background preloader

Liberté d'expression

Facebook Twitter

Fausses nouvelles: suffit d'y croire. Les trolls viennent à bout d'une chroniqueuse. Un texte de Vincent Rességuier Judith Lussier a signé des chroniques pendant sept ans (deux ans au magazine Urbania et cinq ans au journal Métro).

Les trolls viennent à bout d'une chroniqueuse

Aurélie Lanctôt. Salut les gens. Cher toi (internautes, Lise Ravary, Sophie Durocher, Denise Bombardier) qui m’intimides (oui, tu m’intimides) depuis deux jours.

Salut les gens

Ça va? Moi, ça va, pas pire chill. Pourquoi, t’insurges-tu de ma tenue? Pourquoi ressens-tu le besoin si puissant de m’envoyer chier, de me traiter de grosse, de me dire que j’ai pas de classe, pas de talent, de me parler de manque de RESPECT (envers l’industrie, envers mes “fans”, envers le mot GALA [je savais pas que le mot gala avait des sentiments]), de remettre en question la décision de l’ADISQ, la relève musicale au Québec et l’avenir de la jeunesse? Pourquoi tu me hais autant? Des statuts Facebook qui coûtent cher. SEPT-ÎLES | De plus en plus de gens insultés sur Facebook poursuivent leur assaillant et obtiennent gain de cause.

Des statuts Facebook qui coûtent cher

Une femme de la Côte-Nord, démolie après que son ex l’eut traitée «d’égocentrique», a obtenu 5000 $. Maude Dupuis a été traînée dans la boue par son ex-conjoint sur Facebook, après avoir mis un terme à leur relation de trois ans. Le Septilien Bruno Misson a mené une campagne de dénigrement à son endroit pendant près d’un an. Dans une petite ville comme Sept-Îles, la réputation de la dame s’est rapidement dégradée. À travers ses nombreuses déclarations sur le réseau social, il prétendait avoir été menacé par Mme Dupuis, il la traitait de «frustrée», «d’égocentrique» et affirmait même avoir été «exploité». Démolie Maude Dupuis a intenté une poursuite civile contre son ex-conjoint. «Encore aujourd’hui, je ne trouve pas le moyen de dire que c’est terminé, que je ne suis plus touchée par ça.

. « Tout le monde le fait » Photo courtoisie Marie CousineauAvocate 14 janvier 2012, 5 h 35. Vlog. Lettre à un homme qui n’aime pas Les superbes – Mitsou.com. Par Léa Clermont-Dion Publié le Cher homme qui n’aime pas Les superbes, Tu as écrit sur Twitter une assertion lourde de sens : « wow malade!

Lettre à un homme qui n’aime pas Les superbes – Mitsou.com

De l’au-delà, marc lépine a mis à jour sa fameuse liste #lol ». ». Tu crées le malaise parce que la Polytechnique est un drame dont on se remet difficilement comme société, un drame qui porte écho à la haine viscérale que certains hommes peuvent avoir envers les femmes. Certains qualifient cette violence de misogynie, de sexisme ou d’antiféminisme. Ta joke plate a touché une corde sensible en dépassant le sexisme ordinaire qu’on entend au coin d’une rue, dans un bar sportif ou au détour d’un corridor universitaire.

Tu es allé loin, trop loin. Peu importe, tu n’es pas le seul dans ton équipe qui s’amuse à déferler ta haine viscérale des femmes. Mais, bon. Au fait, ça va toi? Pourquoi? Ton tweet et ta réaction devant la reconnaissance du livre Les superbes valident l’essence de notre quête. Les vedettes ciblées. L’image est violente, mais elle n’est surtout pas inhabituelle pour Pénélope McQuade.

Les vedettes ciblées

Dans la boîte de réception d’un de ses réseaux sociaux, un homme lui a envoyé une vidéo. On le voit se masturber. « J’ai reçu trois vidéos [récemment] où un homme se masturbait. Quand j’ai voulu le signaler, j’avais deux choix : bloquer l’utilisateur, ce qui ne l’empêche pas de continuer à faire ce qu’il fait, ou le signaler comme spam. Mais ce n’est pas du [pourriel], c’est du harcèlement », dénonce vivement l’animatrice de l’émission . Sur l’internet et sur les réseaux sociaux, les personnalités publiques sont souvent la cible des misogynes. Cyberharcèlement: personnalité publique, messages toxiques. Du sexisme en télévision?

Cyberharcèlement: personnalité publique, messages toxiques

Au-delà du cyberharcèlement et des commentaires de nature sexuelle que reçoivent les femmes régulièrement, qu'elles soient des personnalités publiques ou non, l'animatrice des Échangistes profite de sa tribune pour rappeler que le sexisme est toujours présent dans notre société, même en 2016. «On est dans une société où la domination masculine est évidente à plein de niveaux. Notre système économique et politique perpétue les inégalités», dénonce la féministe, dont le milieu de travail, la télévision, n'est pas à l'abri de cette réalité. «Pour ce qui est du salaire, oublie ça! Je n'ai pas le même [cachet] que mes collègues masculins. [...] Puis, au-delà des conditions d'emploi, il y a aussi la question du corps, où les femmes doivent se poser des questions que des hommes ne se poseraient pas, croit Pénélope McQuade.

La question des limites de la liberté d'expression. Réflechir à la liberté d'expression.