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06/06 - 12/06

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PIPA : le projet US pour bloquer le piratage en ligne où qu'il soit. La question de la territorialité des sites a toujours été épineuse. Elle revient à se demander de quel droit relève tel contenu web, à lui attribuer une sorte de nationalité. Les critères sont multiples et peuvent se référer à la langue du site, aux devises monétaires qui y sont mentionnées, au lieu de stockage, mais également au pays où sont domiciliées ceux qui se prétendent victimes.

Le Monde indique dans son édition d’hier que les États-Unis souhaitent bousculer totalement ces règles avec une solution brutale : étendre « leur juridiction », c'est-à-dire leur compétence juridictionnelle à tous les sites localisés à l’étranger (« nondomestic domain name »). Qu’ils soient mexicains, polonais, français ou russes, peu leur importe. Dès lors que des contenus contrefaits s’y trouveront et heurteront les intérêts des sociétés américaines, une procédure de blocage pourra s’engager. Tout bloquer chez tous les intermédiaires Tailler en pièce les DNS. Musique en ligne : la Spedidam critique Hadopi et le manque de rémunération des artistes. « Musique en ligne : avec ou sans Hadopi, les artistes ne perçoivent aucune rémunération. » Voilà comment la SPEDIDAM, la Société de perception et de distribution des droits des artistes-interprètes, titre son communiqué de presse envoyé il y a quelques heures à peine.

Véritable pamphlet envers les maisons de production et envers l'Hadopi, le texte s’attaque en particulier aux rémunérations quasi nulles des artistes sur les ventes de leur musique sur Internet… En effet, selon la Spedidam, « l’artiste doit se contenter d’un seul cachet forfaitaire au moment de l’enregistrement et puis… plus rien, quelle que soit la valeur de l'utilisation du titre ou de l’album. Concrètement, un guitariste, un batteur, un bassiste, aussi créatif soit-il, recevra une centaine d’euros pour solde de tout compte et cela même si l’enregistrement remporte un vrai succès et génère d’importants revenus sur internet. » Un problème évident d'équité Hadopi, inutile sur tous les fronts pour l'UFC Nil Sanyas.

Deezer, iCloud, Google… la musique en ligne, ça va se payer ! - Nouvelles technos. Ce que signifie le bras de fer entre Universal et Deezer. Universal Music vient de porter plainte contre Deezer, qui exploite depuis janvier son catalogue dans le cadre de son service gratuit, alors que le contrat avec la maison de disques a expiré. Universal menace de lui couper l'accès à son catalogue, sauf dans les offres payantes du site. Au-delà des purs aspects juridiques du dossier, il y a bien un désaccord sur le fond, relatif au modèle du streaming gratuit. Les conséquences sont significatives pour le marché et les usages de la musique en ligne, et bien sûr pour les consommateurs. Deezer et Universal, deux acteurs qui "font" le marché Si Deezer va mal, c'est tout le streaming légal qui est aphone.

Et ce qu'Universal veut, Universal l'obtient. Universal est le premier producteur de disques en France, et le numéro un de la musique numérique avec 35% de part de marché. De son côté Deezer aussi fait le poids, avec 90% de part de marché dans le streaming en France selon Universal. Pourquoi cet acharnement sur le streaming gratuit. Musique en ligne/Deezer en quête de fonds, étudie une IPO-Presse. Deezer : Universal porte plainte contre le site de musique gratuite en ligne. Deezer et Universal music : Clash sur menace de retrait - So_cult’ - ElectronLibre. Spotify trouve un accord de licence avec Universal Music. iTunes Match : pas avant 2012 en Europe ? Si vous attendez avec impatience iTunes Match, mieux vaut prendre votre mal en patience. En Europe, les négociations ont à peine commencé si l'on en croit le Telegraph, et elles devraient être très très longues. Rappelons que ce service facturé 24,99 $ par an scanne votre bibliothèque iTunes puis remplace vos morceaux par des versions AAC à 256 kbits/s sans DRM s'ils font partie du catalogue de plus de 18 millions de chansons de l'iTunes Store.

