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Syrie

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Alep : le Nobel de la propagande va au «Daily Mail»! C’est probablement l’un des exemples de désinformation les plus colossaux que les médias de grand chemin occidentaux nous aient offerts au sujet de la Syrie. Le 3 janvier, le Daily Mail republiait un reportage photo du Ministère russe de la Défense en l’assaisonnant de ses propres légendes. Sous un titre arrogant («Admirez le boulot!») Cela commence ainsi: «Ces images affligeantes montrent la dévastation totale que laissent les troupes derrière elles à Alep.Les images hallucinantes montrent des tanks croisant dans des rues remplies de gravats et bordées d’immeubles en ruines, et des soldats russes qui marquent leur territoire en inscrivant des graffitis sur les murs de la ville syrienne assiégée (NB: qui ne l’est plus, justement!). N’en jetez plus! Le décor est planté: violence et destruction. Ainsi, le soldat qui «retague» des graffitis islamistes, soi-disant en signe de conquête ou de vindicte, est simplement en train d’inscrire: МИН НЕТ.

Et le reste est à l’avenant! Qui combat vraiment en Syrie: la liste noire de la honte de l’Occident. L’Occident, très pathétique, déplore la chute d’Alep. Ce que l’Union européenne et le gouvernement fédéral allemand ne disent pas : à Alep, comme en Syrie, combattent surtout des détachements de mercenaires, qui sont financés par l’Occident et ses alliés. Sans eux, il n’y aurait pas eu de guerre en Syrie.

Le 18 décembre 2016 – Source Deutsche Wirtschafts Nachrichten Pour l’opinion publique allemande, il n’est souvent pas clair de démêler qui combat contre qui en Syrie. Un seul côté semble clair : une alliance de la Russie, de la Syrie, de l’Iran et du Hezbollah islamique. Mais contre qui combat au juste cette alliance ? Dans l’inventaire qui suit, nous nous basons presque exclusivement sur des sources occidentales – qui font clairement ressortir que l’engagement des mercenaires est connu des médias internationaux.

L’armée russe est venue à l’aide d’Assad. Le Front Sud : Actif à Daraa et à Kuneitra, rapporte Al Jazeera. Le Front Sud est dirigé par l’ancien général syrien Bachar al-Zoubi. Syrie : L’histoire s’écrit sans les putschistes occidentaux. Je dois faire attention de ne pas dire « l’Occident », mais bien « les putschistes occidentaux», c’est-à-dire une poignée de financiers, d’industriels et de politiques qui sont prêts à tout pour défendre leurs intérêts personnels, contre ceux de cette grande région du monde qu’est l’Occident. C’est bien clair : nous sommes « l’Occident » – une terre de culture – alors qu’ils n’en sont que les destructeurs.Et bien, ce clan putschiste occidental est en train de vivre une défaite considérable et humiliante qui ponctue, avec la guerre en Syrie, des années d’impérialisme, qu’ils ont organisées de A à Z, et qu’ils ont perdues de A à Z.

Ce 29 décembre, Poutine a pris la parole pour annoncer un cessez-le-feu en Syrie. Un exercice risqué, vu le nombre de cessez-le-feu non respectés depuis six ans ? Sauf que cette fois-ci, tout a changé. A 24 heures, on note quelques incidents, mais le cessez-le-feu est respecté. I – Le cessez-le-feu II – Et la Turquie ? 1/ Erdogan est affaibli comme jamais. La Syrie, Astana et le basculement du monde – Par Bruno Guigue. Astana – DR Depuis la libération d’Alep, les événements se précipitent. Des négociations inter-syriennes ont été menées sous l’égide de la Russie, de l’Iran et de la Turquie.

Elles ont abouti le 29 décembre à un triple accord entre le gouvernement syrien et sept groupes de l’opposition armée. « Trois documents ont été signés », a déclaré le président russe. Le premier instaure « un cessez-le-feu sur l’ensemble du territoire syrien ». Le deuxième définit « les mesures visant à contrôler le respect de la trêve ». Le troisième est une « déclaration sur la volonté des parties en conflit de lancer des négociations de paix ». Certes, on objectera à juste titre que cet accord n’instaure dans l’immédiat qu’un fragile cessez-le-feu. L’avenir dira si cette étape était décisive, mais on peut déjà en tirer trois enseignements.

