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Petite histoire de la BD en poche (Lire en Poche 2016)

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Petite histoire de la BD en poche - L'édition 2016 - Lire En Poche. La Bande dessinée. Une bande dessinée (dénomination communément abrégée en BD ou en bédé) est une forme d'expression artistique, souvent désignée comme le « neuvième art », utilisant une juxtaposition de dessins (ou d'autres types d'images fixes, mais pas uniquement photographiques), articulés en séquences narratives et le plus souvent accompagnés de textes (narrations, dialogues, onomatopées).

La Bande dessinée

Will Eisner, un des plus grands auteurs de bande dessinée, l'a définie (avant l'émergence d'Internet) comme « la principale application de l'art séquentiel au support papier »[1]. La bande dessinée peut désigner, selon le contexte, la forme d'expression, c'est-à-dire la technique en tant que telle, mais aussi le médium qui supporte la bande dessinée (livres de différentes formes, support numérique).

Son origine est attribuée à Rodolphe Töpffer au XIXe siècle. Richard Felton Outcault avec The Yellow Kid est également un des précurseurs du genre. L'invention de la Bande Dessinée. Rodolphe Töpffer. Rodolphe Töpffer (ou Toepffer), né à Genève le 31 janvier ou le 1er février 1799 et mort dans cette même ville le 8 juin 1846, est un pédagogue, écrivain, politicien et auteur de bande dessinée suisse, considéré comme le créateur et le premier théoricien de cet art.

Rodolphe Töpffer

Biographie[modifier | modifier le code] Rodolphe Töpffer, statue à Genève. Rodolphe Töpffer naît dans la maison familiale dite de la « bourse française » près de la cathédrale Saint-Pierre de Genève. Il est le fils de l'artiste peintre et caricaturiste réputé[1] Wolfgang Adam Toepffer, qui lui communique le goût de la satire et de l'observation. Il voyage en Savoie, à Annecy, après la restauration.

Durant les années 1830 et 1840, il écrit différents ouvrages et acquiert une certaine réputation dans le milieu intellectuel genevois ; il partage son temps entre ses élèves et les cénacles littéraires de la ville. À partir de 1843, sa santé se dégrade de plus en plus et il est contraint de renoncer à l'enseignement en mars 1845. Premier album : Gala de Gaffes. Gala de gaffes Il faudra attendre 1963 pour que le "premier" album véritable de Gaston voit le jour.

Premier album : Gala de Gaffes

Il s'agit bien d'un album cartonné, avec le dos rond, cher au éditions Dupuis jusqu'en 1978 (environ). Le titre est écrit de haut en bas sur la tranche arrondie, ce qui rend difficile la lecture du titre, mais permet de reconnaître à coup sûr une BD Dupuis dans une bibliothèque. Bien qu'il s'agisse d'un véritable album, son format est spécial et unique pour l'époque. Gare aux gaffes. Gaffes à gogo. Gaffes en gros. Gaffes d'un gars gonflé. L’ Histoire du Comic Book : Des origines à 1954. Jean-Paul Jennequin est le spécialiste, en France, de la bande dessinée anglo-saxonne et plus particulièrement des comics.

L’ Histoire du Comic Book : Des origines à 1954

Ce livre, qui ne faillit pas à la réputation de son auteur, était de ce fait attendu, d’autant qu’il surgit dans un désert éditorial francophone quasi-complet, pour qui s’intéresse à l’histoire de la bande dessinée américaine, sans lire de revues spécialisées (comme les excellentes Scarce ou Back-up par exemple). Les origines du comic book remonte aux années 30, mais J. -P. Jennequin sait nous en présenter de façon concise les antécédents, de l’apparition des strips dans les journaux et leurs suppléments dominicaux, en passant par les phénomènes éditoriaux des « dime novels » ou des « pulps ».

Pour ce premier volume, la limite de 1954 a été fixée par l’apparition emblématique du « comics code », établi et adopté par les éditeurs, suite à la campagne rageusement médiatique menée par le psychiatre Fredric Wertham. Qu'est-ce que le manga ? Magasin de mangas au Japon en 2004.

Qu'est-ce que le manga ?

Un manga (漫画?) Est une bande dessinée japonaise. Le mot « manga » est par ailleurs parfois utilisé pour désigner, par extension, une bande dessinée non japonaise respectant les codes des productions populaires japonaises ou pour nommer, par métonymie, d'autres produits visuels rappelant certaines de ces bandes dessinées (dessins animés, style graphique, etc.). Les mangas traduits en langue française se lisent généralement dans le sens d'origine (de droite à gauche). En raison du rythme élevé de parution, la plupart des mangas sont dessinés en noir et blanc.

Les deux premiers pays les plus consommateurs de mangas sont le Japon et la France[1],[2],[3],[4],[5]. La personne réalisant des mangas est appelée mangaka. Étymologie[modifier | modifier le code] Il ne prend le sens précis de « bande dessinée » qu'au cours du XXe siècle, avec l'introduction de celle-ci au Japon. "Histoire d'Albert" par Rodolphe Töpffer. "Little Nemo" par Windsor McCay.