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Le rôle du consommateur vert. « N’oublions pas que dans « pouvoir d’achat », il y a le mot pouvoir : pouvoir de changer la donne, pouvoir de demander aux entreprises des produits plus économes en énergies ou en emballages, pouvoir de choisir notre modèle de société et celui de nos enfants. L’acte d’achat n’est pas neutre ! C’est un acte militant, un acte engagé capable de redonner du sens à la consommation, à la croissance et au progrès technique. » ont écrit Jean-Louis Borloo ministre français de l‘Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire et Nathalie Kosciusko-Morizet secrétaire d’Etat français à l’Ecologie.

On parle de plus en plus de “consom’action” ou consommation responsable qui est un acte citoyen destiné à soutenir ses convictions par l’acte d’achat. Acheter un produit fabriqué en Chine par des enfants est une forme de caution tacite aux conditions de fabrication de ce produit. Les consommateurs en attente de vert. Si l'on ne devait retenir qu'une chose/ de l'enquête Ethicity, menée avec TNS Media Intelligence et Aegis Media Expert en partenariat avec l'Ademe, ce serait que la crise n'a en rien fait oublier le développement durable. Enfin une bonne nouvelle! Pas de krach écolo en vue donc, mais plutôt l'espoir de sortir de la crise en misant, pourquoi pas, sur le vert. Pour preuve, 90 % des Français estiment que la récession économique représente une bonne occasion de revoir nos modes de vie et de consommation. 69% affirment même avoir changé leur comportement pour le développement durable, au cours des douze derniers mois, et 66% déclarent faire des achats responsables, dont 20% régulièrement.

Pascale Merzereau, directrice générale adjointe d'Aegis Media Expert, relève par ailleurs que 78% font attention à ne pas acheter de marques dont ils réprouvent le comportement. Se recentrer sur l'essentiel © Lapie/Fotolia Méthodologie. Une offre confuse. L’attrait de plus en plus croissant des consommateurs pour les produits biologiques et le développement des labels de certification bio ont conduit certains industriels à développer la pratique du greenwashing.

Cette dernière consiste à utiliser des procédés douteux ou le mensonge pour faire passer certains produits pour des articles respectueux de l’environnement. Le type de greenwashing le plus courant est celui du compromis caché où l’article est prétendument écolo dans son utilisation alors que son processus de fabrication est hautement polluant. La question sur le recyclage du produit pose un problème de pollution à cause de la nécessité de déverser des matières chimiques hautement toxiques et nocives pour la santé de l’homme d’une part, mais également pour l’environnement, de l’autre. {*style:<b> Détecter les faux labels </b>*} Certains produits arborent des prétentions écologiques sur leur packaging. L’argumentaire non pertinent tient au fait que sa présence s’avère inutile. Exempe: Les faux labels écologiques. Jungle des labels. Greenwashing: la publicit est-elle bien encadrée? La question de l’éco-blanchiment (ou greenwashing) a été étudiée dans le cadre du Grenelle de l’environnement, notamment pour la création d’un délit spécifique, mais le lobby des publicitaires avait fait prévaloir l’autorégulation sur la pénalisation.

En effet, le Bureau de Vérification de la Publicité (BVP), dont l’origine remonte à 1935, a modifié ses statuts en juin 2008, pour devenir l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP, une association professionnelle qui est régie par la loi 1901) et créer le Conseil Paritaire de la Publicité (le CPP) ainsi que le Jury de Déontologie Publicitaire (JDP). Cette nouvelle structuration présente un progrès et permet de rendre des décisions (non juridictionnelles) sur la conformité des publicités aux règles déontologiques de la profession, sur la base de plaintes des citoyens. Aucune sanction pénale Pour autant, la logique mise en œuvre n’est jamais que celle de l’autorégulation dans le cadre d’une association professionnelle.

