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Identité numérique

Facebook Twitter

"Comment les réseaux sociaux chamboulent les usages sur le web" Interrogé par l'AFP (article consultable notamment ici ou là), je reproduis, en le développant un peu, l'argumentaire de cet entretien. Verbatim 1 : Les jardins fermés. "les écosystèmes fermés de type Facebook ou Apple prennent de plus en plus de place au détriment du web +ouvert+, ils focalisent l'attention et ramènent tout à eux" Facebook est un écosystème qui ne peut exister que s'il est fermé. Comme Google, il est bâti sur une économie de l'attention, mais à la différence de Google qui ne peut croitre que sur des interactions externes (nombre de sites auxquels il donne accès par exemple), Facebook ne peut croître que sur des interactions internes.

Verbatim 2 : Effondrement de la valeur symbolique. "Si on a 400 amis sur Facebook, on va envoyer 400 cartes de voeux en un clic", renchérit Olivier Ertzscheid, universitaire spécialiste de l'internet et maître de conférences à Nantes. Sur Facebook, on constate un double phénomène qui pourrait devenir rapidement préoccupant. Verbatim 3. Lire à l’heure des écrans, par Kevin Kelly.

Lire d'une manière entièrement nouvelle "Reading in a Whole New Way", Kevin Kelly. Traduction Hubert Guillaud avec l'aide d'Alain Pierrot et Julien Austruy (Participez à l'amélioration de la traduction, pour ceux qui le souhaitent). L'Amérique a été fondée sur la parole écrite. Ses racines trouvent leur source dans des documents tels que la Constitution, la Déclaration d'Indépendance et, indirectement, la Bible.

Le succès du pays a longtemps dépendu du niveau élevé d'alphabétisation, de la liberté de la presse, de l'allégeance à l'État de Droit (basé sur des lois et donc des documents écrits) et d'une langue commune à tout un continent. Mais la lecture et l'écriture, comme toutes les technologies, sont dynamiques. Après l'arrivée de l'imprimerie par Gutenberg vers 1440, la production massive de livres a changé la façon dont les gens lisaient et écrivaient. Aujourd'hui, quelque 4,5 milliards d'écrans numériques illuminent nos vies. Mais cela n'est pas de la lecture de livre. Kevin Kelly. La mort à l’heure des réseaux. La lecture de la semaine, il s’agit d’un entretien paru dans la revue américaine The Atlantic, entretien avec un philosophe australien du nom de Patrick Stokes, auteur d’un récent travail de recherche sur la mort dans les réseaux.

Le titre du papier : "Comment Facebook permet de vivre après la mort, enfin en partie". Je n’ai traduit que des extraits de cet entretien. "Mon point de départ pour penser cette question m’est venu de Facebook. Facebook propose sur la droite de notre profil des gens que nous sommes supposés connaître, et dans la liste des suggestions qui me sont faites, il y a au moins deux personnes qui nous ont quittés – Facebook sait que ces gens sont morts, et inscrit donc une petite mention qui indique "en mémoire de", le profil concerné étant transformé en une page mémorial. Image : sur Facebook, les morts ne meurent jamais vraiment tout à fait. Selon Patrick Stokes, ces pages mémorial de Facebook peuvent aider au deuil. Xavier de la Porte. How Facebook Lets You Live Forever. Our mourning rituals are being adapted to -- and evolving because of -- our strangely persistent online personas.

In this interview, a philosopher tries to make sense of death on the Internet. Think of how rich and deeply personal your online persona has become. Now think of what will happen to it when you die. Until very recently, this question used to feel unusual or irrelevant for all but a tiny, ultrawired slice of the population.

In a New York Times Magazine feature about online death last year, Rob Walker noted, "For most of us, the fate of tweets and status updates and the like may seem trivial. " But in the 15 months between then and now, the question of online death has become inescapable: thousands of Facebook users die each day. Facebook's new Timeline begins with one's birth. Already, the service allows grieving loved ones to "memorialize" user profiles. But what does that really mean? Stokes: Oh there are plenty of them. How do these Facebook profiles help the bereaved?

» 19,000 Facebook Users Die Each Day. Here is How FB’s Memorialization Mode Works Death Reference Desk. 5Feb 2012 The Facebook Show On The Media, WNYC Public Radio (February 03, 2012) An Austrian man who got Facebook to give him everything they had on him, a writer whose rapist friended her on Facebook, the value of a “Like.”Living Online After Death Faces Nebraska Legal Battle BBC News (January 31, 2012) WNYC’s On the Media radio program dedicated this entire week’s show to Facebook and its users. Per usual, it was an excellent set of stories.

I was a little surprised, however, that the program didn’t discuss what happens when Facebook users die. So let me pick-up that storyline. Let’s roll out some numbers. By comparison, 1500 people die every day across England, Scotland and Wales. I was already thinking this week about death and Facebook since a handful of American states are either drafting legislation to enable next-of-kin access to social media accounts, and/or the laws have already been enacted.