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Prières de rue : Libé cloue le bec aux laïcards (et à Serraf) L’homme et le monstre en spaghettis volant, symbole du pastafarisme : parodie de la toile « La Création d’Adam » de Michelangelo Je croyais que ça n’arriverait plus : il va falloir que je remercie Libé, et Joffrin par la même occasion (ce qui, pour le coup, ne m’était jamais arrivé). Et pourquoi donc, vous demanderez-vous, cette idée aussi sotte que grenue ? Tout bêtement parce qu’après la vaticination de Serraf sur les prières de rue, en trois articles et un éditorial, Libé remet efficacement les choses en perspective (en accès payant) avec un très louable souci de pédagogie et un excellent travail de journalisme.

Hugues Serraf fâché contre Laurent Joffrin Il a lu les mêmes articles, mais en arrive à la conclusion opposée : notre blogueur Hugues Serraf revient lui aussi sur le dossier publié par Libération, et regrette les attaques de son directeur dans l’édito : « A eux le point de vue du bon goût progressiste ; à moi la dérive lepéniste. » ► Lire la note. L’escroquerie institutionnalisée. Définir l’époque en un mot ? Cherchons... inégalité, souffrance, boulimie, vacuité, ignorance, égoïsme… chacun ne reflète qu'une facette du drame. « Escroquerie » : en voilà un qui traverse les classes sociales et les continents, que chacun du plus pauvre au plus riche reconnaîtra à sa façon, et qui synthétise la situation.

Sentiment personnellement éprouvé depuis le début du millénaire, avec accélération depuis ses trois dernières années. De l'Euro au Monarque, en passant par ta facture de téléphone mobile dont l'augmentation n'a d'équivalent que l’opacité des raisons de cette hausse à laquelle, vraiment, tu n'as pas "tout compris" : l'air du temps est à l'arnaque. Trop plein d’abjecte, de l’intime au global : il devient impossible de hiérarchiser, d'emmagasiner même, le flot quotidien d'injustices te submergeant. L'époque est un hold-up généralisé. Mais, niquer les béats embobinés à l'hameçon de la plus-value ne suffit plus.

Quelques spécialités sont prévues à cet effet : Mais encore.

Democratie

Droit de réponse : "Génération sacrifiée" ? Sacrifié toi-même. Quand nos magazines et journaux sont las de presser chaque semaine les mêmes éponges, préalablement gorgées de l’eau boueuse qu’a laissée la dernière averse ayant fendu l’air du temps, il leur arrive de titrer sur le malaise social du moment. Du malaise glamour et spectaculaire, si possible. Exit les couvertures où se déploie un populisme faussement naïf concernant le fait que les riches sont riches et se connaissent trop bien.

Exit aussi les numéros bigrement indécents sur la meilleure façon de se jouer de la flambée des prix de l’immobilier ou sur le classement « top 50 » de ce qui reste de l’hôpital public ; sans parler des séances de veille au chevet du roi à attendre qu’il daigne faire son rôt. C’est le moment que choisissent nos canards pour faire coin-coin à propos du « malaise des jeunes », dressant le portrait d’une jeunesse « sacrifiée » en « mal d’avenir ». Gardés à vue Spectres et marionnettes Jeunesse « sacrifiée ».

Prendre sa place dans le trafic Forcés à faire du violon.

Education Nationale

Entreprises. Greve. Jean-Pierre Dupuy : la société en crise...de foi. Jean-Pierre Dupuy (capture d'écran Youtube) Du même auteur Jean-Pierre Dupuy, vous avez récemment publié un livre intitulé « La marque du sacré », aux Editions Carnets Nord… Dans la revue « Etudes » est paru l’an dernier un texte portant plus spécifiquement sur cette crise, qui s’intitule « La crise et le sacré ». En quoi l’absence de sacré peut-il concerner cette crise ? Très bonne question et question très difficile. Dans les analyses qu’on peut entendre ou lire sur la crise, il me semble qu’on insiste rarement sur le lien entre les considérations anthropologiques, historiques, philosophiques et ce que les économistes peuvent dire sur le sujet.

Or, je pense qu’il est fondamental de faire ce lien, ne serait-ce que pour des raisons stratégiques, sinon les économistes vont dire « Bon, c’est bien beau tout cela, mais c’est du baratin, ça ne nous concerne pas »…Alors, expliquez-nous le lien en quelques phrases…Ce qu’il y a de plus terrible dans la crise actuelle, c’est le chômage. De moins en moins d'emmerdeurs (ou pas) Il est rare que je trouve à me réjouir d’une évolution de notre société, mais le fait est là : il y a aujourd’hui de moins en moins d’emmerdeurs. Rappelez-vous donc il y a quelques années. La moindre promenade vespérale se transformait alors en traversée du Vietnam tant certains parcours étaient minés par ce que les pouvoirs publics appellent pudiquement des “déjections canines”. Probablement pour éviter un mot dont la grossièreté n’offusquerait pourtant aucune oreille sensible vu le franc-parler de notre époque initié par un roquet dont la politique, en matière de langage, a pu faire grand bruit (et odeur).

Bref, vous l’aurez compris, les merdes de chiens n’envahissent plus nos pavés, et j’en suis fort aise. Je ne peux donc que remercier le gouvernement d’avoir mis un gendarme derrière chaque arbre pour faire changer les habitudes de mes compatriotes amateurs de chiens (non, je ne parle pas des chinois). Quoi qu’il en soit, j’ai bien l’impression que pour 2012, on est dans la m… Séparation des parents et aliénation mentale des enfants. Par Michel Huyette Certains sujets sont beaucoup plus difficiles à aborder que les autres car on sait, à l'avance, qu'ils déclenchent inéluctablement d'importantes polémiques. Il en va ainsi de la situation souvent extrêmement préoccupante des enfants après la séparation de leurs parents. Le mardi 7 décembre 2010, une chaîne de télévision publique a diffusé un reportage intitulé "Couple déchiré, enfant otage" (1). Ce que le reportage a bien mis en avant, et que les professionnels constatent ou en tout cas pressentent trop souvent, c'est qu'il arrive que des enfants soient tellement influencés par l'un de leurs parents, celui qui en a la garde après séparation, qu'ils en arrivent à avoir une attitude de rejet total envers l'autre parent qui ne repose sur rien de compréhensible.

Une scène était particulièrement éprouvante. Le journaliste a aussi interviewé deux jeunes adultes qui avaient pendant longtemps été élevés par leur mère qui demeurait dans un pays d'Afrique. -- 1.

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