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Sans-papiers

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En Haute-Loire, un enfant de six ans arrêté dans son école et placé en rétention. Des gendarmes sont venus chercher un enfant de six ans dans son école à Langeac, en Haute-Loire, pour le conduire dans un centre de rétention avec son père en situation irrégulière. Trois gendarmes, accompagnés du père de l'enfant, se sont rendus, vendredi 7 janvier en milieu d'après-midi, dans l'école de Vazgen Asryan, six ans, pour qu'il soit conduit avec son père dans le centre de rétention de Nîmes, a expliqué à l'AFP une porte-parole du Réseau éducation sans frontières (RESF).

"Habillés en civil, ils ont récupéré l'enfant dans un couloir de l'école, la direction avait été avertie", a-t-elle précisé, faisant part de "l'émotion des parents d'élèves" de ce bourg d'environ 4 000 habitants, où l'enfant était scolarisé depuis 2007. Le juge des libertés et de la détention de Nîmes a confirmé leur placement en rétention pour 15 jours, selon des sources concordantes citées par l'AFP.

"La situation de M. Asryan est incontestable", a expliqué de son côté la préfecture de la Haute-Loire. Reconduites à la frontière de la légalité - CQFD, mensuel de critique sociale. Depuis maintenant cinq ans, les tauliers de la lutte contre l’immigration clandestine définissent précisément le nombre de reconduites à la frontière. En 2010, l’objectif est de lourder 28 000 sans-papiers, et il a son importance à l’heure où l’étranger fait de plus en plus figure d’ennemi. Début novembre, en bon disciple de la Sarkozie, le ministre de l’Immigration et de l’Intégration Éric Besson annonçait que 21 384 sans-papiers avaient été expulsés depuis le début de l’année. Les commandes de l’Immigration étant passées à l’Intérieur lors du dernier remaniement, cette lourde tâche incombe désormais à Brice Hortefeux.

Ce dernier a grommelé dans Le Figaro du 7 décembre : « L’immigration illégale doit baisser, et elle baissera. » La belle promesse, alors que l’Administration et la police peinent à dénicher suffisamment d’étrangers en situation irrégulière. Déjà, en 2008, Hortefeux avait manqué (de peu) ses objectifs lors de son premier passage au poste de grand expulseur. ChasséEs d’ici, pilléEs là-bas et niéEs à Nice, la fin de la Mar. Partis à pied de Paris le premier mai ils ont atteint hier le but de leur périple : Nice, où se tient pour deux jours le sommet Afrique-France, une clinquante réunion de chefs d’Etat et d’entrepreneurs, placée sous la houlette de Sarkozy, torse bombé et totale indifférence à tout ce qui peut ressembler, de près ou de loin, à la défense des Droits de l’Homme. Dans une ville blindée par un incroyable, indécent, déploiement de forces policières et militaires, les gouvernants africains, installés dans les palaces de la Riviera, jouiront d’un accueil luxueux, roteront du champagne et pèteront dans la soie.

En vain, les Sans-Papiers tenteront de faire entendre leurs voix à ces sommités boursouflées d’orgueil. Les autorités locales, maire, préfet ont fait en sorte de leur rendre ce bref séjour le plus difficile possible. Dans toutes les villes de France où les marcheurs ont fait halte, l’accueil a été chaleureux. Dans les Alpes Maritimes, c’est une autre chanson. La marche continue. Le Conseil constitutionnel censure un accord d'expulsion des mineurs roumains. Le Conseil constitutionnel a censuré, jeudi 4 novembre, un accord de coopération entre la France et la Roumanie qui visait à faciliter l'expulsion des mineurs roumains isolés présents sur le territoire français.

Les "sages" ont estimé que la loi autorisant la ratification de cet accord contrevenait à la Déclaration des droits de l'homme de 1789. Cet accord ne prévoyait aucun moyen de recours pour les mineurs expulsés, même lorsque la mesure de raccompagnement était prononcée par le parquet. "Ceci méconnait le droit du mineur ou de toute personne intéressée à exercer un recours juridictionnel effectif garanti par l'article 16 de la Déclaration des droits de l'homme de 1789", estime le Conseil constitutionnel.

