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FINANCE

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L’Italie et la crise 6: politique, la sauce ne prend pas…encore. (Suite épisode 5: Mamamia, mais quel bordel!) En 2013, les Italiens (ou elles, bien évidemment! Une petite précision s’impose quant aux genres qui, dans cet article, seront remplacés par ils; entendons par là les humains en général, que ce soit au niveau politique qu’au niveau populaire. Sinon, on ne va plus rien y comprendre! Ce n’est donc point par sexisme, mais par facilité pour la compréhension de ce qui va suivre. Merci d’avance pour votre compréhension. Marc Lazar: En Italie, la crise économique est doublée d’une crise politique profonde. Chaque parti est aujourd’hui en crise. «Le Peuple de la Liberté» a perdu son leader Sivio Berlusconi et est en train de se désagréger. «La Ligue du Nord», grand allié du «Peuple de la Liberté», et qui est le parti d’Umberto Bossi, se retrouve être secoué comme un prunier par une crise de corruption qui entache sa réputation de parti honnête.

Bref, chaque parti est en crise. Le système des alliances explose. La situation est donc très préoccupante. L’Italie et la crise 5: Mamamia, mais quel bordel. (Suite épisode 4: Out Berlusconi, voici le Monti-Napolitano (Et non python!)) Le géo-politologue Manlio Graziano Les moments de crise politique italienne les plus importants sont ceux où l’Eglise joue un rôle de suppléance. Depuis l’époque de la démocratie chrétienne et même avant, l’Eglise a fourni beaucoup de personnel directement impliqué dans la vie politique et dans la vie diplomatique. Un autre aspect, c’est l’importance de la finance de l’Eglise. Depuis la création de l’Etat unitaire italien, il y a eu la formation de cette puissante finance catholique due à la vente des biens du clergé, faite par le clergé lui-même, ce clergé qui a toujours joué un rôle énorme dans l’économie et la politique italienne.

L’Eglise veut-elle donner un coup de pouce au gouvernement Italien?! Marc Lazar: L’Eglise catholique ne peut pas se permettre que l’Italie tombe, tout simplement parce qu’elle s’appuie sur l’Italie. Mais que fait donc Mario Monti?! Mario Monti est cerné! Like this: J'aime chargement… L’Italie et la crise 4: Out Berlusconi, voici le Monti-Napolitano (Et non python!) (Suite épisode 3: Berlusconi, le Janus) Devant la gare centrale, une centaine d’étudiants distribuent des cartes et protestent contre les difficultés de mouvements, le prix des billets de bus et de métro. Un étudiant en sciences-Po: «C’est pas terminé le berlusconisme. C’est la période de transition politique.

Une jeune fille de 17 ans : «Pour ma génération, la crise, un futur de plus en plus incertain, les perspectives sans pouvoir trouver un travail stable, j’y pense souvent. Marc Lazar: Une partie de l’Italie modérée qui avait voté Berlusconi, se retrouve aujourd’hui derrière Mario Monti et disent: «Ce que fait Mario Monti, c’est notre libéralisme! Dans le cours des derniers mois de 2011, Berlusconi, avait fait trois collectifs budgétaires parmi lesquels: des réductions des dépenses politiques et des plans d’austérité. C’est que les politiques ont des limites et que la situation de leur pays est très difficile.

TJ du 15 novembre 2011 Il y a une situation exceptionnelle en Italie. L’Italie et la crise 3: Berlusconi, le Janus. (Suite épisode 2: Le désamour de Berlusconi) Marc Lazar: La société italienne face aux réformes, l’état du moral, ses pratiques vis-à-vis de l’administration du pays après le règne de Berlusconi. Mais qu’a donc fait Berlusconi?! Silvio est avant tout un homme d’affaires qui a fait de la politique avec des conflits d’intérêts que l’on sait. Sa révolution, c’est le rôle important de la communication et de la télévision qui marque définitivement la politique italienne. Et si aujourd’hui, en Italie, en France, ou dans tout autre pays, on recherche des gens plus proches des citoyens, c’est qu’il y a quelque chose qui s’est transformé. Les rôles de la personnalisation, de la médiatisation, de la télévision, de l’éducation ont été des transformations fondamentales.

Ce qui fait dire au chercheur Vincenzo Suska, sociologue qui enseigne à la Sorbonne: «Cet homme dit et réussit à agir, à mettre en place les pulsions qui viennent du bas, du corps social. L’autre élément est l’hégémonie culturelle. L’Italie et la crise 2: Le désamour de Berlusconi. (Suite épisode 1: Berlusconi tombe, Monti monte!) Marc Lazar: Berlusconi a voulu libérer l’économie de son pays et il a eu le soutien incontestable de tous les chefs d’entreprises. Pas des grandes entreprises italiennes, telles que Fiat & Consorts, mais des petits chefs d’entreprises amis qui caractérisent l’économie italienne du Nord et un peu celle du Centre de l’Italie. Ces chefs d’entreprises sont souvent de la Gauche, voire même issus du communisme, ce qui est difficile à comprendre du point de vue extérieur de l’Italie.

