Jean Moulin et le CNR. Henri Frenay et "Combat" Chemins de mémoire. Le 22 novembre 1902 naît à Belloy (Picardie) Philippe de Hauteclocque, cinquième des six enfants du comte Adrien et de Marie-Thérèse Van der Cruisse de Waziers.
Originaire d'Artois, sa famille, de noblesse attestée depuis le XIIe siècle, a participé aux croisades, servi à Fontenoy, à Wagram et rempli des charges édilitaires. A son enfance terrienne, vécue dans un milieu traditionnel, il doit une résistance exceptionnelle et la passion de la chasse, un patriotisme ardent, une foi chrétienne ancrée dans le catholicisme romain, et que conforte l'éducation des Pères jésuites de la Providence à Amiens. Il embrasse la carrière des armes. Jean-Marie de Lattre de Tassigny. Jean-Marie de Lattre de Tassigny, né le 2 février 1889 à Mouilleron-en-Pareds en Vendée d'une vieille famille aristocratique des Flandres françaises, il reçoit une éducation de qualité au collège Saint Joseph de Poitiers.
Carrière militaire De 1898 à 1904 il prépare l'École navale et Saint-Cyr où il est reçu en 1908. Il effectue ses classes au 29e Dragons à Provins. Pierre Brossolette. Issu d'une famille profondément républicaine, il fait des études d'histoire.
Entré premier à l'École Normale Supérieure en 1922, il est second de la promotion de l'agrégation en 1925, mais choisit la carrière de journaliste dans la presse écrite, notamment à Notre Temps, l'Europe Nouvelle et au Populaire, et radio diffusée (1936-1939). Il s'est spécialisé dans l'analyse de la politique internationale. Comme son père, il devient socialiste et adhère à la SFIO en 1930. Opposé aux accords de Munich de septembre 1938, qui prévoient le démantèlement de la Tchécoslovaquie, parce qu'ils sont déshonorants pour la France, partisan de ce qu'il appelait "l'esprit de résistance", il est exclu de la Radio nationale en février 1939. Honoré d' Estienne d'Orves. Portrait d'Honoré d'Estienne d'Orves.
Source : www.ordredelaliberation.fr Le 30 août 1941, les Parisiens apprennent, par une affiche jaune bordée de noir placardée sur les murs, que la veille " Henri Louis Honoré, comte d'Estiennes d'Orves, Français, né le 5 juin 1901 à Verrières ", condamné à mort pour espionnage par le tribunal allemand, a été fusillé ainsi que Maurice Barlier et Jan Doornik. D'Estienne d'Orves est issu d'une longue lignée nobiliaire : les d'Estienne, vieille famille d'origine provençale, côté paternel, et les Vilmorin, côté maternel, familles légitimistes attirées par le christianisme social. Études et loisirs, répartis équitablement, trament une jeunesse heureuse : il passe son bac en 1917, prépare Polytechnique en 1921, sur fond de voyages en France et en Europe.
Chemins de mémoire. Rose Valland et le musée du jeu de paume. Chemins de mémoire. Adolphe Félix Eboué naît le 26 décembre 1884 à Cayenne (Guyane), quatrième d'une famille noire de cinq enfants.
Son père, d'abord orpailleur, tiendra avec son épouse, après 1898, une épicerie. En 1901 il obtient une demi-bourse pour poursuivre sa scolarité à Bordeaux. Bachelier en 1905, il gagne Paris et l'école coloniale dont il sort diplômé en 1908. Très tôt, il est attiré par l'Afrique noire et ses civilisations auxquelles se rattache sa condition de créole. Chemins de mémoire. Aussi illustre soit-il en tant qu'historien, la résistance de Marc Bloch, qui fut arrêté en mars 1944 par la Gestapo et fusillé, avec 29 autres résistants, le 16 juin à Saint-Didier de Formans, reste peu connue.
L'historien Laurent Douzou relate l'action clandestine de cet intellectuel engagé, depuis l'année 1943 jusqu'à sa mort. "On devrait se préoccuper davantage qu'on ne le fait de la façon dont meurent les universitaires, quand il leur arrive de ne pas mourir de maladie ou de vieillesse" écrivait le philosophe Georges Canguilhem à propos de Marc Bloch, dont l'extraordinaire notoriété d'historien a parfois occulté le rôle actif durant l'Occupation.
