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Immigration

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Immigration : l'Intérieur crée un label du bon apprentissage du français. Pour la première fois, le ministère de l’Intérieur a décidé de s’immiscer dans le contenu d’un cursus universitaire, ce qui déplaît fortement à une partie des professeurs. Désormais, pour obtenir l’aide de l’Etat, tout organisme de formation qui enseigne le français aux migrants devra impérativement obtenir le label « Français langue d’intégration (FLI).

Concocté par la Place Beauvau, il attestera du bon niveau de langue, mais aussi de l’apprentissage des “usages et valeurs de la République” par les étrangers. Ce qui conditionnera l’obtention de la nationalité. “Confusion des genres” Adopté en décret les 11 et 12 octobre, FLI n’est pas vu d’un bon œil par une partie du monde universitaire. Le label sera aussi décerné aux facultés dont le cursus en français langue étrangère (FLE) répondra aux exigences de l’appellation. Pour pouvoir enseigner à un public étranger, les futurs professeurs devront avoir étudié dans une faculté labellisée FLI. Une plus grande exigence à l’oral. Diplomatie : comment la France travaille à limiter le droit d'asile. La France combat les droits, notamment des mineurs et des homos, selon des câbles du Quai d’Orsay dont Rue89 a eu copie.

Un demandeur d’asile afghan, à Calais, le 4 novembre 2006 (Pascal Rossignol/Reuters). Voilà près de trois ans que les tractations durent. Depuis 2008, l’Union européenne travaille sur une « proposition de directive du Parlement européen et du Conseil, relative à des normes minimales pour l’accueil des demandeurs d’asile dans les Etats membres ». Les négociations ont lieu en coulisse, elles devraient aboutir en 2012. Elles opposent les institutions européennes aux gouvernements des pays membres. Le Parlement et la Commission, respectueux de la jurisprudence communautaire, celle de la Cour européenne des droits de l’homme en particulier, poussent à l’octroi de droits supplémentaires aux demandeurs d’asile, ces personnes qui fuient leurs pays et cherchent à obtenir le statut de réfugié. L’enjeu : un nouveau régime prévu pour 2012 Ce n’est pas nouveau. . « [...] Immigration : la France épinglée par Amnesty International. Claude Guéant veut "réduire l'immigration légale" en France.

L'Europe face aux envahisseurs. Avec beaucoup d'humanité, monsieur Brice Hortefeux a su renouer les fils du dialogue social avec les compagnies de CRS qui menaçaient de prolonger inconsidérément des grèves de la faim à peine commencées. Il y avait urgence : les carapaces dont s'affublent ces indispensables auxiliaires de sécurité ne sont pas, comme on sait, en matériaux très rétractiles, et il aurait été fort coûteux de renouveler l'équipement de nos remparts républicains affectés de cette inévitable fonte lipo-musculaire qui suit les jeûnes prolongés.

C'est donc avec l'esprit libre, tout à la satisfaction du devoir accompli, que le ministre de la police et des expulsions a pu se présenter, ce mercredi, devant les sénateurs pour "faire le point sur son action depuis 2008" et défendre le projet de durcissement du "dispositif" de lutte contre "l'immigration clandestine" initié par son "collègue", monsieur Éric Besson. Un tel bilan devrait vous émoustiller... Xénophobies de tous les pays, unissez-vous ! Dans mon avion, une expulsée et ses deux enfants : « Help me » Un Boeing 757 de la compagnie Royal Air Maroc (Wikimedia Commons). J’aimerais vous raconter une histoire dont j’ai été témoin. Je viens de passer une semaine au Mali avec une compagnie théâtrale pour jouer un spectacle au centre culturel français de Bamako. J’étais très content de cette opportunité qui me permettait de découvrir un pays d’Afrique que je ne connaissais pas. Nous étions neuf ce jeudi 9 décembre, et devions partir de Paris-Orly à 16h30 avec la compagnie Royal Air Maroc par le vol AT 765.

En montant dans l’avion, nous découvrons que nous sommes placés tout au fond. Bon. Trois hommes s’y tenaient debout et formaient un rempart devant les derniers sièges. En s’approchant pour prendre nos places, ils nous ont tout de suite fait comprendre que ce n’était pas la peine de leur parler ou d’essayer de communiquer d’une façon ou d’une autre. Nous avons très vite compris que, derrière eux, se trouvait quelqu’un qui n’avait pas choisi d’être là. Alors que faire ? France, terre d’asile ? Immigration: pourquoi le patronat en veut toujours plus. (austinevan-flickr-cc) Du même auteur On se souvient du président Pompidou avouant peu avant sa mort qu’il avait ouvert les vannes de l’immigration en France à la demande des grands patrons, désireux de pouvoir bénéficier d’une main d’oeuvre nombreuse, docile et bon marché, d’une réserve quasi inépuisable à même de réduire les ardeurs revendicatrices des travailleurs français souvent organisés.