Ce sont donc de petites entreprises dynamiques, spécialisées dans des domaines bien précis qui se sont reconnus dans Berlusconi, dans son action, son parcours de vie, (mais un peu moins dans ses bounga-boungas, quoique!). Seulement voilà, ces chefs d’entreprises ont commencé à être particulièrement déçus. Il est vrai qu’on a jamais dressé un bilan complet de l’action de Berlusconi. Il a été et est néanmoins encore une menace pour la démocratie. Like this: L’Italie et la crise 1: Berlusconi tombe, Monti monte. Inspiré par l’émission L’Italie face à la rigueur sur RTS Marc Lazar est un journaliste et un très bon spécialiste de l’Italie. Il a écrit de nombreux livres et, en dehors de Sciences-Po à Paris, il enseigne en Italie. Il a tiré plusieurs fois la sonnette d’alarme avec ses articles: «L’Italie au bord du gouffre!». Et personne n’y croyait vraiment, tant ce pays avait des ressorts cachés qui lui permettaient de rebondir. Or le pays est fortement endetté et sa dette représente le 120% de la richesse qu’il produit chaque année.

C’est moins grave par rapport à certains pays dès lors que ces dettes viennent essentiellement de ses créanciers. Berlusconi a laissé un véritable champ de ruines. Et les résultats mirobolants de Mario Monti ne sont pas là. Marc Lazar: En novembre 2011, Silvio Berlusconi laisse son pays avec des dettes battants des records et une récession économique accompagnée d’une augmentation du chômage. Mais revenons un bref instant sur la carrière politique de Berlusconi. L’euro. Nosotros.incontrolados, le 5 juillet 2012 (Pêché sur "Libertés et Internet", ce billet constitue un bon éclairage -à développer- sur le fric, le pognon, la monnaie, thune, le fric, le commerce comme postulat soutenant le principe selon lequel il ne serait de l’échange que de "bons procédés" là où nous affirmons exactement le contraire: "Les bons comptes ne font jamais les bons amis".

(Steph). Posted by libertesinternets under Denis Kessler, Greg Palast, Libertés publiques, Manipulation de l’opinion, Néo-connerie, Nouvelle Barbarie | Tags: greg palast, l euro, Margaret Thatcher, Milton Friedman, Paul Krugman, Reaganomics, robert mundell, université de chicago |[2] Comments L’euro est un immense succès – Je ne déconnne pas ! [Greg Palast - The Guardian - Mardi 26 Juin 2012 - Traduction: Gregor Seither - IES News Service] L’idée que l’euro a «échoué» est d’une naïveté dangereuse. De fait, je ne pouvais pas. “Il est bien trop difficile de virer des ouvriers, en Europe. Like this: Le navire de la finance prend de l’eau à LIBOR.

Où quand les Etats prêtent de l’argent pour recapitaliser les banques, de quoi se fendre la raie pour toutes les petites gens qui se retrouvent presque naturistes malgré eux! Mais ne brûlons pas les étapes et tâchons de comprendre ce qu’est le LIBOR. Le LIBOR, késako?! Le LIBOR est le London Interbank Offered Rate ou plus littéralement, un taux d’intérêt de référence européen qui se discute entre pontes de la finance qui décident du prix de l’argent prêté aux banques, aux entreprises, aux cartes de crédits, aux ménages et aux étudiants.

Et comme on ne prête qu’aux riches…Bref, plus le taux LIBOR est haut, plus les banques gagnent du fric! Pas encore compris? Chaque matin, banquier Nicktamere, banquier Trouduc, banquier Couillemolle et banquier Fuckyou, retrouvent d’autres banquiers de même acabit dans une salle de réunion quelque part dans la City pour une cup of tea and brownies. Hey boys! Shit! La Deutsche Bank qui n’a pas souhaité se prononcer. Qouestionz? Like this: J'aime chargement… Le krach de 2008 sera de la gnognotte en comparaison de ce qui nous attend!!! Peter Schiff est un économiste américain reconnu, président de Euro Pacific Capital Inc., ancien conseiller du président Bill Clinton, et fut un des rares à prévoir, en 2006 et 2007 l’éclatement de la bulle immobilière: la fameuse «crise des subprimes.»

Vidéo souvenir-souvenir 2006 (sous-titrages en français) Pour Peter Schiff, la FED (ou Réserve Fédérale Américaine) manipule les taux d’intérêt au plus bas pour faciliter le crédit gratuit et stimuler l’économie, ce qui affaiblit le dollar, alors que c’est l’épargne qu’il faudrait encourager. Bref, ce joyeux trublion critique le plan de sauvetage des banques avec de l’argent public, le slogan devenu tristement célèbre de «too big to fail.» Mais Peter Schiff ne s’arrête pas là et nous annonce qu’ «un krach va se produire aux Etats-Unis. Video top ten 2012 Alors, bien sûr, il y a celles et ceux qui estiment que Peter est un profond pessimiste, alors qu’il y a celles et ceux qui trouvent que Schiff est lucide, tout simplement. Like this: Il sentait bon le sable chaud, mon gestionnaire. La Finance pour les nuls (nulles aussi!)

