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Prison

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La France carcérale. “Enfermer des gens en prison et les priver de sexe est un acte criminel” » Article » OWNI, Digital Journalism. Entretien avec Jacques Lesage de La Haye, ancien prisonnier doctorant en psychologie. Il dénonce la négation en France d'un droit fondamental : celui d'avoir une vie sexuelle et affective en prison. Un constat dramatique, qui résulte de choix politiques populistes. Jacques Lesage de La Haye, 72 ans, ex-taulard et doctorant en psychologie, dénonce depuis plus de quarante ans le caractère destructeur de l’univers carcéral. À commencer par la privation de relations affectives et sexuelles en détention qu’il considère comme “une castration pure et simple de l’être humain”. Assimilée aux châtiments corporels, dénoncée par la Commission européenne des droits de l’Homme, le comité européen pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains et dégradants, la privation de sexe engendre chez les détenus des dégâts considérables, identifiés et connus depuis bien longtemps par les autorités publiques.

L’administration n’a donc pas évolué sur la question du sexe en prison ? J. J. Prisons : double condamnation de la France - Libertés surveillées - Blog LeMonde.fr. La France a été à nouveau condamnée, et par deux fois jeudi 20 janvier, par la Cour européenne des droits de l'homme pour des « traitements inhumains ou dégradants » en prison. « Cette double condamnation témoigne du strict contrôle de la Cour sur le droit pénitentiaire, indique Me Patrice Spinosi, l'avocat de l'Observatoire international des prisons (OIP).

Le juge européen est très attentif à la situation française et n'hésite pas à utiliser des armes aussi fortes que les « traitements inhumains ou dégradants » pour faire évoluer le droit français. » Les cagoules des Eris Elle condamne également la France pour ne pas avoir offert au détenu un « recours effectif » devant une juridiction contre ce régime de fouilles. Le détenu a obtenu 8000 euros de dommage moral et 5000 autres pour les frais et dépens. L'arrêt El Shennawy c. France Une cellule de 4,15 m2 Pascal Payet a obtenu 9 000 euros de dommage moral et 600 euros pour les frais et dépens. L'arrêt Payet c. Pour les handicapés de la prison de Fresnes, la double peine | Rue89. La maison d’arrêt de Fresnes (Audrey Cerdan/Rue89). A la demande de plusieurs personnes handicapées détenues à la maison d’arrêt de Fresnes dans la région parisienne, le tribunal administratif a désigné un expert-architecte pour rendre compte de leurs conditions de détention.

Lors de l’expertise, nous sommes plusieurs avocats. Nous exerçons depuis plus de dix ans. Si nous additionnons les peines de nos clients, nous avons accumulé plus de mille ans de prison ; nous ne comptons plus les heures passées dans les parloirs et pourtant, nous ne savons pas à quoi ressemble une cellule. La rampe d’accès, pas réglementaire On est d’abord dans les effets de style : il ne faut pas dire « handicapé », on dit « personne à mobilité réduite ». Aucun de ces détenus n’aurait dû pouvoir entrer dans cette maison d’arrêt puisque « la rampe d’accès ne présente pas les caractéristiques règlementaires requises ». Je n’ai pas le droit de leur parler Je risque un « bonjour monsieur » et me fait rabrouer.

Un Rom fait de la prison ferme pour une "escroquerie" de 15 € « La prison, c’est fini », annonce l’avocate. Soulagement. Adrian M., jeune Rom de 24 ans, ne retourne pas en maison d’arrêt. Ce lundi 27 septembre, la cour d’appel de Rouen vient de déjuger le tribunal correctionnel de Dieppe. Adrian M. avait été condamné à trois mois de prison ferme pour avoir mendié 15 euros en se faisant passer pour un sourd et muet. Aujourd’hui, il écope de « seulement » trois mois avec sursis. Trois mois ferme pour escroquerie Le jeune homme, domicilié en Angleterre, a été arrêté fin août dernier. Dénoncé par ses deux seules victimes, il a été interpellé par les gendarmes, placé en garde à vue et présenté en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Dieppe. . « Une injustice à mettre en lien avec certaines déclarations des plus hautes autorités de l’Etat qui stigmatisent les Roms », rappelle son conseil Me Descamps aux juges de la cour d’appel.