Le premier, c’est que rien ne vaut une victoire militaire pour remettre les pendules à l’heure. Bruno Guigue | 30 décembre 2016 Arrêt sur Info est totalement indépendant. Lettre ouverte aux «défenseurs des droits de l’homme» à propos d’Alep. Tout d’abord, ceci n’est pas une attaque contre les droits de l’homme, comme idéal à atteindre, et le titre complet de l’article devrait être: «Lettre ouverte à ceux qui invoquent sélectivement les droits de l’homme pour justifier la politique d’ingérence des puissances occidentales dans les affaires intérieures des autres pays.»

En effet, la seule question qui mérite d’être discutée à propos de l’affaire syrienne, ce n’est pas la situation sur le terrain (qui est sans doute compliquée), mais la légitimité de la politique d’ingérence des États-Unis et de leurs «alliés», c’est-à-dire des Européens, de la Turquie et des États du Golfe, dans ce pays. Le principe de non ingérence rend illégal tout ce que font les États-Unis un peu partout dans le monde: pas seulement les invasions «préventives», mais aussi les achats d’élections, les armements de rebelles, ou les sanctions et embargos unilatéraux. C’est pourquoi le rejet de la politique d’ingérence fait la quasi unanimité des pays du Sud. Syrie – Les États-Unis ont créé une tempête de propagande en Syrie. Comme nous l’avons souligné hier, une récente série de tweets du Club des Cordeliers a donné quelques indications intéressantes sur la campagne de propagande #StandWithAleppo: La campagne « Stand with Aleppo » a été lancée aux États-Unis par Becky Carroll qui est membre du Parti démocrate et également PDG d’une société de relations publiques et « conseillère en affaires stratégiques » à Chicago.

Les Cordeliers ont aussi fait quelques remarques sur la propagande anti-syrienne. Elles portent sur la guerre d’information menée par les États-Unis depuis l’intérieur de la Syrie. Cela m’amène aux réflexions suivantes sur la guerre non conventionnelle menée par les États-Unis en Syrie et sur la façon dont elle pourrait être responsable de l’élimination de journalistes « neutres » sur le terrain. Commençons par les remarques du Club des Cordeliers sur la campagne de vidéo qui sort de Syrie, et pour le moment surtout d’Alep-Est: Il en va de même des ONG humanitaires.

Traduction : Dominique Muselet. Comment les militaires ont exclu la Maison Blanche des négociations internationales sur la Syrie. Photo Reuters/Maxim Shemetov Le NYT déplore aujourd’hui que les négociations internationales sur la situation en Syrie se poursuivent sans aucune participation américaine: la Russie, l’Iran et la Turquie se rencontrent pour des pourparlers en Syrie, sans les Etats-Unis La Russie, l’Iran et la Turquie se sont réunis à Moscou mardi pour travailler à un accord politique qui mette fin à la guerre de près de six ans et trouver une solution au conflit qui serve leurs intérêts, en laissant les États-Unis de côté.

Le secrétaire d’État John Kerry n’a pas été invité. Les Nations Unies n’ont pas non plus été consultées.Avec les forces pro-gouvernementales ayant fait des gains critiques sur le terrain, … (Note: La dernière phrase disait à l’origine, à juste titre, «les forces pro-syriennes …», pas «les forces pro-gouvernementales …» Elle a été modifiée après que j’ai noté le changement de ton «pro-syrien» sur Twitter. L’accord de Kerry avec la Russie n’est pas « tombé à l’eau » tout seul. Bachar Ja’fari : des officiers étrangers (Arabie Saoudite, Qatar, Jordanie, Israel et U-S) essayent de fuir Alep-Est. ALEP : Le rasoir à la rescousse! Alep balaie Genève. La Russie et la Chine bloquent la Résolution de l’ONU sur une nouvelle trêve à Alep.

Par Andrei Akulov – Le 7 décembre 2016 – Source Strategic Culture La Russie et la Chine ont mis leur veto à un projet de Résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies, le 5 décembre, qui appelait à une trêve de sept jours dans la deuxième ville de Syrie. Le vote n’a pas tenu compte de l’accord conclu le 2 décembre entre le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le secrétaire d’Etat américain John Kerry pour mettre en place un groupe d’experts sur Alep.

