Amaroli. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
L'amaroli est le nom donné en Inde à la pratique qui consiste à boire une partie de son urine pour entretenir sa santé ou se soigner. En occident elle est appelée urinothérapie, ou auto-urine thérapie. Il n'y a pas de preuves scientifiques d'un effet thérapeutique de cette pratique, l'inverse étant même souvent mis en évidence[réf. nécessaire].
Histoire[modifier | modifier le code] Au XXe siècle, l'ancien premier ministre indien Morarji Desai fut un ardent défenseur de cette méthode tout en étant la risée de ses pairs[1], Gandhi a abordé le sujet mais ne l'a jamais pratiqué[1]. En Allemagne[2] l'amaroli aurait séduit cinq millions de personnes, deux millions au Japon et un million aux Pays-Bas. Amaroli. Evo Morales dit s'être soigné en buvant sa propre urine. Le président bolivien Evo Morales, indigène aymara qui est né et a grandi dans une région éloignée de la cordillère des Andes, a révélé mercredi qu'il avait autrefois l'habitude de se soigner en buvant sa propre urine.
"A la campagne j'utilisais de la lampaya et de la wira-wira pour soigner la toux et, il me coûte de dire la vérité, de l'urine. Quand un médecin me disait: +Prenez de l'urine, c'est bon+, je me soignais en prenant de l'urine, c'était ma médecine", a affirmé M. Morales au cours d'une cérémonie publique dans la région de Cochabamba (centre), où il faisait installer des équipements médicaux modernes. La lampaya et la wira-wira sont des plantes utilisées dans les traitements artisanaux contre la toux, les rhumes et les rhumatismes. Pendant la cérémonie, le chef de l'Etat a assuré que les médecins boliviens devaient combiner les ressources de la médecine ancestrale, très répandue dans les zones indigènes et pauvres du pays, et celles de la médecine moderne. Urinothérapie : une panacée difficile à avaler. Sommaire Ils seraient deux millions au Japon, un million aux Pays-Bas et cinq millions en Allemagne à boire leur urine ou à s’en oindre pour guérir.
Autrement dit, à pratiquer l’urinothérapie. L’engouement pour cette technique gagnerait l’Italie et l’Espagne, et bientôt la France… « J’ai beaucoup hésité avant de le faire. » Comme Maria-Eugenia, la plupart des dégustateurs d’urine l’avouent : le premier pas coûte. Eduqués dans l’idée que nos déjections sont sales, nous répugnons à les consommer. Pourquoi en arrive-t-on là ? L‘urine : pis-aller ou remède miracle ? De l’Inde à l’Egypte ancienne, en passant par nos campagnes, l’urine – humaine et animale – a toujours été utilisée. « Des milliers de pages ont été écrites au fil des siècles sur ses vertus », note l’historien Roger-Henri Guerrand.
Si les médecins s’accordent pour reconnaître à l’urine certaines vertus, ils n’en font pas une panacée. Les risques d’une mésutilisation.