Cet accord, signé en 2007, n'avait été soumis que cette année au vote du Parlement, nécessaire à son entrée en application. L'accord de 2007 remplaçait un précédent accord signé en 2002 pour une durée de trois ans. Jean-Baptiste Chastand Pour en savoir plus : Dafalgan et « Va dormir ! » pour tout le monde. Les grands patrons de presse doivent se réjouir de pouvoir désormais réduire considérablement les frais de déplacement de leurs spécialistes de l'investigation. Avec Wikileaks, les "coulisses de la diplomatie mondiale" sont plus faciles d'accès que, par exemple, les abords des centres de rétention administrative de Vincennes, sans même parler de l'intérieur - pour pouvoir y enquêter, il faut au moins être parlementaire... Il y a une semaine, le dimanche 21 novembre, les agences de presse transmettaient des informations autorisées émanant d'une "source policière"...

On y apprenait: Six sans-papiers se sont échappés du centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes (Val-de-Marne) durant les nuits de vendredi à samedi et de samedi à dimanche, a-t-on appris de source policière. Trois d'entre eux ont pu être interpellés depuis par les policiers. Une première évasion a eu lieu samedi vers 2h30, provoquant des incidents au sein du CRA.

Et voici la photo qui va avec. Barbarie sans frontières. Inutile de se demander jusqu'où peut aller l'acharnement des barbares en costard-cravate, et de leurs mercenaires en uniforme: avec eux, qui font les lois et les appliquent, il n'y a plus de limites. L'histoire l'a appris à tous ceux qui savent comparer les incomparables. Pour les autres, qu'ils s'arrêtent un peu, l'esprit libre, à ce que l'on a imposé depuis des semaines et des semaines, et à ce que l'on impose, aujourd'hui, à Guilherme Hauka-Azanga, à sa compagne Florence et à leurs enfants Exaucée, Chloé, Gaël et Dorcas. Il suffit d'aller sur la page du site du RESF, où se trouvent tous les liens du dossier de presse. La situation de Guilherme est résumée à grands traits dans cette lettre qui a été remise à madame Simone Veil, le 6 avril, au Mémorial d'Izieu: Madame Simone Veil, Monsieur Hauka-Azanga a en effet quitté son pays en 2002 après avoir échappé au massacre de tout son village, auquel sa mère et sa fratrie ont succombé.

Peut-être lui a-t-on aussi remis cette carte postale... Comment l’expulsion d'un sans-papiers a été mise en échec | Rue8. Guilherme Hauka Azanga le jeudi 12 avril (Flore Giraud/DR) Avions spécialement affrétés, escortes policières, hélicoptères... L’Etat français a mis les grands moyens pour tenter d’expulser par quatre fois l’Angolais Guilherme Hauka Azanga. En vain. Retour sur les raisons d’un échec (ou le succès d’une mobilisation). La préfecture du Rhône a renoncé à expulser le père de famille angolais, constatant « l’impossibilité matérielle de faire procéder à la reconduite à la frontière ». Dimanche, Guilherme Hauka Azanga est retourné chez lui auprès de sa compagne et de ses quatre enfants.

Et pour bien signifier cette « protection », les quatre enfants de Guilherme et Florence, sa compagne, ont été parrainés « républicainement » samedi dernier, notamment par les députés (PS) Pierre-Alain Muet et Jean-Louis Touraine. Désormais libre, le père angolais va continuer à se battre pour obtenir des papiers. La volonté de Guilherme, la détresse de Florence L’« acharnement » du préfet Sandrine Narrat commente : A l'école des sans-papiers: Daniel, 3 ans, retenu deux heures au. Daniel revient du centre de loisirs avec son père. Celui-ci fait un détour pour s’acheter des cigarettes. Il est environ 17 heures, nous sommes le jeudi 22 avril 2010. Quand ils sortent du bureau de tabac, la police les attend près de la voiture : contrôle des papiers du véhicule, de l'identité de monsieur. Les papiers du véhicule sont en règle, pas ceux de monsieur.