Le plan comprenait le retrait des rebelles de la partie orientale de la ville. En fait, en soutenant la résolution, l’ambassadeur américain entravait l’initiative diplomatique de son propre département d’État ! Après le vote, les États-Unis ont rompu l’accord, prouvant à nouveau qu’ils ne sont pas un partenaire fiable. Le vote a également violé les procédures de travail du Conseil de sécurité parce qu’on n’a pas respecté le délai traditionnel de 24 heures pour présenter le projet. Traduction : Dominique Muselet. Les civils d’Alep des grands médias sont en vérité des blogueurs et des journalistes. Alep : l'imposture médiatique ! Bachar el-Assad : la trêve proposée par les Occidentaux a pour but de sauver les terroristes. Les médias ont créé une tempête de fausses nouvelles autour de l’effondrement de la partie « rebelle » d’Alep. C’est la première fois que j’assiste à un pareil assaut de nouvelles mensongères. Tous les grands médias et toutes les agences semblent avoir perdu toute inhibition et ils présentent n’importe quelles rumeurs concernant la libération d’Alep-Est comme des faits.

Voyez cette annonce de la BBC en ouverture du journal : Bataille d’Alep: selon l’ONU, 82 civils ont été abattus sur place Les forces pro-gouvernementales syriennes ont pénétré dans des maisons d’Alep-Est et ont tué ceux qui étaient à l’intérieur, y compris des femmes et des enfants, selon l’ONU. Le bureau des droits de l’homme de l’ONU a affirmé avoir des preuves fiables que dans quatre zones 82 civils avaient été abattus à vue. 1-Il n’y a pas de bureau des droits de l’homme de l’ONU, cela n’existe pas. 2-Le bureau n’a pas « dit » que « 82 civils avaient été abattus », ni rien d’aussi monstrueux.

Je trouve irresponsable que le HCDH mentionne des informations non vérifiées dans ses conférences de presse. Post scriptum. Sur la Syrie, la France est en état d’extinction cérébrale. La Tour Eiffel éteinte le 14 décembre.@ LUDOVIC MARIN / AFP Provoquée par la cupidité des puissances occidentales et des pétromonarchies corrompues, la guerre en Syrie connaît avec la libération d’Alep un tournant majeur. Le dernier carré des terroristes d’Al-Qaida et consorts, cerné dans les décombres, est sur le point de céder devant la progression fulgurante de l’armée arabe syrienne.

Les civils s’enfuient en masse vers le reste de la ville, tenu par les troupes gouvernementales. Que fait la France ? Elle éteint la Tour Eiffel par solidarité avec Alep. Car ils ont commis une faute impardonnable, ces Syriens qui ne demandaient qu’à vivre en paix, un crime qu’on ose à peine nommer. On fait l’impossible, en revanche pour sauver la peau des mercenaires recrutés en masse pour détruire l’Etat syrien, laïque et souverain, et le remplacer par un Etat-croupion d’obédience wahhabite.

Bruno Guigue | 15 décembre 2016 Arrêt sur Info est totalement indépendant. Syrie : quand les médias font l’apologie du terrorisme. Un soldat des forces gouvernementales syriennes fait le signe de la victoire au dessus du quartier est d’Alep. Photo Reuters La libération par l’armée syrienne des quartiers d’Alep-Est encore aux mains des djihadistes a donné lieu dans la presse française à une étrange inversion des faits, un « négationnisme en temps réel » destiné à supplanter la réalité par une narration falsifiée qui entre dans le cadre de la campagne de propagande initiée dés le début du conflit syrien par les puissances occidentales et visant un changement de régime.

Avant d’aborder les aberrations de la couverture médiatique de la libération d’Alep il faut replacer cette dernière dans son contexte. Alors que les médias – suivant en cela la narrative de l’exécutif français – ont pris fait et cause pour les « rebelles assiégés » à Alep-Est par «le régime », il est essentiel de spécifier ce que sont en réalité ces prétendues « forces d’opposition » qui agissent à Alep et dans le reste de la Syrie.

L’injonction émotive. Syrie : le reflux de l’Empire… Les armées par procuration des États-Unis font face à une défaite décisive à Alep Par Mike Whitney – Le 8 décembre 2016 – Source CounterPunch Dimanche, les hélicoptères de l’armée syrienne ont lancé des tracts sur des quartiers de l’est d’Alep, demandant aux combattants anti-gouvernementaux de se rendre alors qu’ils en avaient encore l’occasion. Des centaines de djihadistes ont déjà déposé les armes et se sont rendus, alors qu’un groupe de rebelles jusqu’au-boutistes purs et durs continue à repousser l’armée qui avance rapidement. La situation semble de plus en plus désespérée pour le groupe hétéroclite d’insurgés qui ont perdu plus de la moitié du territoire qu’ils détenaient au cours de la semaine dernière.

