background preloader

La contamination : mesures - analyses

Facebook Twitter

Radioactivité, évacuations, pertes... où en est le Japon? 23.000 morts et disparus à cause du séisme C'est le douloureux bilan du tsunami qui a frappé le Japon le 11 mars dernier.

Radioactivité, évacuations, pertes... où en est le Japon?

Au total 23.000 personnes sont mortes ou portées disparues après le séisme de magnitude 9 et le tsunami géant. Au moins 150 milliards d'euros de dégâts Fin juin, le gouvernement nippon chiffrait à près de 150 milliards d'euros les dégâts provoqués par le cataclysme, soit l'équivalent de 3,5% du PIB japonais, ce qui en ferait la catastrophe naturelle la plus coûteuse de l'histoire. Un total qui ne comprend pas les conséquences économiques indirectes de ce tsunami, comme les pénuries d'électricité et les perturbations pour l'activité des entreprises notamment automobiles, ni les retombées de l'accident nucléaire. 20 microsievert/ heure, la nouvelle norme autorisée. Le bœuf de Fukushima présente de forts taux de césium. Pour la première fois une très forte contamination au césium a été décelée dans de la viande de bœuf qui viendrait de la préfecture de Fukushima au Japon.

Le bœuf de Fukushima présente de forts taux de césium

Une alerte qui confirme que les zones les plus polluées ne sont pas nécessairement dans la zone interdite des 20 km autour de la centrale accidentée. Selon un communiqué officiel publié samedi 9 juillet, de la viande de bœuf destinée à la consommation, a été enlevée du marché après que l'on se soit rendu compte, qu'elle était fortement contaminée au césium, avec des niveaux de radioactivité plus de six fois supérieur aux normes autorisées au Japon. Japon : gestion des évacuations, radiations... l'alarme. De plus en plus d’experts, de tous horizons, de Greenpeace à l’IRSN, tirent la sonnette d’alarme sur la situation des populations à proximité de la centrale de Fukushima.

Japon : gestion des évacuations, radiations... l'alarme

Photo xtcbz (Flickr) Grave contamination marine révélée par Greenpeace Greenpeace révèle aujourd’hui les résultats des analyses effectuées sur des échantillons marins en provenance de la côte de Fukushima. Le taux de radioactivité constaté dans les algues, pourtant prélevées en dehors des eaux territoriales japonaises (à plus de 22 km des côtes), est 50 fois supérieur à la limite autorisée.

Ces résultats montrent que la contamination se propage sur de longues distances, et que la radioactivité ne diminue pas par dilution ou dispersion comme le prétendent les autorités. Gestion radiologique des territoires contaminés à la suite de l’accident de Fukushima : l’IRSN rend public son rapport d’analyse de la situation. Très tôt, dès le 21 mars, l’IRSN a conclu sur la base de l’observation du déroulement de l’accident que les rejets radioactifs étaient « très importants », et pouvaient être de l’ordre de grandeur d’un dixième de ceux survenus à Tchernobyl.

Gestion radiologique des territoires contaminés à la suite de l’accident de Fukushima : l’IRSN rend public son rapport d’analyse de la situation

Cette appréciation n’a pas été démentie par la suite, et a même été corroborée par les résultats des mesures de la contamination atmosphérique à très longue distance, puis par les estimations du « terme source » retenues par les autorités japonaises. Pendant la période concernée par ces rejets, la météorologie a été globalement favorable, les vents étant principalement dirigés vers l’océan pacifique. 28 jours après l’accident, l’IRSN publiait une première carte proposant une estimation dosimétrique dans les territoires concernés par ces rejets.

L’IRSN rend ainsi public le rapport d’analyse de la situation radiologique au Japon qu’il a établi à cette même date du 16 mai 2011, sur la base des informations publiées par les autorités japonaises. Le territoire interdit autour de la centrale de Fukushima - Crise nucléaire au Japon. La zone d’évacuation des 20 kilomètres autour de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima-Daiichi au Japon est désormais un territoire interdit.

Le territoire interdit autour de la centrale de Fukushima - Crise nucléaire au Japon

Toutes les routes qui y conduisent ont été soigneusement barrées à l’aide de plots en béton et de barrières métalliques. Des policiers sont en outre postés aux barrages situés sur les principales routes d’accès. Ils ne laissent passer que les camions des Forces d’Autodéfense japonaises, de police, de pompiers et de construction, les passagers étant tous protégés des radiations par des combinaisons de protection radiologique et des masques. Zone interdite Un policier surveille l'entrée de la zone rouge à Kawauchi dorénavant totalement interdite. Depuis le 21 avril, le Premier ministre Naoto Kan a transformé la zone d’évacuation en une zone interdite. 835 euros d’amende Aujourd’hui, toute personne repérée à l’intérieur de la zone des 20 kilomètres est passible de 100.000 yens (environ 835 euros) d’amende. 28 chevaux sauvés. Découverte de feuilles de thé radioactives près de Tokyo. Grave contamination marine au Japon révélée par Greenpeace. Map of Radiation Measurements by Greenpeace team.

Slideshare.