Cela ne fait ni une, ni deux, en policiers zélés, ils poussent tout le monde dans le fourgon : le père et le petit de trois ans. Quelques instants plus tard au commissariat de Juvisy : Daniel est seul avec son père dans une pièce vide. Pendant ce temps, ils ont appelé la maman : qu’elle vienne chercher son fils immédiatement, sinon ils le confient à un organisme. La deuxième nuit non plus, il n’a pas bien dormi : il a fait beaucoup de cauchemars. Pendant le temps de la garde à vue du papa, des militants RESF ont appelé le commissariat pour avoir des explications. Actions directes contre l'expulsion des sans-papiers - Le Jura L. Jeudi 25 mars 4 25 /03 /Mars 08:29 Voici un appel pour une action collective permettant d’agir de manière directe contre les expulsions de sans-papiers.

Cette campagne est conçue pour permettre à chacun de s’engager à son niveau et à sa manière. Différentes actions commencent à s’organiser localement sur la base de ce document. Cet appel est à transmettre à toutes les personnes que vous connaissez qui pourraient être intéressées, et charge à elles de faire la même chose car cette action n’aura d’impact que si elle est reprise sur un plan national. Bref, je vous laisse lire. Air France complice Sur les 30'000 expulsions de sans-papiers organisées en 2008 par le gouvernement, 6500 — soit 20 par jour — ont été assurées par Air France. Nous voulons aujourd’hui pointer du doigt cette compagnie civile utilisée à des fins policières. Le problème ne serait pas résolu, nous en sommes conscients, mais nous aurions franchi une belle étape.

Notre proposition d’action : 1) Ternir l’image de marque. Un papa emprisonné pour refus d’expulsion, un quartier de Lyon s. Exaucée, 10 ans, est une camarade d’école de ma fille. J’ai ignoré la situation de sans papiers de son père, Guilherme, jusqu’au jour de son arrestation à son domicile. Les enseignants ont alors alerté les délégués de parents d’élèves de l’école Gilbert Dru à Lyon 7ème. Les parents et le personnel de la crèche ont aussi été rapidement informés. Nous avons alors tous découvert avec stupeur la situation de cette famille que nous côtoyons tous les jours comme nous rencontrons les autres parents devant l’école ou autour des activités de nos enfants. Mais aussi un soutien de famille, car Florence la maman, malade, a besoin du soutien que lui apporte son compagnon au quotidien.

Nous avons découvert que la préfecture avait toujours refusé d’accorder un titre de séjour à Guilherme malgré son intégration, la durée de sa vie en France (huit ans) et la présence de sa femme en situation régulière et de leurs enfants nés en France. Une maman de l’école Gilbert Dru. Coup de torchon sur les sans-papiers. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Catherine Simon Christophe Duveau ne décolère pas : "Quel intérêt avons-nous à garder ces sans-papiers, à les aider à se faire régulariser ? On a voulu être réglo avec eux, on a fait notre B.A. Résultat : on est les dindons de la farce ! " Son frère aîné, Nicolas, assis sur le canapé, hoche la tête en silence. "Quand on est dans la m..., on est tout seul", dit encore le cadet, arpentant le bureau directorial. Depuis ce jour de janvier qui a vu leur vie basculer, Christophe et Nicolas Duveau, respectivement directeur général et président-directeur général de la Seni, société de nettoyage installée au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), se méfient de tout le monde - en particulier de la presse.

Sur ce dernier point, le PDG de la Seni a raison. Ce 12 janvier au matin, les employés de bureau sont interrogés, un à un. A vrai dire, des papiers, ils en ont. Parfois aussi, on n'a pas de papiers du tout - ce qui est le cas de nombreux immigrés chinois. Interview avec Najlae Lhimer, expulsée de France samedi 20 févri. Des cinéastes avec les sans-papiers - Le fil cinéma - Télérama.f. Immigrés clandestins : prison ferme pour une élue française et s.