Toutes les tentatives qu’ils ont faites pour briser les lignes de l’armée syrienne ont été repoussées, les laissant à défendre quelques districts en retrait, où ils se rendront ou mourront. «Les groupes qui refusent de quitter l’est d’Alep seront traités comme des terroristes. Qui a planifié l’opération terroriste à Palmyre ? Le 14 décembre 2016 – Source Oriental Review L’attaque militante inattendue sur Palmyre le 10 décembre était une révélation désagréable pour tous ceux qui s’attendaient à ce que IS / Daesh succombe rapidement après sa défaite cuisante à Alep.

Environ 5 000 terroristes ont surmonté la résistance des petits contingents de l’Armée syrienne qui ont dû se retirer vers la base aérienne T4. Heureusement, 80% des civils ont été évacués de Palmyre à temps, mais en raison de la présence de ceux qui restent, l’armée de l’air russe ne pouvait pas être utilisée pleinement pour assaillir les positions des terroristes, qui s’étaient installés dans les quartiers résidentiels.

Plus que toute autre chose, l’attaque a été un coup sérieux visant l’image internationale de la Russie, car le monde associe celle-ci à Palmyre après que Valery Gergiev a dirigé un concert inoubliable là-bas en mai dernier. Il est évident que les terroristes avaient été entraînés pour capturer la ville. Oriental Review. Syriennes - reportage. Syrie : Une libération crève-cœur pour la coalition internationale. Pour les habitués de l’information alternative, celle qui ne franchit pas les studios de nos télévisions et qui ne retient pas l’attention des éditorialistes et analystes de nos grands médias, cette libération d’Alep représente une grande victoire des forces gouvernementales syriennes et de ses alliés.

Ce sont des centaines de milliers de personnes, utilisées comme bouclier humain par les rebelles et terroristes, qui échappent aux tenailles de ces derniers. Cette victoire humanitaire, pour des millions de personnes, est devenue une mauvaise nouvelle pour les forces de la Coalition internationale, sous commandement étasunien. Comment, en pareilles circonstances, ne pas se poser la question du rôle véritable de cette coalition dite internationale ? Il est bon de noter que pour la coalition internationale, les terroristes en Syrie sont des rebelles, comme on le voit dans cette résolution, alors que l’opposition en Ukraine est terroriste. Oscar Fortin | 11 décembre 2016. En Syrie, la fête est finie pour les charlatans. Un tank dans les rues d’Alep-Est, le 27 novembre 2016. / AFP Avec la prochaine libération d’Alep, le rêve des charlatans de la révolution syrienne vire au cauchemar, il prend des allures d’enfer dantesque.

Après des années de proclamations ronflantes sur la « victoire imminente » des insurgés, cette aventure qui n’avait de révolution que le nom tourne au désastre. Elle s’effondre de toutes parts, disparaissant sous ses propres décombres. Après les rodomontades, voici la débandade ! Hagards, hirsutes, les desperados du takfir, exhumant de leur trou leurs carcasses fatiguées, finiront par se rendre les uns après les autres.

Alep devait être la « capitale de la révolution syrienne ». En sonnant le glas d’une insurrection télé-guidée de l’étranger, la débâcle d’Alep dissipe une énorme supercherie. On les a vus, on les a entendus pendant de longues années, ces charlatans. Le drame syrien est un révélateur chimique. Bruno Guigue | 7 décembre 2016 Arrêt sur Info est totalement indépendant. La grande tricherie mise à découvert à Alep. Le changement de régime par Takfiris interposés a échoué. Syrie, le dernier massacre de l’Empire ? Défaite de l'Occident à Alep. Syrie : les assassins effacent leurs traces en éliminant les témoins…

Les Casques blancs sont-ils vraiment blancs comme neige ? Entretien avec Charlotte d'Ornellas. La Syrie : guerre civile manipulée ou mensonge international ? « Une guerre mondiale contre la Syrie » ou les temps forts du dernier entretien d’Assad. «Le chaos syrien» Alexandre Del Valle.