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Sérotonine

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La sérotonine - synthétisée par certains neurones à partir d'un acide aminé : tryptophane -, joue un rôle majeur dans la coagulation sanguine, la venue du sommeil, la sensibilité aux migraines.

Elle est utilisée par le cerveau pour fabriquer une hormone célèbre, la mélatonine.

Dans le cerveau, la sérotonine influence l'activité d'autres neurones, le plus souvent en diminuant leur fréquence de décharge, inhibant leur action. Dans le striatum, les neurones sérotoninergiques inhibent les neurones dopaminergiques, ce qui entraîne une diminution du mouvement. Dans la mesure où la sérotonine sert à inhiber de nombreuses régions du cerveau, les mêmes régions sont "désinhibées" lorsqu'il y a trop peu de sérotonine.

La destruction des régions du cerveau à forte densité de neurones sérotoninergiques entraîne une désinhibition du contrôle réfléchi sur le comportement : l'animal cède à des pulsions quelles que soient les conséquences de ses actes. Lorsqu'on administre des chocs électriques à un rat qui essaie de se procurer de la nourriture, il s'interrompt après une dizaine de tentatives. Mais lorsqu'on épuise sa sérotonine, il persiste malgré 200 chocs et plus. Souris et rats cohabitent généralement sans problèmes dans une cage. Mais si leur sérotonine est anormalement basse, les rats massacrent les souris. René Hen (Inserm U184, Strasbourg) a créé une lignée de souris particulièrement agressives en "éteignant" le gène qui code l'un des récepteurs de sérotonine. La déplétion de sérotonine entraîne aussi une désinhibition de l'activité sexuelle.

Chez l'homme, les taux anormalement bas de sérotonine sont généralement associés à des comportements impulsifs, agressifs, voire très violents. C'est notamment le cas dans les formes violentes de suicide. Des taux très bas ont été relevés chez les criminels qui assassinent leur famille avant de tenter de mettre fin à leur jour. L'équipe du docteur Markus Kruesi (Université de l'Illinois, Chicago) a trouvé qu'un taux bas de sérotonine chez un enfant à problème était le facteur qui prédisait le mieux un comportement criminel ou suicidaire. Les substances qui diminuent la sérotonine ont un effet désinhibant. La yohimbine, un aphrodisiaque, interfère avec la sérotonine. La drogue ecstasy augmente la sociabilité et les échanges en détruisant (provisoirement ?) Les terminaisons nerveuses sérotoninergiques.

En résumé, la sérotonine semble créer un terrain favorable aux comportements prudents, réfléchis, calmes, voire inhibés. À l'inverse, des taux de sérotonine bas apparaissent associés à l'extroversion, l'impulsivité, l'irritabilité, l'agressivité, voire dans les cas extrêmes aux tendances suicidaires.

(Sérotonine : le grand inhibiteur)

La sérotonine, l'hormone du bien-être - Bien être, santé, relaxation, massage, stress, shiatsu, Qi Qong; phytothérapie, remède de grand-mère. La sérotonine est un messager chimique du système nerveux central impliqué dans plusieurs fonctions physiologiques comme le sommeil, l’agressivité, les comportements alimentaires et sexuels, ainsi que dans la dépression. La sérotonine est le baromètre de nos états d'âme, quand le taux dans le cerveau est élevé, nous sommes de bonne humeur, quand il est bas, nous sommes déprimés. La lumière du soleil augmente notre taux de sérotonine. L'alimentation aussi. Mais on ne peut pas manger de la sérotonine parce quelle ne franchi pas la barrière hémato-méningée.

Caresser les être vivants, humains ou animaux, libère les hormones du bien être. En France, la consommation d’antidépresseurs a été multipliée par sept en vingt ans. Le rôle fondamental de la sérotonine La sérotonine agit à l’image d’un pont entre deux cellules. D’après le chercheur Ronald F. Sérotonine et dépression En l’espace de 5 heures, la quantité de tryptophane des sujets étudiés avait chuté de 80 %. Douleurs et migraines. LE CERVEAU À TOUS LES NIVEAUX! La mise au point des différentes classes d’antidépresseurs a suivi l’évolution des hypothèses biochimiques concernant la dépression. Une première hypothèse formulée durant les années 1960 ciblait la noradrénaline comme le neurotransmetteur principal impliqué dans la dépression. Cette hypothèse dites «des catécholamines» proposait que la dépression était due à une déficience en noradrénaline dans certains circuits cérébraux, alors que la manie correspondait à une surabondance du même neurotransmetteur.

Bien qu’encore reconnue, cette hypothèse n’explique pas tout, et en particulier pourquoi des fluctuations du taux de noradrénaline n’affecte pas l’humeur de certaines personnes. Durant les années 1970, l’implication d’un autre neurotransmetteur, la sérotonine, fut postulée dans ce que l’on a appelé l’hypothèse «permissive» de la dépression. Fluoxétine (Prozac) Un troisième neurotransmetteur d'importance dans la dépression est la dopamine. Comment sauvegarder votre santé mentale si vous souffrez de SPM ou de symptômes de la ménopause… - Santé mentale. De la puberté à la ménopause vous pouvez être victime d’un déséquilibre hormonal qui va affecter votre qualité de vie non seulement physiquement mais mentalement.

