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Libération de la France (1944-1945)

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19 août 1942, le raid de Dieppe. 19 août 1942, des troupes canadiennes tentent un débarquement à Dieppe, petit port de la côte normande occupé par les Allemands. L’opération Jubilee est un échec qui se solde par de lourdes pertes. Le but de ce raid n’était pas, comme l’affirme la propagande allemande de l’époque, d’ouvrir un second front en Europe occidentale mais de remplir des objectifs tactiques très précis tout en donnant des gages aux Soviétiques et aux Américains.

Cette infographie revient sur les origines et le déroulement de cette journée. Bucourt N., Jeanne F., Vallet Th., Dieppe, le raid, 19 août 1942, Bayeux, Heimdal, 2012 ; Delmas J., Dieppe, août 1942, opération Jubilee, Saint-Cloud, Soteca, 2013 ; Ministère de la Défense. Recherches et conception : Jérémie Halais – 2020 – LaContempo.fr WordPress: J'aime chargement…

Débarquement en Normandie 6 juin 1944

Les compagnons de la Libération [Websérie] - youtube. Le retour à la République | Chemins de mémoire. Paris "cœur du pays captif" revêt, dans la dernière bataille, une importance extrême. C’est pour lui un objectif capital qui est un passage obligé pour la reconquête de la souveraineté nationale sur le plan extérieur comme intérieur. Le 3 juin 1944, le Comité français de la Libération nationale d’Alger (CFLN) devient le gouvernement provisoire de la République (GPRF) signifiant pour les Alliés qu’il y a un gouvernement de guerre dirigé par le général de Gaulle.

"La libération nationale ne peut être séparée de l’insurrection nationale", a-t-il affirmé en avril 1942. Il l’a rappelé en 1943 et 1944 mais en soulignant qu’elle doit se faire dans l’ordre et sous contrôle. C’est bien le sens des mesures prises à Alger sur l’organisation des pouvoirs civils et militaires visant à la prise du pouvoir et au rétablissement de la légalité républicaine en métropole au cours de la Libération.

Paris, enjeu de souveraineté La voie de l'insurrection (14 juillet-18 août 1944) Mobilisation générale ! Libération et défense de Strasbourg | Chemins de mémoire. Après de violents combats à Dompaire et Baccarat, en Lorraine, la 2e DB (division blindée), qui a forcé la Meurthe à la seule initiative du général Leclerc, éprouve le besoin de souffler et de se réorganiser. Cet intermède permet d’incorporer et d’instruire les recrues provenant des FFI, et de renouveler le matériel. Intégrée au 15e corps de la 3e armée américaine du général Patton, la 2e DB est articulée en trois groupements tactiques lourds – le GTD du colonel Dio, le GTL commandé par le colonel de Langlade, le GTV du lieutenant-colonel de Guillebon – et un groupement tactique léger – le GTR du lieutenant-colonel Rémy.

Franchir les Vosges Il n’y a plus qu’un obstacle entre la 2e DB et Strasbourg mais il est d’importance : les Vosges dans des conditions hivernales ! La libération de Strasbourg L’attaque démarre le 23 novembre 1944 à 6h45 sur quatre itinéraires, avec le Rhin et le pont de Kehl pour objectif final. La campagne d’Alsace.

Paris sous l'occupation / Paris libéré

« La Tondue de Chartres », sur LCP Assemblée nationale : un cliché entre ombre et lumière. Une jeune femme rasée, marquée au fer rouge sur le front, serre contre elle un nourrisson, conspuée par une foule qui l’entoure. Pris par Robert Capa dans les rues de Chartres, le 16 août 1944, le cliché, publié dans le magazine américain Life et bientôt repris à l’envi, a fait le tour du monde. Image emblématique de cette épuration sauvage qui entache l’idéal de justice proclamé haut et fort, cette violence faite au corps des femmes, souvent accusées d’avoir couché avec des Allemands.

Décryptant ce qui se joue dans l’image autant que ce qu’incarne Simone Touseau, la jeune mère, le documentaire de Patrick Cabouat et Gérald Massé a un double mérite. D’abord raconter comment s’est fixée la vision de cette violence collective d’une cruelle exemplarité, puis évoquer un destin singulier plus original que l’allégorie qu’on en fit. Une leçon exemplaire qui leur vaudra le prix de la mise en images au Festival des créations télévisuelles de Luchon, en 2019.

ImagesDéfense - Libération de la Corse, vers la reconquête du territoire. La paix règne encore dans le pays – plus pour longtemps –, mais le peuple corse se tient déjà sur ses gardes. Des comités antifascistes sont créés à Bastia et Ajaccio dans les semaines qui suivent le Serment. Édouard Daladier, président du Conseil, se veut rassurant lors de sa visite sur l’île au début du mois de janvier 1939.

Il rappelle que la France, à laquelle la Corse est rattachée depuis 1769, n’a pas l’intention de céder aux caprices du Duce. Le 3 septembre 1939, quelques jours après l’invasion de la Pologne par l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre au Troisième Reich. Profitant de la débâcle française, l’Italie déclare la guerre à la France le 10 juin 1940, ravivant les craintes d’annexion de la Corse.

80 ans de la libération de la Corse : un récit en trois actes | Ministère des Armées. Juin – juillet 1944 | Expositions du Service historique de la Défense - Ministère des Armées. Juillet-août 1944 | Expositions du Service historique de la Défense - Ministère des Armées. Pour que les forces alliées progressent, les Forces françaises de l’Intérieur sont mises à contribution pour harceler les troupes allemandes sur l’ensemble du territoire français. Bénéficiant d’armes lors des parachutages et se constituant en unités, les maquis passent à l’action combattante, parfois en libérant et administrant des pans entiers du territoire français.

Ces petits groupes de combattants au commandement changeant, où l’improvisation reflète à la fois le manque criant d’équipement et la très bonne connaissance du terrain contrastent avec des armées alliées comprenant des milliers d’hommes en uniforme, avec une hiérarchie très codifiée et dont la puissance des armes, des matériels et des véhicules est le fruit d’une logistique complexe issue d’une planification minutieuse. Août-septembre 1944 | Expositions du Service historique de la Défense - Ministère des Armées. Issu des Francs-Tireurs Partisans-Main d’œuvre Immigrée de la zone sud, le groupe Carmagnole s’avère très actif dans la métropole lyonnaise. Il est alors essentiellement composé d’ouvriers et d’artisans issus de l’immigration juive d’Europe de l’Est. Le 6 juin 1944, sous l’effet de rumeurs annonçant le bouclage de Lyon par les Allemands, le groupe Carmagnole quitte la ville en amenant dans des sacs à dos tout leur matériel, vivres et armement pour s’installer au col de la Croix-du-Ban dans les monts du Lyonnais.

Le renfort de travailleurs italiens et polonais des mines de Saint-Pierre-la-Palud (Rhône) permet au désormais bataillon Carmagnole de multiplier les actions dans la campagne (sabotages et affrontements avec les gendarmes mobiles envoyés par les autorités de Vichy) et en ville (attentats, évasions, vols d’armes). Affiche de recrutement des Francs-tireurs partisans français (FTPF)Auteur : A Sagette, Dimensions : 66 x 45,5 cmSHD DE 2017 PA 65 678 0001 H.