Ceci est un résumé d’une excellente émission qu’on peut écouter, ou podcaster sur la TSR 1, diffusée le 2 août 2012: La finance est-elle devenue folle? L’invité est Paul H.Dembiski, directeur de l’Observatoire de la Finance à Genève et professeur de l’Université de Fribourg, ces deux villes sises en douce et bucolique Helvétie. Bien qu’une certaine liberté a été prise pour rédiger cet article et les suivants, le contenu en est fidèlement restitué.

On commence? Attention les vélos! Cette crise financière dont on nous rabâche les oreilles et les yeux depuis un moment, cette quantité d’experts bardés de titres qui nous prennent pour des andouilles et nous expliquent qu’il faut faire ci, qu’il faudrait que ça se passe comme ça, des sommets continuels à Bruxelles, aux USA, que c’est chaque fois la même histoire, que c’est chaque fois la dernière chance, finalement et financièrement: ON EN EST OÙ? Alors, quel est le diagnostic, docteur?! Like this: J'aime chargement… Auteur : geneghys. La Finance pour les nuls (nulles aussi!) 2e épisode. Existe-t-il encore quelques gens rationnels qui se posent la question si leur propre rationalité a un problème et qu’il n’y aurait pas une révision profonde à faire?! Paul H.Dembiski : Beaucoup d’entre nous sont des personnes ou des individus éclatés.

C’est-à-dire qu’entre 4 et 6 heures on fait une chose bien précise, entre 6 et 10 heures une autre, le week-end encore une autre et pendant les vacances, on en cause pas! C’est un grand luxe que de vivre dans ces rationalités. Si vous posez la question à ces personnes: « Mais qu’est-ce que vous foutez?» , la réponse est: «Je fais ce qu’on me demande, pardi!». Considérations de banquiers à la Compagnie Benjamin de Rothschild «ça sort du système bancaire, cette histoire! «C’est clair que pour la plupart des gens, on débloque 700 milliards de dollars pour aider les banquiers et pas un sou pour aider les pauvres qui se font éjecter de la baraque.

«Sinon, ça va?» «T’es pessimiste Romain?» «…et donc moins d’argent» (journaliste) P. Like this: La Finance pour les nuls (nulles aussi!) – 3: c’est la faute à Nixon ! «la Gestion du Risque», késako?! (Et c’est là que ça se complique, mais faisons simple!) Paul H.Dembiski: C’est tout simple. On prend des risques ici, on les éparpille, on les distribue, on les redistribue, on les diversifie, on les malaxe, et bien sûr on vend le tout avec des instruments de protection, parce que derrière, il y a quand même des produits. C’est une percée intellectuelle qui se manifeste à la fin des années 50 et qui, dans les années 70, devient une profession avec ses techniques, ses codes et sa technologie. Les années 70 sont aussi les années d’une certaine libéralisation des flux, notamment des flux de capitaux internationaux. Alors, mais késako que ce système de Brentwood, que nom d’un sort! Le credo de la Conférence de Brentwood et de ceux qui ont signé les «Actes Fondateurs du Fonds Monétaire», de la «Banque Mondiale» et de ce qui deviendra beaucoup plus tard l’«Organisation du Commerce», et: «Le Commerce, c’est la prospérité et l’inclusion.

Like this: J'aime chargement… La Finance pour les nuls (nulles aussi!) – 4: l’Eurodollar. (Suite de La Finance pour les nuls – 3: c’est la faute à Nixon!) Pouvait-on alors fabriquer du dollar tant qu’on voulait et qu’on avait perdu cette référence obligatoire qu’était la contre-partie en or?? Paul H.Dembiski : Pas si simple! Vers la fin des années 1960, «quelque chose» qu’on n’arrive pas tout-à-fait à nommer, apparaît sur les radars de la banque des règlements internationaux. Quelques années plus tard, ce «quelque chose» va être nommé: «Eurodollar». On peut donc créer de manière infinie. Mais de l’autre côté, même si il en a la possibilité, aucun banquier ne va créer de la monnaie de manière totalement inconsidérée parce qu’il sait très bien que cet argent, il va le prêter.

Est-ce qu’on suit sur les bancs?? Est-il est vrai qu’en gros, que sur l’ensemble de l’argent qui circule dans le monde, seul 7% représente de l’argent qui a été émis par les banques centrales, (intervention contrôlée), et le reste sont-ce des crédits fabriqués par les banques, (argent hors de tout contrôle)? Les AZA | Les AZA subversifs.