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Musique victorienne

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Musique anglaise - L'ère victorienne - Après 1880. Après 1880 Dans les années 1880, le métier de musicien allait connaître une sorte de réhabilitation grâce à l’intervention de la reine Victoria en faveur de la musique et de ses acteurs.

Musique anglaise - L'ère victorienne - Après 1880

L’enseignement musical se développa, le nombre de musiciens professionnels augmenta. Le renouveau de la musique anglaise était en route. Il se manifesta tout d’abord chez des musiciens ayant reçu une formation traditionnelle. Hubert Parry (1848 - 1918) fut l’auteur de symphonies dont la plus connue est la Troisième sous-titrée Anglaise (DP3311). Témoin de l’éveil des écoles nationales, contemporain de Vincent d’Indy et d’Antonin Dvorak, Alexander Mackensie (1847 - 1935) est né en Écosse mais reçu sa formation en Angleterre. Appartenant au même courant, le compositeur d’origine irlandaise Charles Villiers Stanford (1852 - 1924) fit une carrière brillante en tant que professeur de composition au Royal College of Music.

Ethel Mary Smyth (1858 - 1944) était la fille d’un major de l’armée des Indes.

Elgar

Parry. Stanford. Musique anglaise - L'ère victorienne - Musique en scène. Musique en scène Le musicien le plus représentatif du goût du public fut sans conteste Sir Henry Rowley Bishop (1786 - 1855), premier musicien à avoir été anobli pour l’étendue de son travail : cent vingt-cinq œuvres pour la scène, une activité importante en tant que chef d’orchestre, de nombreuses adaptations ainsi que des arrangements d’opéras de Mozart, Rossini, etc.

Musique anglaise - L'ère victorienne - Musique en scène

Entre 1820 et 1860, il fut le compositeur le plus joué : The Circassian Bride, Aladdin, Clari, Marriage of Figaro pour ne citer que quelques titres. Ses mélodies (GC3604 - GC3203) sont d’excellente facture. Sir Henry Bishop attend patiemment un regain d’intérêt du public pour ses œuvres. Autre « grande pointure » de la musique de scène, Michael William Balfe (1808 - 1870) connut une renommée égale à celle de Sir Henry Bishop, d’abord comme chanteur ensuite comme compositeur.

Mickael William Balfe

Henry Bishop. Musique anglaise - L'ère victorienne. Musique sans frontière Londres attirait de nombreux musiciens venant du continent.

Musique anglaise - L'ère victorienne

Julius Benedict (1804 - 1885), originaire de Stuttgart où il fut élève de J.N. Hummel et de C.M. von Weber s’installa à Londres où il créa un opéra romantique The Lily of Killarney et d’autres œuvres lyriques (GC3031 - GC3279) Michael Costa (1808 - 1884), d’origine italienne, composa des opéras et des œuvres lyriques : oratorios, mélodies ainsi que des airs à danser (GC3107). À la même époque, la pratique du piano (GB5162) à domicile se répandit et par conséquent la demande de partitions pour cet instrument augmenta, favorisant l’édition musicale. Alexander Macfarren (1813 - 1887) eut une activité de critique musical parallèlement à ses talents de compositeur : neuf symphonies (DM0174), quatre concertos pour piano, huit ouvertures (DA0335), une opérette et de la musique de chambre. Autre cas d’un musicien anglais ayant été chercher la gloire sur le continent, John Field (1782 - 1837). Musique anglaise - L'ère victorienne.

Au début du XIXe siècle 1810 marqua le début de la régence de Georges IV reprenant en main la difficile succession de son père.

Musique anglaise - L'ère victorienne

L’Angleterre se trouvait en guerre avec la France tandis qu’à l’intérieur, la révolution industrielle avait créé une misère innommable dans la classe laborieuse. Le libéralisme était total au mépris du travailleur qui n’avait pas de parti pour le représenter au Parlement. Néanmoins, ce libéralisme forcené allait faire de l’Angleterre, pour un temps, la plus grande puissance du monde.

Faisant suite aux sept ans de règne de Guillaume IV (1830 - 1837), le règne de Victoria (1837 - 1901) allait laisser une très forte empreinte sur la vie sociale et culturelle du pays. Le renouveau religieux lié à la reconnaissance des droits des catholiques allait donner le jour à un répertoire musicale neuf (GC1577 - GC1579 - GC1582 - GC1583). Samuel Sebastian Wesley (1810 - 1876) issu d’une dynastie de musiciens apporta ses lettres de noblesse à l’anthem.