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Poètes

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HOELDERLIN. La poésie mallarméenne - Musée Mallarmé. Découvrez dans cette rubrique l’univers poétique de Stéphane Mallarmé.

La poésie mallarméenne - Musée Mallarmé

Considéré comme l’un des chefs de file du Symbolisme, le poète a développé une œuvre complexe, souvent perçue comme hermétique. Il a su créer un langage personnel et novateur qui inspire encore aujourd’hui un grand nombre d’artistes. L’art pour l’art Stéphane Mallarmé,Les Fleurs, détail, manuscrit autographe, s.d., Inv.998.7.1, Coll. MDSM, Vulaines-sur-Seine, © MDSM/DAPMD/CG77 - D.R. Admirateur de Baudelaire et d'Edgar Poe, Mallarmé est également dans sa jeunesse attiré par le mouvement littéraire du Parnasse. Crise intérieure et nouvelle approche poétique L’année 1866 En 1866, le poète traverse une grave crise intérieure qui l’amène à la perte de la foi et à la découverte du Néant. Un nouveau langage Odilon Redon, La Femme au hennin, 1898. Grâce aux Poètes Maudits de Verlaine et à A Rebours de Huysmans, Mallarmé connaît une certaine célébrité au milieu des années 1880.

Une œuvre utopique Au-delà des frontières. Pierre Reverdy. Le monde comme une pendule s'est arrêté les gens sont suspendus pour l'éternité.

Pierre Reverdy

Alors je prie le ciel Que nul ne me regarde Si ce n'est au travers d'un verre d'illusion Retenant seulement sur l'écran glacé d'un horizon qui boude ce fin profil de fil de fer amer si délicatement délavé.

Paul Celan

André du Bouchet. Edmond Jabès. Il n'y aura jamais assez d'heures pour venir à bout de la mémoire. « Avant il a l’eau, après il y a l’eau ; durant toujours durant, … Jamais l’eau sur l’eau, jamais l’eau pour l’eau, mais l’eau où il n’y a plus d’eau, mais l’eau dans la mémoire morte de l’eau.

Edmond Jabès

Vivre dans la mort vive, entre le souvenir et l’oubli de l’eau entre la soif et la soif… » Ainsi dit la voix profonde et calme de Jabès. Voix venant des déserts, sereine de toutes les caravanes et de tous les hiéroglyphes, de toutes les sagesses. Et surtout de toutes les mémoires. Il est surtout connu, un peu comme René Char, par ses citations, ses aphorismes, ses fausses maximes de rabbins imaginaires ou de vieux sages. Toujours il aura voulu écrire le Livre, le grand Livre : Dieu est absence du livre et le livre, lent déchiffrement de son absence. « Tu es celui qui écrit et qui est écrit. » Statufié en poète de la judaïté, il faut admettre que son judaïsme est bien singulier et personnel. Au bout, qui t'attend ? Haut de la page. Lettre de la magdelaine : « que » les faits.

Ainsi, seul existe vraiment ce à quoi nous parvenons à donner une forme.

lettre de la magdelaine : « que » les faits

Et nous n’existons nous-mêmes que par la forme que nous parvenons à donner à notre existence, que nous écrivions ou non. C’est pourquoi, dire que l’on n’a rien à dire, c’est encore dire quelque chose. Et ce n’est pas nécessairement un message vain. Marcel Cohen [1] Ce versant nocturne de la parole, on pourrait l’appeler l’obsession. Mais entre « faire court », comme le demandent les rédacteurs en chef, et la concision, il y a un univers.Marcel Cohen [3] Dans une lettre du 24 décembre 1994 à Françoise Quardon [4], Marcel Cohen écrit : « C’est dans la remontée que se situe l’œuvre. Ce « que » m’est devenu presque signalétique de l’oeuvre de Marcel Cohen. . « Terreur ou fascination du silence ? Ainsi toujours procède : Lecture de Claude Royet-Journoud. Anne-Marie Albiach 1937- L’élégie en jeu chez Emmanuel Hocquard. 1 Voir Pierre Alferi et Olivier Cadiot, Eds.

L’élégie en jeu chez Emmanuel Hocquard

La Revue de littérature générale (1: 1995) 1On ne peut parler de l’élégie aujourd’hui sans faire référence aux débats qu’a suscité le renouveau de l’intérêt pour la poésie lyrique dans les années 90, moment où les formes et les normes de tous les genres poétiques ont été de nouveau mises en question1. 2 Parmi les essais nombreux à ce sujet, voir surtout Jean-Claude Pinson, Habiter en poète (Seyssel: (...) 2Précisons tout d’abord que les avatars de l’élégie dont il s’agit de nos jours se distinguent depuis longtemps du distique élégiaque latin ou grec. Loin de se faire connaître par une structure métrique quelconque, l’élégie contemporaine renvoie une thématique de déploration et une tonalité qui se rapportent toutes les deux au lyrisme. 3Il me paraît pourtant intéressant de considérer l’empreinte de l’élégie comme dispositif pour donner voix au sujet poétique. 14 Les Élégies (Paris: P.O.L., 1990) p.81.

Poetes grecs

Dominique Grandmont. Mathieu Benezet. [Note de lecture] Franck Venaille, "La bataille des éperons d’or", par Antoine Emaz.