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Genre et stéréotypes

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Colle ton gras contre mes os. | Banane et Abricot. « Franchement, je me préfère largement dans mon 44 avec mes formes féminines quand je vois tous ces sac d’os dans les magazines. Tu crois qu’elles mangent sérieux ? » « Putain mais c’est abusé ! Comment elle ose mettre ce short avec sa cellulite ? Ca craint. T’as vu ses cuisses ? On dirait des jambons» « Non mais arrête, là c’est plus des courbes, c’est du gras chérie ». « Moi, au moins, j’ai des seins. » Je viens de vous sortir le genre de phrases que je n’ai plus jamais, jamais envie d’entendre dans la bouche d’aucune personne. On arrive en cette année 2013 à une époque salutaire où les médias, le corps médical ou la société en général prennent conscience des dégâts qu’a causé l’apologie de la minceur et de manière plus générale, la pression exercée sur le corps des femmes.

Donc là j’ai envie de dire « Ah bah bravo. Je pourrais partir dans un lynchage de la presse en générale et des âmes bien intentionnées qui pensent « à ta santé avant tout » mais je vais rester dans le positif. Le genre n'est pas une théorie, c'est un fait. Le genre n'est pas une théorie : c'est un fait. Cette formule, j'ai eu l'occasion de l'utiliser dans des billets précédents. Et j'ai dû souvent la marteler à nouveau contre les néo-réactionnaires qui se sont fait un devoir de continuer leur lutte contre l'égalité en la rhabillant "lutte contre la théorie du djendeur". Je me suis dit qu'il était temps que j'explicite complètement cette formule. Pas tellement pour convaincre les personnes en question, qui n'ont de toutes façons rien à faire d'une discussion un tant soit peu rationnelle, mais plutôt pour fournir à ceux qui ont un peu de curiosité intellectuelle et qui ne sont pas familier avec les sciences sociales une clarification du raisonnement.

Partons d'un point qui est consensuellement considéré comme un fait : "la Terre est ronde et elle tourne autour du Soleil". La formule est simple, et l'idée ne devrait pas être trop difficile à accepter... Je peux montrer que les corps chutent dans certains contextes. Et c'est cela le genre. "la théorie du genre contre l'ordre naturel" selon Elizabeth Montfort (fin) Gender and the Body Language of Power. We’re celebrating the end of the year with our most popular posts from 2013, plus a few of our favorites tossed in.

Enjoy! Philosopher Sandra Lee Bartky once observed that being feminine often means using one’s body to portray powerlessness. Consider: A feminine person keeps her body small and contained; she makes sure that it doesn’t take up to much space or impose itself. She walks and sits in tightly packaged ways. Likewise, burping and farting, raising one’s voice in an argument, and even laughing loudly are considered distinctly unfeminine. Stunningly, when you think about it, these features of feminine body comportment are, in fact, not uniquely feminine, but associated with deference more generally. In groups of men, those with higher status typically assume looser and more relaxed postures; the boss lounges comfortably behind the desk while the applicant sits tense and rigid on the edge of his seat. Acting feminine, then, overlaps with performances of submissiveness. Petits rappels sur le genre. Petits rappels sur le genre Sexe et genre : quelle différence ?

Sexe et genre sont deux notions liées, mais qu’il convient de distinguer. Le terme « sexe » renvoie aux différences physiques distinguant les hommes et les femmes (organes reproducteurs, pilosité etc.), alors que le « genre » (qu’on peut aussi appeler « sexe social ») renvoie aux rôles déterminés socialement et aux comportements qu’une société considère comme caractéristiques des hommes et des femmes. En France, dans la vie de tous les jours, on entend souvent qu’un homme se doit d’être protecteur et d’avoir une certaine autorité. Au contraire, les femmes doivent être souriantes et faire attention à leur apparence. « Homme » et « femme » sont donc deux catégories de sexe, tandis que « masculin » et « féminin » sont des catégories de genres. Toujours en Occident, la médecine a longtemps été exercée principalement par des hommes.