Selon le Telegraph, personne dans l'industrie outre-Manche ne s'attend à un lancement avant le premier trimestre 2012. Sachant que les Anglais sont souvent les premiers servis au niveau européen notamment en ce qui concerne iTunes, iTunes Match arrivera au mieux en même temps dans l'Hexagone. Aux Etats-Unis, ce service sera lancé cet automne. La société iCloud attaque Apple en justice. iCloud brouille les cartes. En annonçant iCloud et ce qu'il était capable de faire, Apple a réussi encore une fois à surprendre pas mal de monde et à brouiller les cartes par rapport aux services que ses concurrents s'étaient précipités de mettre en place avant son lancement.Commençons par résumer la vision de ce système par Apple. Il se veut un lien entre tous les ordinateurs et terminaux iOS détenus au sein d'une famille, s'assurant de leur synchronisation, dans une certaine mesure de leur sauvegarde.

Il s'agit donc d'une sorte de hub numérique venant chapeauter tous ces appareils de là-haut, dans les nuages.Sa grande force est certainement sa simplicité d'utilisation, pas de configuration compliquée, et sa gratuité, même si elle sera relative étant donné que 5 Go de données ne représentent pas grand-chose.Le seul service payant qui lui est attaché est iTunes Match.

Apple : l'iCloud alimenté au charbon. Après les services lancés par Google et Amazon, la nouvelle offre « iCloud » permettra aux clients d'Apple de stocker leur musique sur internet et de l'écouter où qu'ils soient, sans avoir à la stocker sur leur ordinateur. Ces services de «cloud computing» (informatique en nuage) se développent également pour d'autres données (contenus, images, etc) et sont en passe de révolutionner leur utilisation ainsi que celle des logiciels informatiques. Une dématérialisation qui a cependant un coût énergétique et environnemental plus ou moins élevé selon les entreprises. A l'échelle mondiale, les data centers consomment 1,5 à 2% de la demande totale d'énergie, indique Greenpeace dans son rapport « How dirty is your data? » publié en avril dernier. Yahoo bien noté Yahoo arrive en tête du classement pour sa politique de mix énergétique : l'entreprise a ouvert en septembre 2010 un data center près des chutes du Niagara, fonctionnant avec 30% d'électricité issue d'une centrale hydraulique.

Apple : du nuage, du Lion, et des petits oiseaux qui volent. L'évènement était attendu par tous les gagas d'Apple et les trafiquants d'organes du monde : la Worldwide Developer Conference cru 2011 s'est tenue ce soir à San Francisco. Autant vous le dire, on n'y était pas, même pas en stream, donc on va faire une confiance aveugle à nos confrères d' Engadget , de Techcrunch et de la Charente Libre . La conférence a commencé par l'entrée sur scène très applaudie de Steve Jobs et d'une photo de lion (et aussi du logo du système d'exploitation mobile iOS 5 et d'un nuage, qu'on a d'abord pris pour une nouvelle app' météo). Renseignements pris, le fauve fait référence au nouveau système d'exploitation d'Apple, Mac OS X Lion, qui sera uniquement disponible via le Mac App Store dont on parle plus bas.

L'occasion rêvée de partager la version hollandaise d' Hakuna Matata : Le saviez-vous ? Apple compte 54 millions d'utilisateurs de Mac dans le monde, et 73% des ordinateurs vendus aujourd'hui par la marque sont des portables. This is not the iCloud I was looking for. Today, Apple announced two new music services: iTunes in the Cloud that will let you download your purchased music to any of your Apple devices and iTunes Match that will let you put all of your ripped CDs into the cloud so it can be sent to any of your Apple devices. With these two services Apple has leapfrogged both Amazon’s and Google’s most recent cloud offerings. Unlike Amazon and Google’s cloud music services that require you to upload each track you own to the cloud, iTunes Match can check to see if Apple already knows about your tracks and if so, bypass the lengthy upload.