Quarante ans plus tard, rien ne semble avoir changé. Au contraire, les appels à l’immigration viennent toujours du même côté, et toujours pour les mêmes raisons. Seule différence : les secteurs économiques concernés sont désormais plus nombreux, dépassant le cercle du BTP ou de la restauration pour atteindre des professions autrefois épargnées telles que les ingénieurs ou les informaticiens. Ainsi, les rapports de la Commission européenne, du Medef ou du Business Europe (le Medef européen) n’ont eu de cesse depuis plusieurs décennies d’en appeler à toujours plus d’immigration. Le curieux rapport de Besson sur le coût des immigrés clandestin.

Pour justifier la politique de son ministère, Eric Besson a annoncé un rapport sur le coût des étrangers illégaux sur le sol français. Eric Besson lors d’un débat sur l’identité nationale à Marseille, le 15 janvier 2010 (Jean-Paul Pelissier/Reuters) Surprenante annonce d’Eric Besson jeudi sur RTL. Le ministre de l’Immigration a fait savoir qu’il allait commander une étude sur le coût réel de l’immigration clandestine en France : « Et je vais demander à un cabinet, à un expert indépendant, de mettre tous les chiffres sur la table pour que nos concitoyens qui sont des citoyens mais qui sont aussi des contribuables sachent tout en la matière.Et on verra que beaucoup de bêtises sont racontées et que l’immigration irrégulière coûte cher mais pas dans le sens qui est dit parce que dans le sens qui est dit : c’est le coût des droits, des devoirs et de la protection qu’apporte la France. » Au cabinet du ministre, aucune précision n’a pu être apportée.

Pourquoi commander un tel rapport ? Italie, le savon anti immigrés | Célestissima, le regard de Céle. Le 1er Mars : « la journée sans immigrés » La France d'aujourd'hui fait penser à la France de Vichy | Rue89. Le Bloc fait dans l'aquarelle. "I would prefer not to. " A dû penser Jean-Yves Lalanne, maire de Billère (Pyrénées Atlantiques), quand il a reçu du tribunal administratif l'injonction de faire procéder à l'effacement du "Mur des expulsés" (jugement du 12 janvier 2010), "au motif du non respect du principe de neutralité du service public, qui s’oppose à ce que soient apposés sur les édifices publics des signes de revendication d’opinions politiques, religieuses ou philosophiques". Et il a estimé qu'il était urgent d'attendre.

Et il a fait appel de cette décision. (Cet appel n'est pas suspensif.) Monsieur Philippe Rey, préfet du des Pyrénées Atlantiques, assez impatient de voir disparaître ce mur, a, de son côté, "saisi la cour administrative d’appel, compétente en application du code de justice administrative, afin qu’elle définisse les mesures d’exécution du jugement". Symbole d'une résistance ? La bande à Ripolin en action. Mais comme on dit, c'était mieux avant... Résurrection en cours. « C'était calculé ! Pas de pitié pour les canards boiteux. Comme les grands classiques de la marche à pied ne sont pas tous des chédeuvres, nous entonnions parfois à gorge déployée: "Dans la troupe, y'a pas d'jambe de boisY'a des nouilles, mais ça n'se voit pas ! " Celui qui chantait le plus fort n'avait de jambes que la longueur d'un demi-fémur et était un virtuose dans l'art de démonter et remonter son fauteuil roulant...

C'était le plus agile du petit groupe de "canards boiteux" que j'avais été chargé d'accueillir, avec leurs accompagnateurs/trices, sur un "chantier international de jeunes bénévoles" organisé dans le Finistère par une association où je jouais occasionnellement, et pour un peu d'argent, les Gaston Lagaffe avec un talent inné. Je n'ai jamais vraiment su par quel tortueux concours de circonstances, "on" avait eu l'idée de génie de proposer à ce groupe de participer à un "chantier" dont l'objectif était de reconnaître et baliser, à l'entour d'un gros bourg de la Bretagne intérieure, des sentiers de petite randonnée pédestre.

Un cimetière nommé Méditerranée. De 1988 à nos jours 15.638 personnes ont trouvé la mort en voulant rejoindre l’Europe. 710 victimes par an. Presque deux par jour Parce que l’Europe est devenue, pour qui a dû fuir son pays, chassé par la peur, la faim, les bombes, les massacres politiques ou ethniques, une forteresse inaccessible et cruelle. Nos états ont déclaré la guerre aux pauvres. Et la Méditerranée, si belle sous le soleil, est devenue une gigantesque fosse commune. Patiemment, jour après jour, le site de Fortezza Europa recense les morts. En Méditerranée et dans l’Océan Atlantique, aux alentours des Canaries, 11.049 personnes se sont noyées, 6.566 cadavres n’ont jamais été retrouvés. Embarcations fragiles, passeurs malhonnêtes ou assassins, tempêtes, famine, insolations ne sont pas les seules causes de cette monstrueuse hécatombe, d’autres migrants tentent de rejoindre l’Europe en s’embarquant sur des bateaux de ligne ou des cargos.

Juguler à sa façon, en enfermant, en affamant, en torturant.

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