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Finance

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Analyse Financière - Pascal Quiry - HEC Paris (video) - Téléchargez du contenu gratuit de HEC Paris sur iTunes. Vive les réserves obligatoires. - Billets de cent dollars.

Vive les réserves obligatoires

Nicky Loh / Reuters - Parmi les causes de la crise financière de 2007/2008 tout le monde s’accorde à reconnaître l’importance du rôle joué par Bâle II, le dispositif prudentiel des banques. Dans ses exigences, Bâle II ne tenait pas compte des effets globaux des comportements individuels des banques. Celles-ci, tout en respectant individuellement la réglementation, pouvaient donc prendre toujours plus de risques en les cédant sur les marchés… jusqu’à provoquer la crise systémique que l’on sait. De plus Bâle II comportait, sans aucun correctif, des éléments de réglementation qui pouvaient amplifier le caractère cyclique des économies.

Les recommandations du Comité de Bâle du 12 septembre 2010, appelées Bâle III, ne sont pas retombées dans ce travers. Publicité Il y a confusion des genres C’est ignorer le rôle des banques centrales, dont la deuxième mission, à côté de la lutte contre l’inflation, est d’assurer la robustesse du système bancaire. Diogène. Les banques n'ont pas besoin de plus de capitaux, mais de mieux gérer les risques. Tout le monde vous le dira (enfin, mis à part les banquiers et certains de leurs défenseurs): il existe bel et bien un moyen infaillible de rendre le système financier mondial plus sûr —obliger les banques à augmenter leurs réserves de capitaux.

Les banques n'ont pas besoin de plus de capitaux, mais de mieux gérer les risques

Mais considérer comme une panacée les exigences de fonds propres plus strictes, c'est s'exposer à un risque. Souvenez-vous des crises d'hier (la crise financière de 2008, par exemple) et d'aujourd'hui (la peur de voir un défaut de paiement grec mettre le feu aux poudres et précipiter les faillites de banques, notamment en France). Aurions-nous pu les éviter si les banques avaient disposé de plus de capitaux? J'ai bien peur que non. publicité Le capitalisme a une aversion pour le capital Le capitalisme a une aversion pour le capital; curieux paradoxe.

Qu'elles aient tort ou raison, les parties prenantes de ce débat public oublient de dire ce que le capital n'est pas. Le capital n'est pas non plus la liquidité; on confond souvent ces deux termes. Les banques françaises sont déjà dégradées. - Dollar et yuan.

Les banques françaises sont déjà dégradées

REUTERS/Nicky Loh - Les banques françaises n’ont plus la cote. Le 10 août, l'action Société Générale perdait en une séance plus de 22% sur de folles rumeurs entraînant dans son sillage, BNP Paribas et Crédit Agricole avec une dégringolade de leurs cours respectifs de 9,5% et de 11,8%.