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Peut-on encore croire dur comme fer à la sidérurgie française ?

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Les petites fleurs, les petits oiseaux et les millions d’emplois. Parfois, un simple chiffre déflagre dans la vie politique comme un orage dans un ciel serein. Trois millions. Dans ce pays, 3 millions de femmes et d’hommes ne travaillent pas, pas même à temps partiel. Il n’y a aucune autre urgence, il n’y a aucune autre obligation qui tienne devant celle-là : redonner du travail à ces 3 millions-là.

Pour eux, pour eux surtout, le changement, ce doit être maintenant. Depuis six mois, et c’est à son honneur, Arnaud Montebourg court la France en tentant d’éteindre des feux qui se multiplient. Les plans sociaux s’enchaînent contre lesquels, une fois les caméras éteintes, il ne peut rien. Les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, le recyclage, la gestion durable des ressources naturelles… autant de secteurs d’avenir que le manque d’investissement chronique et la faiblesse de la recherche ne permettent pas de développer en France.

L’Allemagne, les Etats-Unis, la Chine, le Danemark sont les leaders de ce marché. Cercle Cyclope - Accueil. Les billets du jour - Les chroniques de Philippe CHALMIN. Féderation Metallurgie. Podcast - Peut-on encore croire dur comme fer à la sidérurgie française ? - Idées. Aujourd’hui Florange. Hier Gandrange. Avant-hier Longwy. On pourrait croire que l’histoire de la sidérurgie lorraine a une fâcheuse tendance à se répéter, jamais pour le meilleur, toujours pour le pire, la région semblant porter sur ses seules épaules la malédiction de l’acier français. La semaine dernière, Arcelor Mittal décidait donc de l’arrêt définitif de ses 2 hauts fourneaux à Florange, mettant ainsi un terme à ce que l’on appelle la filière liquide (c'est-à-dire la transformation du minerai en acier).Pour les 629 salariés menacés de perdre leur emploi, il ne reste plus guère d’espoir.

Le gouvernement a 2 mois, jusqu’au 1er décembre, pour trouver un repreneur. Mais qui voudrait d’un site a moitié complet (Mittal conservant l’autre moitié) Même les plus optimistes n’y croient guère, c’est dire… Philippe Martinez, Philippe Chalmin et François-Michel Lambert J-C Francis © Radio France Est-ce à dire que l’ensemble de la filière sidérurgique française est aujourd’hui condamnée ?