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Femmes et mathématiques/Astronomie

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Dubreil- Jacotin Marie-Louise. ChronoMath, une chronologie des MATHÉMATIQUES à l'usage des professeurs de mathématiques, des étudiants et des élèves des lycées & collèges » Source biographique : The MacTutor History of Mathematics, avec l'aimable autorisation des auteurs J.J. O'Connor & E. F. Robertson professeurs à l'université de St Andrews.

Quoique reçue seconde en 1926 au concours d'entrée à l'École normale supérieure de Paris, Marie-Louise Jacotin ne bénéficie que d'une bourse d'études mais pas d'admission : la priorité étant donnée aux élèves masculins... Tenace, elle demande l'intervention du ministre de l'Instruction publique de l'époque, Édouard Herriot, lui-même normalien, section Lettres : elle se voit alors rétrogradée au 21è rang, mais ne put s'inscrire que l'année suivante !

Sa promotion compta dans ses rangs Leray et Chevalley. Marie-Louise Dubreil-Jacotin semble être, après Emmy Noether en Allemagne, la première femme à obtenir une chaire universitaire en France. . ➔ Pour en savoir plus : de Possel. La mathématicienne iranienne Maryam Mirzakhani est morte. Maryam Mirzakhani, mathématicienne de nationalité iranienne, est morte à l’âge de 40 ans, samedi 15 juillet, des suites d’un cancer, aux Etats-Unis. Spécialiste de la dynamique et de la géométrie des surfaces dites de Riemann, elle était la première femme à avoir remporté, en 2014, la médaille Fields, l’une des récompenses scientifiques les plus réputées, considérée comme le Nobel de la discipline.

Son compatriote Firouz Naderi, un scientifique de la NASA, a partagé la nouvelle sur les réseaux sociaux, notamment sur Instagram : « Une lumière s’est éteinte, cela me brise le cœur… Elle est partie trop tôt. » Née à Téhéran, elle avait étudié en Iran jusqu’au master, avant de partir faire une thèse aux Etats-Unis, à Harvard, sous la direction de Curtis McMullen, médaille Fields 1998. A 17 ans, elle participe aux Olympiades internationales de mathématiques et remporte la médaille d’or.

Tout comme l’année suivante, à Toronto, avec cette fois un « sans-faute ». Jocelyn Bell, la ténacité non récompensée - L'éléphant. En 2018, l’astrophysicienne britannique Jocelyn Bell (née en 1943) a reçu le prestigieux prix « Breakthrough Science Prize en physique fondamentale » aux États-Unis, et la grande médaille de l’Académie des sciences en France. Ce prix arrive tard dans la carrière de cette grande scientifique puisqu’il vient récompenser une découverte faite en 1967 : celle des premiers pulsars radio, objets astronomiques émettant un signal périodique entre une milliseconde et quelques dizaines de secondes.

Jocelyn Bell se passionne dès l’enfance pour l’astronomie, et obtient un diplôme en sciences à l’université de Glasgow avant de s’intéresser à la radioastronomie à Cambridge. Préparant une thèse sous la direction de l’astronome britannique Anthony Hewish, elle contribue à la mise au point d’un radiotélescope visant l’étude des quasars, entités les plus lumineuses de l’univers. Il n’y a pas que le Nobel dans la vie ! Portrait d'Evelyn Boyd Granville | Apsynet. Une femme épatante Evelyn Boyd Granville est épatante car elle a réussi à percer dans le monde des mathématiques, à une époque où les compétences des femmes dans les domaines scientifiques n’étaient pas spécialement mises en lumière, et encore moins quand il s’agissait de femmes afro-américaines. Elle est d’ailleurs la deuxième femme afro-américaine à obtenir un doctorat en mathématiques en 1949, après Euphemia Haynes. Une détermination sans faille Alors qu’elle étudie au sein d’une école ségrégationniste et malgré tout compétitive, Evelyn est majore de sa promotion en mathématiques et physiques.