Chemins de mémoire. Photo de Joséphine Baker.
Source : www.doctormacro.com Née le 3 juin 1906 de Carrie McDonald et de Eddie Carson, elle grandit dans les quartiers pauvres de Saint-Louis (Missouri). A l'âge de 13 ans, elle quitte le foyer familial et devient serveuse. Elle débute comme danseuse dans de petites troupes, puis elle rejoint la troupe The Jones Family Bound qui se produit de Washington à Saint Louis. A 18 ans, elle s'établit à New-York, où elle participe à plusieurs productions dont les folies bergères et à la Revue Nègre.
Mémoire des hommes- Seconde Guerre mondiale. Le sourire d'Auschwitz. OLIVIER Lucette, Thérèse, Fernande - Maitron. Née le 5 Juin 1924 à Nyons (Drôme), abattue par une patrouille allemande le 14 juillet 1943 au Teil (Ardèche) ; ouvrière en soie ; militante des Jeunesses communistes ; médaillée de la Résistance à titre posthume.
Ouvrière au moulinage du Frayol, Lucette Olivier faisait partie en 1943 d’un groupe clandestin des Jeunesses communistes dans la localité cheminote du Teil. Son père était agent des chemins de fer. Lucette Olivier demeurait chez ses parents, au numéro 3 de la Cité SNCF. « Le père de la jeune Lucette Olivier n’est pas connu comme communiste », notait dans un rapport daté du 16 juillet 1943 le commissaire des Renseignements généraux de l’Ardèche.Dans la nuit du 13 au 14 juillet 1943, Lucette Olivier participa à une distribution de tracts du Parti communiste, rue de la République, au Teil.
Fondation de la résistance - Portraits. Les conductrices ambulancières de la Croix-Rouge française : héroïnes de la Libération - Archives nationales (France) Du Débarquement au rapatriement des déportés et prisonniers de guerre : l'épopée des « Amazones bleues » < Cliquer sur l'image pour l'agrandir.
Bulletin des conductrices n°35 du 1er juin 1945, 20200063/143, © Arch. nat. RESISTANCE FOUGERAISE 1943 :JULES et ROGER FONTAINE. Jules et Roger Fontaine, des résistants très actifs du pays de Fougères Jules, le père, est né le 5 août 1905, à Gosné; Roger, le fils, le 12 mars 1927 à Fougères.
Deux figures marquantes de la Résistance qui multiplient les actions de destruction de matériel, de moyens de transport, d’outils de production, propriétés de l’occupant ou des forces de collaboration. Mais ce qui frappe le plus la mémoire de la ville de Fougères est, sans aucun doute, l’attentat contre le symbole même de l’occupant, au plein cœur de la ville, un jour mémorable, celui du 14 juillet, un attentat au bilan meurtrier et aux graves conséquences. L'Ordre de la Libération et son Musée. Répertoire - Mémoires des Résistants et FFI du pays de Brest.
Fondation pour la mémoire de la déportation - youtube. Maitron des fusillés 1940-44. Paroles de Compagnons de la Libération - youtube. Dora Schaul, « Renée Fabre » dans la résistance (1913-1999) 1Dora Schaul est née Davidsohn en 1913 à Berlin dans une famille de la petite bourgeoisie juive allemande, mais a passé toute sa jeunesse en Rhénanie du Nord : 2« À la fin de la Première Guerre mondiale, ma famille a quitté la capitale pour Essen, car mon père y avait trouvé un travail intéressant dans une usine de tabac.
Par ailleurs, les conditions de vie y étaient à l'époque bien meilleures qu 'à Berlin. En effet, on y recevait fruits et légumes venant de Hollande. » 3En 1933, Dora, comme beaucoup de jeunes Juifs, quitte l'Allemagne [1][1]Ses parents, Julius et Else Davidsohn, sa sœur, Lotte et son…[1]Ses parents, Julius et Else Davidsohn, sa sœur, Lotte et son… et s'établit à Amsterdam où elle fait la connaissance d'Alfred Benjamin, dit Benn, qui est un militant communiste allemand réfugié en Hollande : Jeanne Brousse. Mémorial François Verdier Forain - Libération SudRésistance Toulouse.