rôle du président de la République d'y contribuer". "La première condition de la confiance retrouvée, c'est l'unité de la Nation". "Faire vivre ensemble tous les Français sans distinction d'origine, de parcours, de lieux, de résidence, autour des mêmes valeurs celles de la République.

Tel est mon impérieux devoir. Quel que soit notre âge, quelles que soient nos convictions, où que nous vivions dans l'Hexagone ou dans les outre-mer, dans nos villes, dans nos quartiers, dans nos territoires ruraux, nous sommes la France". Les grandes lignes du style présidentiel "Je fixerai les priorités, mais je ne déciderai pas de tout, pour tout et partout". Les grands enjeux pour la France La transition verte Vers une décentralisation Ses positions sur l’Union européenne L’hommage aux prédécesseurs.

Cérémonie d'investiture: Hollande président, Sarkozy s'en va sous les applaudissements. La passation de pouvoir aurait pu mal tourner. Convoqués par l'UMP pour saluer le départ de Nicolas Sarkozy, des militants du président sortant se pressent devant l'Elysée, drapeaux bleu-blanc-rouge à la main et huent copieusement des proches de François Hollande faisant leur entrée. Tant et si bien qu'un collaborateur du chef de l'Etat a dû intervenir. Mais en dehors de cet incident, ce début de journée d'investiture s'est déroulé sans accroc, sous les ors de la République et dans l'esprit républicain qui sied à ce grand rituel de transition démocratique. » Revivez toute la matinée de passation de pouvoir et la cérémonie d'investiture Sarkozy quitte l'Elysée sous les applaudissements Arrivé à 10h précises à l'entrée de la cour d'honneur de l'Elysée dans sa Citroën hybride, François Hollande a parcouru gravement le tapis rouge installé à son intention pour rejoindre Nicolas Sarkozy, qui l'attendait sur le perron.

François Hollande se démarque de son prédécesseur.