Uploading my modest collection of 7,500 tracks to Google Music took about 3 days. Steve Jobs says this will take ‘minutes’. Although I was happy to see Apple push cloud music forward, I think that Apple (along with Amazon and Google) are going down the wrong path. Photo by ChrisM70 I’m done ‘buying’ music – the best music value is the music subscription service. Like this: Like Loading... iCloud blanchit des fichiers pirates : la rédemption, par Apple ActuaLitté. Légaliser ce qui a été piraté. L'idée fait de plus en plus de chemin, au point d'en devenir un possible modèle économique dans l'environnement numérique.

Après tout, si une oeuvre contrefaite peut, par l'opération d'un passage devant le tiroir-caisse, devenir tout à fait légal, pourquoi pas ? L'idée n'est pas vraiment inédite, mais chez Apple, avec iCloud, elle vient de prendre une toute nouvelle dimension. Le manga précurseur... Rappelons-nous simplement l'idée assez géniale d'un mangaka qui proposait la solution suivante. Puisque sa solution permet de monétiser les oeuvres, pourquoi ne pas lui faire jouer un rôle égalisateur ? « Attendu que le créateur de la plateforme obtient de l'ayant droit son accord pour la mise en ligne, alors le créateur renonce à la contrefaçon. Il est né le divin enfant ! Que dire d'une pareille alternative ? Sources : , , , Pour approfondir. CD : le coup de grâce de Steve Jobs, Editoriaux. Le CD est mort, vive la musique. Disons-le tout net: le CD est condamné.

Abandonné au profit du seul disque... dur. Ce qui n'a d'ailleurs pas l'air d'émouvoir l'amateur de musique. Aujourd'hui, la sono mondiale est à portée de clic. Dématérialisée. Reconstituée en nuages. Question de poésie. Un véritable bouleversement, qui permet à chacun de faire la pluie et le beau temps. Changement de comportements, nouveau vocabulaire. D'autres formats font donc leur apparition. Ces initiatives ne sont que quelques gouttes d'eau dans l'océan numérique. Le marché du CD a perdu 62 % de sa valeur en huit ans Le monde de la musique balance entre mutation, transition et confusion. Colonel Reyel, actuellement en tête des classements, est un cas d'école. Autre nouveauté: l'apéro musical. Il existe même un Graal musical: le 33-tours! Et la musique dans tout ça? Face à des auditeurs papillonnants, les artistes développent des projets musicaux à la cohérence aussi forte que du papier glu.

Enquête ouverte sur la distribution de musique. La commission de la concurrence (Comco) soupçonne notamment des entraves aux importations parallèles de musique ainsi que des règles discriminatoires pour le hit-parade suisse. Une enquête préalable, ouverte le 24 mars dernier, a décelé des indices selon lesquels l'IFPI-Suisse et ses membres auraient eu des pratiques restrictives sur les importations parallèles de certains supports musicaux comme des CD, a indiqué mardi la Comco dans un communiqué. Il s'agit d'examiner si les grands labels EMI, Universal, Sony Music et Warner, membres de l'IFPI, s'entendent pour ne pas se faire mutuellement concurrence sur le marché suisse.

L'enquête devra aussi déterminer quel est le dommage subi par les distributeurs et importateurs concurrents ainsi que les consommateurs. Hit-parade pas représentatif L'enquête ouverte par la Comco découle d'une plainte déposée par l'intermédiaire musical digital iMusician, non membre de l'IFPI, qui représente plusieurs sociétés. Radios mécontentes (ats) Deezer like – 15 sites pour écouter de la musique en ligne gratuitement et même plus. Start-up de la semaine: Yuuby, plateforme sociale de contenus liés à la musique. Lancé il y a mois, Yuuby est un outil de recherche et de partage de contenus du web autour de l’univers de la musique. La plateforme permet de trouver et regrouper facilement: musique, vidéos, photos ou actus disponibles sur iTunes, SoundCloud, Youtube, Flickr, Wikipédia, Google News… L’idée première est évidemment de partager les contenus entre fans de tel ou tel artiste et d’engager des discussions affinitaires.

