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Les économistes savent-ils compter ?

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Un choc de compétitivité pour les actionnaires ?, par Laurent Cordonnier. Le premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé, mardi 6 novembre, une réduction de la fiscalité des entreprises de l’ordre de 20 milliards d’euros par an, par l’instauration d’un « crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi ».

Un choc de compétitivité pour les actionnaires ?, par Laurent Cordonnier

La mesure, adoptée à l’issue d’un séminaire gouvernemental, sera financée à parts égales par des hausses de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et par des coupes supplémentaires dans les dépenses publiques. Il s’agit de la mesure phare prise par le gouvernement suite au rapport remis la veille par Louis Gallois, commissaire général à l’investissement (1). Reprenant l’essentiel des propositions du rapport concernant les mesures destinées à améliorer la compétitivité dite « hors coût », le gouvernement a choisi de s’en écarter sensiblement concernant le volet « compétitivité coût » : ce sera une baisse d’impôt sur les bénéfices des sociétés, plutôt qu’une baisse des charges patronales.

Peut-on encore enseigner l'économie depuis la crise ? Jean-Paul Betbèze, président de Betbèze conseil et conseiller senior au Crédit agricole. Diplômée de Sciences Po Paris, elle a travaillé à ABC News et CNBC.

Jean-Paul Betbèze, président de Betbèze conseil et conseiller senior au Crédit agricole

Auteur de reportages pour France 2 et de l’ouvrage "DSK au FMI, enquête sur une renaissance" (Seuil), elle rejoint FRANCE 24 en 2006. Éditoriaux – Les éditorialistes du Point. Le blog de Bruno Colmant. Depuis plusieurs mois, un sentiment se diffuse dans toute l’économie européenne : c’est la fatigue de la crise et de l’austérité.

Le blog de Bruno Colmant

Plus personne ne comprend le bien-fondé de cette rigidification budgétaire qui accable certains pays en souffrance de croissance. Chacun s’interroge sur le risque de la combinaison d’une monnaie forte et d’une austérité qui accroît les inégalités et saccage l’emploi. Dans certains pays du Sud, des millions de jeunes renouent avec une vague de pauvreté héritée des années trente. Même les dirigeants s’en émeuvent : le Président du Parlement européen parle de l’état « lamentable » de l’Union européenne. Une connaissance sommaire de la science économique apprend que l'austérité et la contraction monétaire aggravent les crises. Dans un stupéfiant revirement idéologique, le FMI suggère d'ailleurs d'étaler dorénavant les efforts budgétaires sur plusieurs années. En effet, le piège économique se referme inexorablement dans la zone euro. Les économistes à gages sur la sellette, par Renaud Lambert.

On appelle cela l’« effet Dracula » : à l’instar du célèbre vampire des Carpates, les arrangements illégitimes ne résisteraient pas à leur exposition au grand jour.

Les économistes à gages sur la sellette, par Renaud Lambert

Ainsi, la révélation en 1998 de l’Accord multilatéral sur l’investissement (AMI), négocié secrètement pour accentuer la libéralisation économique, avait conduit à sa désintégration. Cette fois, la controverse concerne la collusion entre économistes et institutions financières. Nombre d’universitaires invités par les médias pour éclairer le débat public, mais aussi de chercheurs appointés comme conseillers par les gouvernements, sont en effet rétribués par des banques ou de grandes entreprises.

Un expert peut-il, « en toute indépendance », prôner la dérégulation financière quand il occupe simultanément un poste d’administrateur d’un fonds d’investissement ? Ces liaisons dangereuses, sources de conflits d’intérêts, ne sont pas secrètes. Quand 2 + 2 = 5 3 novembre 2011. . — Qu’est-ce qui vous a fait croire le contraire ? Podcast: Les économistes savent-ils compter ? - Idées. Sans être ce qu’on appelle un geek, je me débrouille plutôt pas mal avec les nouveaux outils nés de l’informatique et du numérique.

Podcast: Les économistes savent-ils compter ? - Idées

Traitement de texte, réseaux sociaux, power point, téléchargement en MP3 : rien de flamboyant mais niveau correct. Par contre, ne me parlez pas d’Excel, ce logiciel censé vous aider à créer des tableaux en deux coups de cuillère à pot : j’ai essayé…j’ai renoncé ! C’est la raison pour laquelle je ne jetterai la pierre ni à Carmen Reinhart, ni à Kenneth Rogoff.

Deux pointures de la science économique, professeurs à Harvard, auteurs d’un article il y a 3 ans dans lequel ils démontraient qu’au-delà d’un certain seuil d’endettement, le taux de croissance d’un pays connaît une baisse significative. Article abondamment utilisé depuis pour justifier les politiques d’austérité. Jean-Paul Betbèze, Laurent Cordonnier et Arthur Jatteau OW © Radio France Mais « les économistes savent-ils compter ? Suivez-nous aussi sur :