Quand on parle d’équilibre hormonal, on se réfère à l’équilibre entre les principales hormones stéroïdes, qui sont l’œstrogène, la progestérone et la testostérone. Le syndrome prémenstruel est un signe évident d’un déséquilibre entre ces hormones, presque toujours occasionné par une carence en progestérone due à des cycles Taanovulatoires ou au stress. Chez les femmes à la préménopause, les cycles anovulatoires deviennent de plus en plus fréquents, de là les changements dans le cycle menstruel, les menstruations abondantes, l’apparition des fibromes et de kystes sur les ovaires. La production ovarienne d’œstrogène diminue graduellement mais la production de progestérone chute dramatiquement et tombe à zéro avec l’arrêt de l’ovulation qui signale l’arrivée de la ménopause. Bonne santé au naturel! Le manque de sérotonine ne jouerait aucun rôle dans la dépression! VIDÉO : Tout savoir sur la sérotonine | Nicolas Bles. Sérotonine. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Elle est majoritairement présente dans l'organisme en qualité d'autacoïde. Sa part dans le cerveau où elle joue le rôle de neurotransmetteur ne représente que 1 % du total présent dans le corps[3], mais elle y joue un rôle essentiel[4]. Elle est impliquée dans la régulation du cycle circadien[5] dans le noyau suprachiasmatique (siège de l'horloge circadienne), dans l'hémostase, dans la mobilité digestive et « dans divers désordres psychiatriques tels que stress, anxiété, phobies, dépression ». Il est ainsi la cible de certains outils thérapeutiques utilisés pour soigner ces maladies mais il est aussi celle de produits toxiques qui en modifient l'activité (par exemple l'ecstasy)[4]. Histoire[modifier | modifier le code] La sérotonine a été identifiée en 1946, sous le nom d'entéramine[6], par le pharmacologue italien Vittorio Erspamer (1909-1999) dans les cellules entérochromaffines du tube digestif[7]. Localisation[modifier | modifier le code]

Griffonia simplicifolia. Le 5-HTP (5-hydroxytryptophane) restaure les niveaux de sérotonine, agissant ainsi sur l'humeur, les maux de tête ou l'appétit. Le tryptophane, précurseur de la sérotonine La sérotonine, la dopamine et la noradrénaline sont les trois principaux neurotransmetteurs “monoamines”. Mono, parce que chacun d'eux est fabriqué à partir d'un acide aminé spécifique. La sérotonine est produite à partir du tryptophane alors que la dopamine et la noradrénaline le sont à partir de la tyrosine et de la phénylalanine. La barrière hémato-encéphalique empêchant la sérotonine d'être “importée” de l'extérieur du cerveau, toute la sérotonine utilisée par les cellules cérébrale doit être fabriquée à l'intérieur des neurones. Dans toute alimentation normale à base de protéines animales ou végétales, le tryptophane est le moins abondant des vingt acides aminés alimentaires.

La dépression - Comment les oméga-3 luttent contre la dépression. Les suppléments d’EPA et DHA améliorent les symptômes Lorsqu’on donne des suppléments d’huiles de poisson pendant huit semaines, en plus de leur traitement, à des personnes dépressives, on observe dans la plupart des cas une nette amélioration de leurs symptômes.[11] Chez des femmes enceintes qui souffraient de dépression, la prise quotidienne de 4 g d’EPA et de 2 g de DHA a permis d’améliorer les symptômes, au bout de 4 semaines.

Au bout de 6 semaines, mis à part l’insomnie et des pensées angoissantes qui survenaient de temps à autre, tout était rentré dans l’ordre. Le pouvoir de l’EPA Différentes doses d’EPA (1 g, 2 g, 4g par jour) ont été testées chez des malades dépressifs résistants aux traitements anti-dépresseurs classiques. Le groupe témoin prenait des capsules d’huile d’olive et tout le monde continuait son traitement médicamenteux. Une étude a donné 2 g de DHA seul pendant 6 semaines.

Le krill concurrence les poissons gras Pourquoi on n’a pas le moral quand on manque d’omega-3. Les bactéries intestinales régulent les taux de l’hormone de l’humeur. Escherichia coli, ici à l'image, est la bactérie la plus célèbre de la flore intestinale. On trouve aussi des dizaines d'autres espèces qui profitent de notre système digestif pour se développer.