Dans les sociétés occidentales, comment les genres se construisent-ils ? Des sociétés genrées ? 1. 2. Mépris et misogynie ordinaires. Dans ce blog, il y a des photos, des idées, des fleurs, des zombies, des cailloux, et plein d’autres trucs. Mais il y a surtout une chose: des sujets qui fâchent. Des sujets qui agacent, qui divisent, qui exaspèrent. Je ne parle pas seulement du pauvre ère perdu sur les internets, passant par là totalement par hasard au détour de jeuxvidéo.com ou d’une autre poubelle du net, qui croit bon de rappeler à tout hasard que les animaux sont faits pour être mangés, les putes pour êtres baisées, qu’il faut pas essayer d’influencer les autres (sauf quand on travaille dans l’enseignement, la communication, la publicité ou le marketing, mais ça c’est normal) et qu’essayer de faire évoluer la société c’est mal.

Non, je parle de tout le monde. Tout le monde peut être dérangé par les sujets abordés ici, quel que soit son esprit critique ou son implication dans différentes luttes. Ensuite j’ai abordé le sujet de la soumission aux injonctions esthétiques. Et je peux pas leur en vouloir. « Avoir des couilles » : top 10 des expressions sexistes banalisées | Rue69. Ce sont des expressions sexistes, mais c’est bien normal. C’est le langage courant quoi. Et puis ce sont des détails. Alors, on les entend dans la rue, dans la bouche d’inconnus ou d’amis. Tranquille. Pourtant, pas besoin d’être linguiste pour savoir que les mots ne sont pas des coquilles vides. Et dès qu’on inverse ces expressions, bizarrement, elles deviennent drôles : « Ce mec, c’est un vrai magicien du logis. On s’est un peu creusé la tête pour sortir dix expressions sexistes qui ne choquent presque personne.

Elle est « indisposée » Ça, c’est la manière jolie de dire : « Elle a ses règles. » On écrivait ça sur nos carnets de correspondance quand on voulait sécher la piscine. Initialement, « indisposée » vient du latin indispositus : « mal ordonné, confus ». Une amie me fait remarquer (et me donne l’idée de cet article au passage) : « Je réfléchissais à ça hier et je me demandais à quoi on était censées être indisposées, si ce n’est au sexe. Traduction de l’expression : Ah ! 16h30. Un homme ça dérape. Rangez ces larmes que je ne saurais voir | Double L is thinking. En ce moment, dans mon twitter, ça parle de male tears, de féminisme et d’accusations de misandrie. Et c’est vrai que c’est assez régulier, dès qu’une femme l’ouvre pour pointer du doigt un problème du patriarcat, il y a généralement des réponses masculines qu’on peut prévoir, dont on SAIT qu’elles arriveront.

Et malheureusement, la plus courante n’est pas celle du mec qui a ouvert les yeux sur sa situation de dominants. Généralement, le shitstorm qui suit un article féministe, c’est, en vrac : - Les fameuses « male tears », du genre dans un article contre la culture du viol, le mec qui dit qu’on ne prend pas assez en compte le risque, pour les hommes, d’être faussement accusé d’avoir violé. Et c’est un peu fatiguant. Les blagues, remarques, insultes, menaces sexistes, qu’on se prend en permanence au coin de la gueule, ça finit par en abimer beaucoup. Les males tears et l’accusation de misandrie, c’est agaçant pour d’autres raisons. Non, les féministes ne sont pas misandres.

Like this: Virilité et violence. « Le privilège masculin est aussi un piège et il trouve sa contrepartie dans la tension et la contention permanentes, parfois poussées à l’absurde, qu’impose à chaque homme le devoir d’affirmer en toute circonstance sa virilité. »Pierre Bourdieu 1 Une virilité précaire Force, agressivité et stoïcisme : voici un homme viril Dans de très nombreuses cultures, la virilité, contrairement à la féminité, est perçue non comme quelque chose d’inné, mais comme un statut social, prestigieux, qui s’acquiert2,3,4,5. Cela est sans doute à mettre en relation avec le patriarcat6 : la virilité est un statut social « supérieur », un honneur, permettant à l’homme de réellement se distinguer de la femme.

De ce fait, cela explique pourquoi les jeunes garçons adoptant des comportements dits féminins sont jugés très négativement, bien plus qu’une fille adoptant un comportement traditionnellement masculin7,8. Les caractéristiques de la virilité sont assez constantes d’une culture à une autre. Conclusion Références.