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La catastrophe

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Japon-séisme-mars-2011. Un retour sur la catastrophe. 1 P. Genestier et L. Wittner, « Du progrès au risque. Changement de paradigme de l’action publique », (...) 1Si la catastrophe est omniprésente dans l’arène médiatique, elle a quitté peu à peu la scène scientifique, alors même que les disasters constituaient un terrain d’étude privilégié aux États-Unis, de l’après-guerre aux années 1980. Plus loin de nous, la catastrophe formait un terreau fertile pour la pensée des Lumières avec les controverses que l’on sait chez les philosophes et les naturalistes. Depuis, la science s’est opposée à son étude attentive sous le prétexte à peine voilé qu’elle nous détourne de l’essentiel parce qu’elle repose sur un registre émotif et événementiel contraire à l’élaboration de la pensée. 2 Pour plus de lisibilité et en raison de l’émergence d’une Anthropologie des catastrophes, fondée su (...) 3 S. 3Aux États-Unis, l’analyse des Disasters, ou autrement dit la Sociologie des désastres émerge au terme de la Grande Guerre avec notamment l’étude de S. 8 F.

Paul Virilio : penser la vitesse. Paul Virilio, les revers du progrès. Philosophe et urbaniste autodidacte, disciple de Deleuze et proche de Merleau-Ponty, Paul Virilio décortique depuis quarante ans la question de la vitesse et de ses effets en tous domaines. « La planète est devenue trop petite pour le progrès.» Malgré ce constat alarmiste, Paul Virilio a le regard brillant des grands curieux.

Stéphane Paoli est journaliste, il a réalisé Penser la vitesse. Étudiant, il découpait et redistribuait des dépêches au sein d’une rédaction. Mais la révolution numérique a bouleversé la vitesse de traitement de l’information et imposé une nouvelle grille de lecture du monde. La puissance des moyens de communication et de transmission offre une réalité qui se lit désormais par l’image. . « Si le temps c’est de l’argent, la vitesse c’est le pouvoir. » Apathie citoyenne, peur de la mort et tentation de surhumanité, Paul Virilio voit le monde s’appauvrir en perdant de sa diversité.

Cette promesse apocalyptique, Paul Virilio l’appelle « l’accident universel ». Tchernobyl : LES FAITS, vidéo Tchernobyl : LES FAITS, vidéo Economie et société Environnement et urbanisme - Archives vidéos Economie et société Environnement et urbanisme. Tchernobyl, c’est le paradis (des bêtes) | Catastrophes. En décembre dernier j’étais le passager covoituré d’une expédition d’étudiants croates. Sur la route l’une des passagères me parlait de Tchernobyl et du “paradis pour animaux” que cette zone était devenue.

Cela m’intriguait car lors de la rédaction d’un billet précédent j’avais déjà remarqué des photos de troupeaux de rennes étrangement associés à Tchernobyl. Arte vient de diffuser un documentaire (“Tchernobyl: une histoire naturelle ? “) habilement construit – et parfois pernicieux – sur ce phénomène. Voici des “morceaux choisis” du propos tenu : Introduction : La nature sans les humains « Après le départ des hommes ce fut le calme plat, personne ne s’aventurait dans cette campagne sinistre, cette grande ville fantôme de Pripyat où l’armée avait entrepris de tout casser afin de prévenir toute velléité de retour ».

L’intrigue : Tchernobyl, un paradis pour les animaux et la flore ? (le film est désormais accessible ici) La nature se moquerait-elle des radiations ? Pourquoi ? Adaptation Protocole. Vous êtes sur Radio Tchernobyl. TCHERNOBYL: UNE HISTOIRE NATURELLE.