Dès qu’un utilisateur a renseigné ses goûts musicaux, il reçoit régulièrement des notifications par e-mail sur les dernières publications ou news liées à ses artistes favoris. Partant du constat que la dimension sociale de sites comme Last Fm ou MySpace n’est pas poussée à bout, les jeunes créateurs français de Yuuby ambitionnent ni plus ni moins de créer une sorte de Facebook de la musique. Le site est disponible dès le départ dans des dizaines de langues. Sans complexe ! Le modèle de Yuuby repose essentiellement sur l’affiliation.

Sous-titrage: « Flicre » = Flickr… Vers la fin de la musique dans les bibliothèques ? Le secteur de la musique est en continuelle évolution. D’un côté, les singles (CD) tendent à disparaître et les albums (CD) n’en ont plus pour longtemps. De l’autre, les disquaires spécialisés disparaissent les uns après les autres (de 3000 fin 1970, ils sont aujourd’hui 250), au point de créer une fête des disquaires. Enfin, la musique disparaît aussi des bibliothèques, à en croire le cri d’alarme lancé par l’ACIM, l’Association pour la Coopération des professionnels de l’Information Musicale. Xavier Galaup, le président de cette association, s’est ainsi attelé ces derniers mois à rédiger un texte expliquant la situation actuelle. Et à l’en croire, la musique dans les médiathèques suit la même route que les disquaires. Or contrairement à ces derniers, la question économique n’est pas le centre du problème.

La mort de la diversité en ligne de mire Des médiathèques sans division musicale De plus, les médiathèques font aussi office d’archives et de lieux de mémoires. Nil Sanyas. Les alternatives au format MP3 - Musique - Culture. Face au légendaire MP3, de nouveaux formats débarquent sur les sites de téléchargement légal. Du plus compatible au plus audiophile. On change de disque? Il fêtera bientôt ses 20 ans! Imaginé en 1992, le format MP3 a révolutionné l’industrie musicale et notre manière de consommer la musique. Mais la célèbre extension n’a jamais eu très bonne réputation. Pour la frime "Tout dépend de l’usage que vous en faites, tempère Jean Vanderdonckt, professeur à l'UCL. Sans oublier que la qualité apportée par ces nouveaux types de fichiers n’est pas forcément perceptible par le grand public. Dépassé, le MP3? Le pionnier des fichiers audio numériques ferait-il encore le poids face à cette armada de nouveaux formats?

"Je pense sincèrement que le MP3, le MP4 et leurs successeurs restent les fichiers audio de l’avenir. P20RIS : 20 arrondissements, 20 artistes. Etat de la musique en ligne: présent et futur. Sur le site Cool Infographics, je suis tombée sur cette infographie de l’état actuel et à venir du marché de la musique en ligne, réalisé par 3GM.hu, solution de streaming en marque blanche. Ils ont récupéré les habitudes de consommation, streaming compris pour procéder à cette analyse des comportements. L’auteur de cet l’article expliquait qu’il il avait beaucoup de mal à croire que 85% de l’écoute de la musique provient encore de la radio alors que lui écoute tout de son iPhone.

Mais comme l’indiquait Benoit Tersiguel dans sa dernière minute Geek, tous les téléphones mobiles ne sont pas des iPhones – L’iPhone représente environ 30% des téléphones vendus en France…Ils ont également mis en avant les (quelques) différences mondiales/locales dans les artistes écoutés. Vous pouvez retrouver cet article sur le site Illustration photo: “We want more”