Son choix se porte sur la prestigieuse université du Connecticut. Un parcours professionnel remarquable Après 4 années passées à enseigner, Evelyn accepte un poste de programmeuse informatique chez IBM. Après avoir vécu à Washington et à New York, elle se marie avec le révérend Gamaliel Mansfield Collins. Evelyn a l’occasion là-bas de travailler sur le projet Apollo qui envoya l’Homme sur la Lune.

Cecilia Payne-Gaposchkin, astronome pionnière. Cecilia Payne-Gaposchkin (1900 – 1979), astronome anglo -américaine, est connue pour avoir été une des premiers astronomes à soutenir que les étoiles sont majoritairement composées d’hydrogène. Elle est aussi la première femme cheffe du département d’astronomie de Harvard. L’éclipse solaire du 29 mai 1919 Cecilia Helena Payne nait à Wendover (Angleterre) le 10 mai 1900. Fille d’Emma Pertz, peintre, et d’Edouard John Payne, avocat et historien, elle est l’aînée de trois enfants. Cecilia étudie d’abord à la St Paul’s Girls’ School. La composition des étoiles Cecilia Payne achève ses études mais sans obtenir de diplôme ; l’Université de Cambridge ne délivre alors pas de diplômes aux femmes. En 1925, Cecilia obtient brillamment son doctorat et se lance dans l’étude des étoiles de haute luminosité, de la structure de la Voie Lactée et des étoiles variables.

Membre de l’American Academy of Arts and Sciences En 1931, Cecilia Payne devient citoyenne américaine. Liens utiles WordPress: Hypatie d’Alexandrie, mathématicienne, astronome et philosophe néoplatonicienne. Ses œuvres ayant été perdues, on ne connaît Hypatie d’Alexandrie que par des témoignages antiques, notamment par les lettres que lui adressa tout au long de sa vie Syrénios de Cyrène, qui fut son élève avant de devenir évêque de Ptolémaïs. Cette fidélité est remarquable, Hypatie étant païenne et non chrétienne. Son œuvre scientifique et philosophique semble avoir été importante. Elle savait aussi construire des instruments scientifiques, notamment des astrolabes et des hydromètres, et on la consultait à ce sujet.

Une figure partagée entre la légende et l’histoire Les témoignages concernant Hypatie font l’objet de nombreux travaux, dont certains très récents. Bibliographie : A. Synesios de Cyrène, Correspondance, Les Belles Lettres, 2000 Henriette Harich-Schwarzbauer, Hypatia. B. Alain Bernard, "The Alexandrian School, Theon of Alexandria and Hypatia", in The Cambridge History of Philosophy in Late Antiquity, Cambridge University Press, 2000, chap. 22.

Émilie du Châtelet et les sciences. Mme du Chatelet. Portrait gravé par Geoffroy d'après un tableau de La Tour, MNHN Femme cultivée et libre Gabrielle-Émilie Le Tonnelier de Breteuil (1706-1749) fille du baron Louis Nicolas Le Tonnelier de Breteuil (1648-1728), est issue d’un milieu aristocratique. Elle est née à Paris en 1706. Son père, diplomate sous Louis XIV, est ouvert d’esprit et donne la même éducation à Émilie qu’à ses garçons. Elle reçoit, donc, une éducation exceptionnelle pour une femme de cette époque. Particulièrement douée, elle apprend les langues dont le latin et le grec, et la philosophie naturelle, autrement dit les sciences.

En 1725, âgée de 19 ans, elle épouse le marquis Florent Claude du Châtelet qui fait une carrière militaire. Sa rencontre avec Voltaire et des scientifiques Voltaire peint par de Latour en 1736 ; gravé par Balechou, 1736-1764 En 1733, elle rencontre Voltaire dans les salons parisiens. Pierre Louis Moreau de Maupertuis, 1755 Reconnaissance par l’Académie royale des sciences.