En contrepartie, elles régulent nos taux de sérotonine, qui contribuent au bien-être ! © Janice Haney Carr, CDC, DP Les bactéries intestinales régulent les taux de l’hormone de l’humeur - 2 Photos L’union fait la force. Et si les milliards de bactéries qui colonisent notre tractus digestif profitent des aliments qu’on leur apporte, elles aussi nous seraient bénéfiques et à plus d’un titre. Ce n'est pas le seul impact sur notre organisme puisque des chercheurs de l’University College de Cork (Irlande) viennent de montrer qu’elles régulent également les taux de sérotonine, une molécule jouant aussi bien le rôle de neurotransmetteur que celui d’hormone et qui intervient dans le contrôle de l’humeur. La flore intestinale, gardienne des taux de sérotonine Que peut-on retenir d'une telle découverte ? Sérotonine et Dépression : attention aux fausses informations !

De fausses informations circulent sur la sérotonine et ses conséquences neurochimiques chez les personnes dépressives. De nombreux articles dans la presse ont souligné le rôle et les liens entre la dépression et la sérotonine. Mais cela a amené un malentendu majeur qui a fait croire à de nombreux dépressifs que le manque de serotonine dans le cerveau est la cause de la dépression. La sérotonine est un composant chimique qui joue un rôle majeur dans les humeurs et dans de nombreuses maladies psychologiques. L’erreur induite par cette découverte du lien entre la sérotonine et la dépression est donc de considérer que le manque de sérotonine cause la dépression et que dès lors la solution se trouve dans la prise d’antidépresseurs rétablissant ce niveau de serotonine. Aucune étude n’a démontré que le niveau de sérotonine était inférieur à la normale avant que le sujet ne tombe en dépression.

La sérotonine aide également à supporter plus facilement la douleur. Sérotonine et autres molécules impliquées dans la dépression. Le lithium le régulateur de l’humeur le plus couramment utilisé dans le traitement des troubles bipolaires. Il est efficace chez près des trois quart des patients maniaco-dépressifs. Le lithium est un simple élément qui fait partie du groupe des métaux alcalins comprenant aussi le sodium et le potassium avec qui il partage plusieurs propriétés. Le mécanisme par lequel le lithium parvient à amoindrir autant les phases maniaques que les phases dépressives des troubles bipolaires est encore mal connu. Il pourrait altérer le transport du sodium à travers la membrane cellulaire et modifier ainsi la conduction nerveuse. Il pourrait également agir sur un système de second messager dans le neurone post-synaptique.

Le lithium inhiberait l’enzyme chargée de transformer l’inositol phosphate en inositol libre, d'où une accumulation d’inositol phosphate qui pourrait avoir de nombreux effets dans le neurone post-synaptique. La sérotonine…hormone du bonheur? Effets du tabac sur les neurones sérotoninergiques [pdf] L'addiction au tabac : Faites le plein de sérotonine ! - Nutrilife BlogNutrilife Blog. Provenant du latin «ad dictus» ce qui signifie «dire à…», l’addiction est une alchimie fine et délicate. Elle serait liée au sentiment de sérénité et de bien-être que procurent trois mousquetaires, trois systèmes de l’activité cérébrale : dopaminergique, noradrénergique et sérotoninergique.

Situé au cœur de ce qu’on appelle le «circuit de la récompense», le système dopaminergique mémorise les expériences agréables et procure un plaisir intense lorsqu’elles sont vécues. C’est ainsi qu’à chaque instant positif offert par la drogue, une décharge de dopamine (molécule qui assure le passage de l’influx nerveux) engendre une satisfaction de vivre et une grande confiance en soi. Libérant de la dopamine, la drogue stimule le circuit de la récompense et du coup, le cerveau dit au corps « tout va bien ».

Il devient alors plus facile de supporter le stress, la douleur et la faim. Le système noradrénergique rend la drogue intéressante, alléchante, saillante. Pourquoi la rééducation du système sérotoninergique peut être utile à l’aide au sevrage tabagique ? Depuis les années 80, et malgré des données expérimentales contradictoires, les théories neurobiologiques de l’addiction ont accordé un rôle central à la dopamine, et plus généralement au « circuit de la récompense ». Dès la fin des années 90, l’équipe du docteur Tassin a mis en évidence que le système dopaminergique n’intervenait sans doute que secondairement et que la noradrénaline et la sérotonine jouaient un rôle critique dans les processus addictifs (Darracq et al., 1998; Drouin et al, 2002; Auclair et al., 2004).

En 2006, ils ont montré, par une approche pharmacologique, neurochimique, génétique et comportementale chez la souris de laboratoire, que les neurones noradrénergiques et sérotoninergiques se régulent mutuellement et que la prise répétée de drogue d’abus (amphétamines, cocaïne, morphine, alcool…) découple ces deux systèmes qui deviennent alors hyper-réactifs (Salomon et al., 2006; Lanteri et al., 2008). Effets du tabac sur le cerveau. Rééducation du système sérotoninergique dans le processus de sevrage tabagique - Actudis n°2. Actudis n°3 - Addiction, sérotonine et tryptophane. Actudis n°4 - Alcool, violence, sérotonine et Tryptophane.

Tryptophane. Griffonia ou Tryptophane, des antidepresseurs 100% naturels [pdf]