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Politique et économie

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La crise grecque a du bon. Aster-Oid - Flickr - CC Péril sur la maison Europe, les cocos. La gentry de la finance anglo-saxonne a décidé d’attaquer la Grèce. Et elle n’y va pas de main de main morte, foutrebleu. Le marché du grec-frites-salade-oignons est au plus mal. Le cours de la moussaka pique du nez, la feta fait du yoyo, le premier ministre Papandréou se pochtronne à l’ouzo frelaté.

Pire, en manque chronique de drachmes (l’ancien nom de l’euro), la Grèce risque de ne pas avoir les moyens de s’offrir les délectables Rafale et exquises frégates multimissions (FREMM) aimablement proposés par les industriels français. 12% de déficit en Grèce, 11% aux USA Bref, ça sent le sapin au pays des oliviers. A qui profite le crime ?

Qui sont les donneurs de leçon de la Grèce, au fait ? Plan de relance de rêve pour l'industrie La bonne nouvelle de l’histoire, c’est que nos amis financiers, lassés de cogner la seule Grèce, se sont aussi attaqués à l’euro. Attaque du DSK géant Du même auteur. Amis allemands, il est temps de venir en aide aux Grecs. Chers amis allemands, l'avenir de l'Europe dépend plus que jamais de vous. Mais l'attitude qui domine actuellement dans votre pays à propos de la crise grecque parait très dangereuse : elle risque de transformer une alerte, sérieuse mais a priori limitée, en une crise grave tant sur le plan économique que politique. Une crise qui serait d'ailleurs dommageable au premier chef pour l'économie allemande très dépendante de ses exportations vers le reste de l'Europe.

De quoi s'agit-il ? Quand un Etat se trouve dans la situation de la Grèce, il s'adresse d'habitude au Fonds monétaire international. Mais nous avons demandé aux Grecs de ne pas le faire. Mais pour l'instant, rien n'est moins sûr. Risque d'explosion sociale Avec au bout du compte le risque d'une explosion sociale et d'une victoire des spéculateurs entraînant par contagion la chute du Portugal puis de l'Espagne… Pourquoi jouons-nous dans cette affaire un jeu aussi dangereux ? Vous êtes responsables de la crise aussi ! Après la Grèce, la France ? La France pourrait perdre son « triple A », la note maximale dont peut bénéficier un pays, ce qui lui permet d’obtenir des conditions de financement de sa dette particulièrement favorables. C’est l’agence de notation Fitch (filiale anglo-saxonne d’un groupe français) qui a brandi aujourd’hui cette menace inattendue.

Pour Fitch, « les pays dotés de notes de crédit élevées doivent faire état de plans de consolidation budgétaire plus crédibles et plus robustes en 2010 pour soutenir la confiance dans la robustesse de leurs finances publiques à moyen terme et dans leurs engagements d'inflation basse et stable ». Cette mise en garde obéit a priori à une certaine logique, vu la dégradation rapide de la dette publique française. Cela étant, elle est quelque en contradiction avec une étude d’une autre agence de notation, Moody’s, parue il y a un an, et qui plaçait la France parmi les débiteurs les plus solides de la planète (lire mon article). La gauche entre l'Agence Fitch et les classes moyennes de Grèce. Rions un peu: comment Mélenchon a mis Aphatie K.O. sur les retra.