background preloader

Fin de vie

Facebook Twitter

Autres PT

Www.social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport-de-la-commission-de-reflexion-sur-la-fin-de-vie-en-France.pdf. Www.social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/La_fin_de_vie_-_Etude_qualitative_-_Note_de_synthese.pdf. Www.social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/La_fin_de_vie_-_Etude_quantitative.pdf. Un observatoire national pour la fin de vie présenté par André Vacheron. Le cardiologue, de l’Académie des sciences morales et politiques, en souligne la nécessité Le nouvel Observatoire national de fin de vie a été créé par le Ministre de la santé, Mme Roselyne Bachelot, le lundi 22 février 2010.

Un observatoire national pour la fin de vie présenté par André Vacheron

Le professeur André Vacheron, cardiologue réputé, membre du Comité de pilotage de cet Observatoire, en explique la nécessité et détaille la situation des malades en fin de vie. Le professeur André Vacheron a dirigé pendant de longues années le service de cardiologie de l’Hôpital Necker à Paris. Il est l’auteur d’un ouvrage qui fait autorité, sans cesse réédité, sur la cardiologie. Il est membre de l’Académie Nationale de Médecine et de l’Académie des sciences morales et politiques où il a été élu le 15 juin 2009. Dans cette émission, il nous rappelle d'abord ce qui se passe à la fin de la vie, les peurs, les souffrances, le risque d'acharnement, la sensation d'abandon, et les attentes du mourant, de son entourage, ainsi que celles des professionnels de santé. Observatoire National de la Fin de Vie (ONFV)

Le débat public sur la fin de vie aborde avec prudence la question de l'euthanasie. Les mots-clés du débat sur la fin de vie. "Euthanasie passive", "double effet", "obstination déraisonnable"...

Les mots-clés du débat sur la fin de vie

Difficile de s'y retrouver dans le vocabulaire employé dans le domaine de la fin de vie. Le personnel médical emploie parfois des mots malcompris par la personne soignée et par ses proches, tandis que certains termes et expressions se chargent d'idéologie et de connotations dont il faut décrypter les enjeux. "Aide active à mourir" et "aide médicale à s'éteindre" La distinction entre ces deux notions est au cœur de la loi Leonetti sur la fin de vie de 2005. Tout en condamnant tout geste "actif" d'euthanasie, la loi Leonetti permet, quand il n'y a plus d'espoir de guérison et qu'un patient le souhaite, d'arrêter les traitements qui le maintiennent en vie, ou si le corps survit à l'arrêt des traitements, d'arrêter l'alimentation et l'hydratation.

Fin de vie : hâtons-nous lentement ! Le rapport Sicard sur la fin de vie, à peine remis au président de la République, est déjà devenu un abcès de fixation, suscitant d’interminables polémiques autour de thèmes qui n’en constituent pourtant pas le suc : l’euthanasie et le suicide assisté.

Fin de vie : hâtons-nous lentement !

Qu’y a-t-il donc dans ce fameux rapport, que personne ne semble avoir lu et qui suscite tant d’inquiétudes, par ailleurs légitimes ? Le préambule de ce texte qui actualise la loi Leonetti se révèle purement statistique. Il nous apprend deux choses essentielles : personne ne souhaite mourir; et si cela devait arriver ce devrait être sans douleur. D’où il ressort que 58% des gens se déclarent favorables au suicide assisté, ce qui a justifié l’engouement du candidat Hollande et la commande dudit rapport au professeur Sicard. Qu’il nous soit permis d’émettre quelques réserves. Fin de vie : et si on en parlait vraiment ! - Billets.

Actuellement, la loi LEONETTI promulguée le 22 Avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie indique que le médecin a pour mission de sauvegarder la dignité du mourant et d’assurer la qualité de sa vie en dispensant les soins palliatifs.

Fin de vie : et si on en parlait vraiment ! - Billets

A la demande du patient, elle autorise les équipes médicales, conformément au code de déontologie, à ne pas poursuivre des actes et traitements par une obstination déraisonnable. Ceci semble être remis en cause par le Président de la République, François Hollande, qui envisageait lors de la campagne électorale de légaliser l’euthanasie afin « que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d’une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander (…) à bénéficier d’une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité ». Les conclusions de ce rapport mettent notamment en exergue trois points qui, à mon sens, sont les plus importants : L'euthanasie active concerne moins de 1 % des décès en France - Société. "On attendait cette étude", se réjouit le professeur Régis Aubry, président de l'Observatoire national de la fin de vie, en soulignant l'importance de pouvoir enfin disposer de données factuelles sur les conditions et les pratiques autour de la fin de vie dans notre pays.

L'euthanasie active concerne moins de 1 % des décès en France - Société

"C'est la première fois, poursuit-il, que nous disposons d'une étude aussi rigoureuse en France. " Alors que le débat ressurgit régulièrement dans l'opinion publique, et que le rapport de la mission de réflexion confiée par le président de la République au professeur Didier Sicard est attendu pour le 18 décembre prochain, l'enquête cofinancée par l'Institut national d'études démographiques (Ined) et la Direction générale de la santé devrait permettre d'objectiver les débats sur la question, si sensible, de l'euthanasie et des soins palliatifs. L'enquête, réalisée sur un échantillon représentatif de 5000 décès survenus en décembre 2009, porte sur les décisions médicales prises par des médecins, ainsi que leur contexte. Euthanasie : Que dit précisément la loi Leonetti ?

La loi Leonetti établit les points suivants : « L’obstination déraisonnable » du corps médical et la « prolongation artificielle de la vie » du patient (articles 1 et 9) sont proscrites, y compris lorsque ce dernier est hors d’état d’exprimer sa volonté.

Euthanasie : Que dit précisément la loi Leonetti ?

Le médecin peut prendre le risque d’abréger la vie du patient en lui administrant une dose de soins palliatifs qu’il juge nécessaire à son confort, à condition d’en informer le patient, éventuellement la personne de confiance ou un proche (article 2).La décision de cesser l’administration d’un traitement, lorsque le prolonger semble relever de « l'obstination déraisonnable » doit être collégiale et ne peut être prise qu’après consultation de la « personne de confiance », de la famille, ou à défaut d’un de ses proches et des « directives anticipées » du patient (articles 1 à 9).La volonté du patient de limiter ou de cesser un traitement doit être respectée (articles 5 à 9).