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Bagnes & Bagnards

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Bagnes. Condamnés aux bagnes coloniaux. NOUVEAU : les images des registres matricules sont désormais visibles avec chaque notice de la base, pour la plupart des condamnés (Le registre des matricules, qui récapitule les informations essentielles sur les condamnés, est un document complémentaire au dossier individuel).

Condamnés aux bagnes coloniaux

De 1852 à 1953, plus de 100000 condamnés ont subi leur peine dans les bagnes coloniaux, principalement ceux de Guyane et de Nouvelle-Calédonie. Sous le terme « bagne », se confondent différents territoires, mais aussi différentes peines. Ainsi cette population pénale compte-t-elle aussi bien des criminels de droit commun (principalement les condamnés aux travaux forcés ou forçats transférés des bagnes portuaires), des criminels ou délinquants multi-récidivistes considérés comme incorrigibles (désignés par les termes de repris de justice, puis relégués), les opposants politiques (désignés après 1871 comme déportés).

Base nominative Personnes et Familles IREL. Au 25 avril 2013, la base nominative contient 101538 entrées dont 57725 font référence aux dossiers individuels des condamnés aux bagnes coloniaux et 75 font l'objet d'une notice de description EAC.

Base nominative Personnes et Familles IREL

La recherche dans la base nominative des personnes et familles s'effectue sur 3 critères : nom prénom plein-texte Lancer la recherche avec un formulaire vide retourne l'intégralité des enregistrements. Lorsque plusieurs critères sont renseignés, le moteur de recherche applique un opérateur ET entre chaque critère. La recherche n'est sensible ni aux accents ni à la casse. La recherche sur les noms s'effectue sur des mots entiers. Les résultats sont triés par ordre alphabétique sur le nom. 20 résultats sont présentés par page. Pour chaque résultat sont affichés : le nom suivi du prénom la fonction du protagoniste ou une mention "Condamné au bagne [...]

" Les bagnes coloniaux. Le bagne. Le bagne a profondément marqué l'histoire de la colonisation de la Nouvelle-Calédonie alors que cette expérience de peuplement a été un échec.

Le bagne

La racine bagnarde dans le peuplement colonial est un fait longtemps mal vécu par les calédoniens, même si les libérés dans leur grande majorité n'ont pas eu de descendance. La génération actuelle s'est enfin décidée à assumer ce passé dont elle n'a pas à avoir honte et à surmonter un complexe que ne justifiait en rien la génétique. Le bagne reste néanmoins un épisode douloureux et une utopie de plus dans les projets de peuplement coloniaux de la Nouvelle-Calédonie.

L'échec de l'objectif de peuplement. Départ des Forçats vers les bagnes coloniaux. Depuis les Maisons Centrale de Caen, Renn es, Fontevrault, et Riom, les forçats étaient regroupés à la prison de La Rochelle, rue du Palais, pour un premier départ par bateau en destination de l’Ile de Ré. Dans l’actuel vieux port, ils embarquaient sur les bateaux.

Ils restaient debout, entassés sur le pont, au milieu des tonneaux, des marchandises et des animaux agricoles. Les forçats patientaient une heure et demie pour rejoindre dans un premier temps la Flotte (Ile de Ré), puis ensuite la Citadelle de Saint-Martin-de-Ré. Une fois débarqués, les forçats étaient mis en rang, en colonnes par 4, encadrés par des gendarmes, des militaires et les tirailleurs Sénégalais, pour être enfermés plusieurs jours à la citadelle. « Après des heures de wagon cellulaire, une ou plusieurs mauvaises nuits à la Rochelle, une traversée sur des flots parfois agités, les hommes arrivaient abrutis de fatigue, restant plusieurs jours prostrés dans des dortoirs surpeuplés, allongés sur leur bas flanc. » (cf. Le bagne : transportation, relégation, déportation. Le bagne a profondément marqué l'histoire de la colonisation de la Nouvelle-Calédonie alors que cette expérience de peuplement a été un échec.

Le bagne : transportation, relégation, déportation

La racine bagnarde dans le peuplement colonial est un fait longtemps mal vécu par les calédoniens, même si les libérés dans leur grande majorité n'ont pas eu de descendance. La génération actuelle s'est enfin décidée à assumer ce passé dont elle n'a pas à avoir honte et à surmonter un complexe que ne justifiait en rien la génétique. La vie au bagne - les classes - la libération. 1 « L’Administration pénitentiaire, qui n’a pas pour mission de rendre heureux les hommes qui lui sont confiés, s’acquitte au-delà de toutes prévisions, au moins de cette partie de son programme. » écrit un relégué au ministre de la Justice en 1927, en introduction à une réclamation. 2Cette observation ironique est valable à son époque comme aux débuts du bagne, même si la situation du bagnard de 1930 est très différente de celle du condamné de 1852.

La vie au bagne - les classes - la libération

La vie n’est pas la même non plus selon le territoire, elle est plus rude en Guyane qu’en Nouvelle-Calédonie, plus dure aussi pour les nouveaux arrivants que pour les « 1re classe ». 4A l’arrivée au bagne, les condamnés sont répartis dans les différents camps, suivant la catégorie à laquelle ils appartiennent. 5En Guyane, le pénitencier le plus important est le Camp de la Transportation à Saint-Laurent-du-Maroni. 7Les relégués sont regroupés à Saint-Jean-du-Maroni. 12Les manquements à la discipline relèvent de commissions disciplinaires.