Suite à cette décision, l’avocate a immédiatement déposé une demande de remise en liberté. La prison exige encore une vie humaine. La prison exige encore une vie humaine by tract distribué et à distribuer Saturday, Jan. 23, 2010 at 11:07 AM distribué à Molenbeek download PDF (93.4 kibibytes) Enfermer un homme des mois et des années dans une cellule de quelques mètres carrés. Le 17 janvier 2010, Alexandre Varga a été retrouvé mort dans une cellule d’isolement à la prison d’Andenne. Tout de suite, les matons ont entamé une grève. Quand un prisonnier rassemble son courage pour tenter la fuite vers la liberté, il met en jeu tout ce qui reste encore de son existence. Et Alexandre n’a pas seulement défié la Loi en plongeant ses mains dans les coffres des banques.

Nous n’oublierons pas les morts dans les prisons. Cinq morts tombés sous les balles des flics, les matraques des matons, les calmants administrés par des docteurs complices en à peine quelques mois. Que la riposte s’alimente alors de la rage qui gronde dans nos ventres, qu’elle devienne révolte contre tout ce qui nous encage ou opprime. Explosion du nombre de détenus : l. Communiqué LDH Le porte-parole de la ministre de la Justice a qualifié l’Etat des droits de l’Homme en France 2010 publié par la LDH aux éditions La Découverte de « succession de lieux communs et de contre-vérités... » ce qui revient à dire que seul le gouvernement détiendrait la vérité en la matière.

Mais les faits sont têtus. La LDH maintient que le nombre de condamnés détenus dans les prisons françaises a bel et bien doublé en vingt ans (de 1990 à 2010), passant de 25 000 à 50 000 selon les statistiques publiées par le ministère dont Monsieur Guillaume Didier est le porte-parole. Sans doute le représentant de la ministre a-t-il mélangé, pour soutenir le contraire, prévenus et condamnés : pour le gouvernement actuel, qui ne s’embarrasse pas de la présomption d’innocence, être prévenu c’est déjà être coupable... Mais même si on le suivait dans cet amalgame, l’augmentation serait encore de 50% de 2001 à 2008 !

Monsieur Guillaume Didier a en revanche raison sur un point. La calamiteuse ouverture du premier "hôpital prison" Dans les couloirs de l’Institut Gustave Roussy de Villejuif (Île-de-France), en 2008 (Audrey Cerdan/Rue89). D’abord prévue pour début mars, puis début avril, l’ouverture du premier hôpital fermé dédié aux détenus atteints de maladies psychiatriques est sans cesse repoussée. Maintenant les personnels soignants menacent de faire grève le jour de l’ouverture. Les travaux sont finis, les personnels installés et les protocoles de soins validés. On n’attend plus que les détenus dans cette première Unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA) dédiée aux détenus atteints de troubles psychiatriques. Pour ouvrir, ce premier « hôpital prison » de soixante lits a besoin d’un décret en Conseil d’Etat qui tarde à venir. « Il manque ce décret.

Mais je ne sais pas quand il sera pris », confirme Hubert Meunier, le directeur de l’hôpital du Vinatier dans l’enceinte duquel est édifiée l’UHSA. Sarkozy sème la confusion A l’hôpital du Vinatier, cette annonce fracassante a rapidement été démentie. Un Américain sur cent est en prison. Des prisons d'un autre âge. Canon City, ville où la taule est reine. L'administration pénitenciaire, pour inciter les entreprises à f. Intitulé Pour être gagnant à l’arrivée, pensez à la prison, dès le départ, cet aimable divertissement publicitaire inverse les règles du Monopoly. « Ici, la prison n’est pas une punition, mais un eldorado. (…) Quelle que soit la case du plateau, le joueur-entrepreneur gagne à tous les coups.

Une belle allégorie de la délocalisation carcérale », notent les auteurs d’un livre choc sur le travail en prison (1). compétitivité inégalée Éloquentes, les cases cardinales du plateau expliquent les avantages du travail carcéral : « Effectifs insuffisants. Ne manquez pas une commande, rendez visite à la prison » ; « Travaux urgents. Ne vous laissez pas déborder, avancez vite jusqu’à la prison » ; « Commande imprévue. Pour livrer à temps, passez en priorité par la prison » ; « Budget serré. Payé trois euros de l’heure, sans contrat de travail, obligé de suivre des cadences infernales pour décrocher des remises de peine, le taulard français est aussi compétitif qu’un ouvrier d’Europe de l’Est.