Insuffisance du contrôle de la publicité par le BVP. 1) Un organisme interprofessionnel d'autodiscipline juge et partie Le Bureau de Vérification de la Publicité est une association loi 1901 chargée de l'autodiscipline du secteur publicitaire en France. Ceux qui en sont membres édictent les règles déontologiques et en assurent le respect. Notre avis : il s'agit donc d'une structure à la fois juge et partie. Mission du BVP : selon l'article 1 des statuts de l'association, de "mener une action en faveur d'une publicité loyale, véridique et saine dans l'intérêt des professions intéressées, des consommateurs et du public".

Pour cela, il : Élabore des codes de déontologie En assure le respect Objectif non dissimulé de l'autodiscipline : éviter toute réglementation plus contraignante de la part des pouvoirs publics. Notre avis : C'EST REUSSI !! 2) Le financement du BVP par le secteur publicitaire : une bonne idée à garder précieusement Notre avis : MAIS QUELLE BONNE IDEE !! 3) Les membres du BVP : et vive le volontariat ! L'adhérent s'engage à : Publicité : faut-il réformer l'ARPP? « L'ARPP a trois péchés originels : elle n'est pas acceptée des parties prenantes, elle dispose de très peu de moyens et elle ne peut s'auto-saisir. Le temps qu'elle soit saisie (par un tiers), certaines campagnes scandaleuses ont déjà été diffusées », regrette Laurent Terrisse, membre de l'Association pour une communication responsable. « Sur trois ans, les campagnes universellement reconnues comme relevant du greenwashing -Le Chat, Renault et Areva- n'ont pas été condamnées par l'ARPP...En revanche, un garagiste à la Guadeloupe qui fait une publicité limite sur les femmes est jugé avec une rapidité frappante », poursuit le publicitaire.

L'avis est partagé par l'Observatoire indépendant de la publicité (OIP), qui a publié le 28 septembre sur son site un post intitulé « Le JDP [Jury de déontologie publicitaire] adepte du sévéro-laxisme ! Le JDP, une réponse à l'auto-régulation ? Le greenwashing, passé de mode Le greenwashing sévit-il autant que les années précédentes ? ARPP:Les 10 pubs reines. Rédigé par Consoglobe, le 24 Feb 2010, à 15 h 03 min Crée il y a un peu plus d’un an, l’Observatoire Indépendant de la Publicité a rendu publique son "Top 10" des publicités qui ont utilisé de façon abusive l’argument écologique en 2009. Un greenwashing qui, selon ce classement, concerne particulièrement les marques de voiture et de lessive pas aussi "vertes" qu’on pourrait le croire. consoGlobe a passé en revue ce nouveau palmarès.

Selon le bilan 2009 de l’ARPP*, le nombre de messages publicitaires à caractère environnemental a plus que quintuplé en 3 ans, concernant près de 6 % des visuels pubs diffusés. *Bilan 2009 – Publicité et Environnement – réalisé par l’ADEME et par l’ARPP (septembre 2009). **Aston Martin, Autohome, Bavaria, BMW, Dunlop, Fendt, Knaus Center, Mercedes, Opel, Renault (2 visuels), Skoda, Volvo. consoGlobe vous recommande aussi...

RSE=Greenwashing. Concept qui a émergé au tournant des années 1980/1990, la responsabilité sociale et environnementale des entreprises (RSEE) est la nouvelle marotte de nos multinationales. Mais qu’est-ce donc ? Selon la Commission européenne « la responsabilité des entreprises vis-à-vis des effets qu’elles exercent sur la société ». En France, le ministère de l’Ecologie et du Développement durable préfère parler de responsabilité sociétale des entreprises, ce qui revient quasi au même puisque qu’il s’agit pour les compagnies de « prendre en compte les impacts sociaux et environnementaux de leur activité pour adopter les meilleures pratiques possibles et contribuer ainsi à l’amélioration de la société et à la protection de l’environnement ».

En bref, la RSEE est par définition une démarche qui s’appuie sur l’engagement volontaire des entreprises... De biens jolies plaquettes Le reniement de l’ONU De fait, les signataires de ce pacte ne font que très rarement évoluer leurs pratiques.