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1185-Infographie.jpg (JPEG Image, 2000 × 2432 pixels) - Scaled (27%) L'obsolescence programmée, j'ai testé pour vous. Ce billet fait suite à celui-ci et au visionnage du documentaire d'Arte éponyme.

L'obsolescence programmée, j'ai testé pour vous

Comme je le disais il y a deux semaines, mon imprimante Canon MP510 m'a éructé à la gueule une erreur B200 sortie de nulle part entre deux impressions. Comme disait La Palisse, un quart d'heure avant sa mort, elle était toujours vivante, aussi, la "surchauffe de la tête d'impression" correspondant théoriquement à l'erreur B200, j'y croyais moyen. Dans un contexte d'obsolescence programmée, où les appareils sont sciemment conçus pour s'arrêter brutalement de fonctionner (je me demande si chez Airbus ils font la même chose), j'ai voulu aller jusqu'au bout de la logique en refusant d'acheter une imprimante neuve.

Il faut dire qu'avant cette imprimante, j'avais une Canon BJ200 (non, ce n'est pas un numéro d'erreur, mais un modèle d'imprimante) qui m'avait rendu service pendant une dizaine d'années sans jamais faillir. Entêté et idiot, après un week-end de réflexion, j'ai choisi la deuxième solution : on répare. Obsolescence programmée : un faux débat ? Le cas est devenu emblématique : c’est une cartouche d’encre d’imprimante équipée de deux puces électroniques.

Obsolescence programmée : un faux débat ?

La première est chargée de bloquer l’impression bien avant que l’encre ne soit épuisée. Ensuite, la seconde interdit le remplissage des cartouches vides. Bienvenue dans l’obsolescence programmée, ou « désuétude planifiée », le modèle économique qui regroupe toutes les techniques visant à réduire la durée de vie ou d’utilisation d’un produit, afin d’en augmenter le taux de remplacement. En Europe, il a fallu attendre 2006 et l’entrée en vigueur de la DEEE (Directive européenne relative aux déchets d’équipements électriques et électroniques) pour que les fabricants d’imprimantes vendent dans l’Union des cartouches recyclables.

Les intéressés, qui tirent bien plus de la moitié de leurs revenus des cartouches d’encre, ont vite trouvé la parade. Dans le secteur de l’électronique grand public, l’ « obsolescence programmée » est une addiction dont il est ardu de se défaire. Obsolescence programmée.