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Valeurs et Richesses de la Médiation Numérique

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Manifeste pour la culture numérique. MANIFESTE POUR LA CULTURE NUMERIQUE - par Alain Giffard Le numérique est partout : nous travaillons avec le numérique, communiquons avec le numérique, apprenons avec le numérique ; avec le numérique, nous faisons la guerre, des rencontres ou des affaires... la liste n’est pas prête d’être close, ni la ferveur avec laquelle nous soumettons nos activités, nos identités et nos vies à l’emprise du numérique.

Manifeste pour la culture numérique

Il est peut-être temps de poser la question : où apprenons-nous à comprendre ces technologies numériques ? À les anticiper ? À les détourner ? À nous les approprier ? Cette question n’est rien d’autre que la question de ce que nous nommerons ici : la culture numérique. Sans doute a-t-elle été relancée dans la période récente, en particulier à l’initiative de l’Administration Obama. Avec le thème de la «digital literacy», apparu pendant la décennie 2000, dans un contexte de politique publique, se dessine le nouveau paysage conceptuel de la culture numérique officielle.

Nos propositions. Sans gouvernance Internet devient une dictature. Cette nécessité d’une gouvernance est bien paradoxale pour un réseau construit de point à point, par tissages successifs, par croisements décentralisés, sans contrôle, par horizontalité massive jusqu’à ce qu’il ressemble au modèle imaginé par Paul Baran en 1964 pour résister aux attaques nucléaires.

Sans gouvernance Internet devient une dictature

Personne n’avait anticipé qu’Internet succomberait à une autre attaque, celle du capitalisme, parce que personne n’avait encore trop pensé à la théorie des réseaux. C’était dans les années 1960 le début de cette science. À Lyon, lors de table ronde BlendWebMix à laquelle j’ai participé, un auditeur m’a demandé d’expliquer la loi winner-take-all, c’est-à-dire pourquoi sur un réseau quelques nœuds prennent systématiquement le dessus sur les autres.

Je crois qu’il est fondamental de comprendre ce phénomène si on espère développer une conscience politique des espaces numériques. J’ai songé après coup à une petite expérience de pensée. Le Nombre de connexions double chaque jour. Plus 40 % par jour. Une responsabilité numérique des entreprises ? Un article récent d'Hubert Guillaud décrit deux solutions.

Une responsabilité numérique des entreprises ?

La première, avancée par Jaron Lanier, consiste à militer pour que les internautes soient rémunérés en échange de l'exploitation de leurs données personnelles et de leur « travail », souvent invisible. La deuxième, portée par Antonio Casilli et d'autres, est celle d'un revenu inconditionnel universel des internautes. Les internautes n'arriveront pas à s'organiser massivement pour faire payer leurs contributions : on peut surmonter les problèmes techniques, avancer sur un nouveau statut juridique pour les données personnelles, mais cela ne suffira pas. Il est trop difficile pour l'instant de revenir sur les usages et les mentalités. Il y aura toujours assez de gens pour donner quelque chose qui ne vaut à leurs yeux presque rien (leur vie privée ?) Je ne crois pas non plus à l'idée d'un revenu inconditionnel universel des internautes.

Valeur.pdf. Jean-Marie Harribey » Blog Archive » La richesse, la valeur et l’inestimable... pour les vacances. Je n’ai pas fait grand tapage au printemps dernier, lorsque j’ai publié La richesse, la valeur et l’inestimable, Fondements d’une critique socio-écologique de l’économie capitaliste (Les Liens qui libèrent, 2013), n’ayant pas un goût très prononcé pour la publicité, surtout auto-promotionnelle.

Jean-Marie Harribey » Blog Archive » La richesse, la valeur et l’inestimable... pour les vacances

J’en dis quelques mots aujourd’hui car ce livre est maintenant débattu. Il constitue pour moi une étape dans un travail de recherche sur la construction d’une synthèse théorique autour de la double crise sociale et écologique créée par la dynamique d’accumulation du capital, qui semble n’avoir aucune limite, au point de menacer les équilibres de la société et ceux des écosystèmes. Ce livre soulève des discussions et c’était le but recherché. Les présentations que j’ai déjà faites ont été bien accueillies.[1] Des premiers comptes rendus de lecture positifs sont parus dans la presse et ailleurs.[2] Quelques autres sont critiques. Bref rappel de l’essentiel[3] La confusion entre richesse et valeur.