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Esprit

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Manifeste des archivistes italiens 2016 | Le forum des archivistes genevois. Nous publions ici le Manifeste des archivistes italiens 2016, à l’invitation de l’ANAI, pour témoigner de notre solidarité avec nos collègues de la Péninsule. Sommaire. Pourquoi sommes-nous si inquiets ? A quoi servent les archives ? A quoi servent les archivistes ? Pourquoi les archives sont-elles invisibles ? Pourquoi sommes-nous si inquiets ? Les citoyens italiens, tout comme ceux de beaucoup de pays, s’inquiètent de la crise économique, sociale, politique de l’Italie, de l’Europe, du monde entier. Ce sont des crises évidentes aux yeux de tous, même si l’on n’est pas d’accord sur les remèdes à introduire. Les archivistes italiens partagent les inquiétudes propres à tous les citoyens et y ajoutent celle découlant de la crise des archives – publiques surtout - de leur pays. Pourquoi? Le grand public et le monde politique ont tendance à sous-estimer la situation dans laquelle se trouve, après une quinzaine d’années de dégradation progressive, le patrimoine archivistique italien.

Le coeur du problème et de la solution: l’authenticité du document électronique. Par Anouk Dunant Gonzenbach Voici un thème du colloque “L’écrit électronique : les règles de l’art” sur lequel j’aimerais revenir. Ce colloque, organisé le 1er juin 2012 à Bruxelles par les Archives de l’Etat Belge et le Centre de recherche information, droit et société (crids) des Facultés Universitaires Notre Dame de la Paix (FUNDP) de Namur a réuni les intervenants internationaux experts sur l’archivage électronique (entre autres Luciana Duranti, Marie Demoulin, Jean-François Blanchette et Françoise Banat-Berger). Notre collègue Le regard de Janus a fait un compte rendu détaillé sur son blog des conférences de la journée.

Je mets en avant un point clé à mon sens de cette journée et, c’est une évidence, du défi de l’archivage électronique, la question de l’authenticité. La phrase centrale a été prononcée par Luciana Duranti : si on peut avoir confiance en le système dans lequel le document est conservé, alors on peut faire confiance au document. Traductibilité. La question de la traduction trouve son origine dans la destruction de la tour de Babel. Au cours de l’histoire, des langues meurent, des dialectes se créent ; le besoin de traduire est permanent. Mais peut-on vraiment tout traduire ? À cette question, Rada Iveković, reprise par des chercheurs roumains, répond positivement : « Entre deux termes, deux langues, deux cultures, il y a toujours la possibilité d’une traduction relativement réussie, insuffisante, mais donnant à espérer mieux car entrouvrant la porte d’un sens. La traduction n’est qu‘une ouverture de sens, jamais une promesse d’exhaustivité.

Il n’y a pas, cependant, identité entre les deux termes, langues, cultures, jusque dans la traduction réussie. La traduction est aussi une posture. Quant à la traduction spécifique des mots, plusieurs cas de figure se présentent : - le concept ou l’objet n’existe pas pour les locuteurs de la langue d’arrivée, exemples : wapiti, ou taïga ; A gauche, un document personnel, sans auteur ni date. TRANSARCHIVISTIQUE. Les records au sujet des œufs et des poules ne manquent pas : poule qui a pondu le plus d’œufs dans l’année, œuf le plus gros ou le plus petit, œuf le plus lourd, et autres événements extraordinaires dignes de figurer dans le grand livre des records.

Mais c’est bien sûr de l’autre sens de « records » dont je veux parler ici, celui du mot anglo-saxon que les professionnels de l’information français semblent affectionner si j’en juge par le nombre de fois où j’entends : « Quand faites-vous votre cours sur le record ? ». « Comment marquer le passage du document au record ? ». « Ce sont les métadonnées pour la conservation du record », etc. Ce record-là se prononce en général avec un « r » qui roule un peu, un « e » tirant sur le « i » et un « d » prononcé, ainsi que le « s » final au pluriel ; il donne lieu à des variantes d’accentuation (syllabe initiale, finale), tout comme son associé « management ».

La réponse n’est pas tranchée parce que la question est mal posée. 3/ Le recul du temps.