background preloader

La sécurité des objets connectés

Facebook Twitter

Les stratégies des grandes marques en matière d'objets connectés. La sécurité des objets connectés. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

L'Internet des objets (ou IdO, en anglais « Internet of Things » ou IoT) représente l'extension d'Internet à des choses et à des lieux du monde physique. Alors qu'Internet ne se prolonge habituellement pas au-delà du monde électronique, l'Internet des objets connectés représente les échanges d'informations et de données provenant de dispositifs présents dans le monde réel vers le réseau Internet.

Considéré comme la troisième évolution de l'Internet, baptisé Web 3.0 (parfois perçu comme la généralisation du Web des objets mais aussi comme celle du Web sémantique) qui fait suite à l'ère du Web social, l'Internet des objets revêt un caractère universel pour désigner des objets connectés aux usages variés, dans le domaine de la e-santé, de la domotique ou du quantified self. L'Internet des objets est en partie responsable d'un accroissement exponentiel du volume de données généré sur le réseau, à l'origine du big data (ou mégadonnées en français). Note 1. Si la sécurité des objets connectés vous intéresse, je vous invite à lire ce rapport (en anglais) publié par l'Agence européenne chargée de la sécurité des réseaux et de l'information (ENISA).

Dans ce rapport, ils passent en revue les bonnes pratiques qui devraient s'appliquer à chaque étape de la vie d'un objet connecté, de son développement à son intégration en passant par ses usages et sa maintenance jusqu'à ce qu'ils soient bons à jeter à la poubelle. On n'y pense pas forcement, mais la plupart des constructeurs font le minimum en sécurité sur les objets connectés qu'ils produisent... Seulement, voilà... Ces objets se retrouvent ensuite chez nous, nous filment, nous enregistrent, transmettent nos données personnelles, contrôlent différentes choses dans la maison...etc.

Il est donc salutaire qu'un tel rapport voie le jour pour mettre les fabricants, les vendeurs, les fournisseurs de solutions technologiques et les développeurs devant leurs responsabilités en matière de sécurité. En Suisse, plus de 200 caméras de vidéosurveillance sont accessibles à tous sur le site Insecam.org et donnent accès en direct à des salons, chambres à coucher, jardins ou bureaux.

"Aujourd'hui, on estime qu'une personne sur cinq va laisser les codes par défaut (...), les gens veulent utiliser tout de suite leur matériel, ils se disent qu'ils changeront le mot de passe plus tard, mais ne le font jamais", explique Maxime Panosetti, directeur marketing de la société Dialarme. Pour Paul Such, fondateur de la société SCRT spécialisée dans la sécurité informatique, on fait face au phénomène de l'arroseur arrosé: "Les gens installent une caméra de surveillance pour avoir une sensation de sécurité, mais mal configurée elle expose leur vie privée. C'est comme laisser les clés sur la porte". Portes d'entrée des hackers Les objets connectés sont devenus des portes d'entrée pour les hackers et les particuliers ne sont pas les seuls touchés.

Scénario de fiction ou réalité? Des cibles sensibles. Note 2. La sécurité des objets connectés. La sécurité des objets connectés et ses enjeux.