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Mutants/droïdes/blobs

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The Best Intelligence Is Cyborg Intelligence - Alexis C. Madrigal. The best services arise from the combination of machine and human intelligences. Alexis Madrigal A quick pointer to today's A1 New York Times story on a phenomenon we've been following on this blog for the past year: as algorithmic entities explode across the web, humans remain central to their operation. Automation only goes so far and for all Watson's Jeopardy wins, there are still many, many tasks on which computers are terrible and humans are effortlessly amazing.

Like understanding language, say, or knowing what's happening in a photograph. We noted this phenomenon in our work on Google Maps, which has a team of thousands of humans who handcorrect every single map. There is an analogy to be made to one of Google's other impressive projects: Google Translate. The Times story is well worth reading for its catalog of similar operations at other companies like Twitter, Apple, IBM, and some startups. Faccio cose, vedo gente. CReG8d1.jpg (580×515) CReG8a.jpg (613×564) CReG8c.jpg (2317×1549) Pour une sociologie du #troll. Hello folks ! Si vous êtes arrivés ici après avoir écouté l’émission Place de la Toile « Psycho-politique du troll » du 24 mars 2011, vous trouverez dans ce billet un utile complément d’information. Si vous êtes des lecteurs habituels de ce blog ou de celui consacré à la réception de mon livre Les liaisons numériques (Ed. du Seuil), vous y trouverez une bonne synthèse des contenus que vous connaissez sans doute déjà.

Typologie du troll Quatre catégories principales de trolls sont identifiables : 1) le troll « pur » : le modèle de base, utilisateur bête et méchant des listes de diffusion ou des médias sociaux qu’il pourrit de commentaires désobligeants et mal adaptés au contexte d’interaction (ex. reconduire tout au sexe dans un forum de discussion sur la religion ou reconduire tout à la religion dans un forum de discussion sur la psychanalyse…). 2) le troll « hybride » : un utilisateur qui combine son activité de troll avec des habiletés d’autre type. Le trolling : un processus social. Une démocratisation de la vie privée. “Il y a 15 ans, quand on arrivait au bureau, on n’avait aucun contact autre que professionnel. La vie privée restait en dehors du bureau, on ne faisait que travailler.Et c’est d’ailleurs ce que l’école cherche aussi à apprendre aux enfants : à passer du temps sans leurs parents, à faire autre chose que jouer, et apprendre à se concentrer, avec ses rituels à l’entrée, à la sortie, voire ses uniformes…” Cette dichotomie, propre à la bureaucratie moderne, à la révolution industrielle, répondait à un modèle rationnel séparant les sphères professionnelles, et personnelles.

Ceux qui ne faisaient pas que travailler ou étudier, qui ne parvenaient pas à focaliser toute leur attention sur ce qu’on leur demandait de faire, risquaient d’être mal vus, et sanctionnés. Dans les faits, l’inverse est encore plus vrai : les nouvelles technologies ne servent pas tant à ramener du travail à la maison qu’à ramener de la vie privée au travail.