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Occitanica, médiathèque numérique de l'occitan

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Journal mensuel, publié à Avignon (empremarié di fraire Seguin), l'Aiòli défend la cause méridionale et le fédéralisme mais il se veut apolitique, provençal et non félibréen.

Frédéric Mistral en confie la rédaction à Folco de Baroncelli. Sa principale ligne éditoriale est la défense de la langue, de nombreux félibres écrivent dans l'Aiòli et l'illustration du bandeau est d'Eugène Burnand, illustrateur de Mirèio (éd. 1859). L'Aiòli veut protéger l'identité culturelle du Midi face aux « franchimand » : « L'aiòli dins soun essènci, councèntro la calour, la forço, l'alegrio dou soulèu de Prouvenço.

Mai a tambèn uno vertu : es de coucha li mousco. Après la mort de Mistral et après une interruption de 30 ans (entre 1899 et 1929) une nouvelle série du journal voit le jour en septembre 1930 mais s'arrête en 1932. Reclams de Bearn e Gasconha - en français « Échos de Béarn et Gascogne » - est une revue littéraire d'expression occitane fondée en 1897 par l'Escòla Gaston Fèbus (Escole Gastou Fébus en graphie originale, dite « fébusienne »), « Société félibréenne du Sud-Ouest ».

La revue Reclams de Biarn e Gascougne (qui devient Reclams de Bearn e Gasconha depuis 1984 et l'adoption de la graphie classique de l'occitan) est une revue occitane de littérature, langue, histoire et cultures régionales du domaine gascon. Elle est aujourd'hui le plus ancien périodique occitan en activité. En savoir + sur l'histoire de la revue : Lire l'article de Jean-Marie SARPOULET, « Les premières décennies des Reclams de Biarn e Gascougne » sur campus.occitanica.eu. Le Dictionnaire languedocien-français de Pierre-Augustin Boissier de Sauvages est un des plus importants dictionnaires de la langue occitane publié à l'époque moderne, précédant les deux grandes entreprises lexicographiques du XIXe siècle, le Dictionnaire provençal-françaisde Simon-Jude Honnorat (1846-1848) et Lou tresor dóu Felibrige (1878-1886) de Frédéric Mistral.

Il existe trois éditions différentes du Dictionnaire languedocien-français de l'abbé de Sauvages. La première édition (Nîmes, Gaude, 1756), moins complète et moins aboutie, demeure dans l'esprit des dictionnaires de "gasconismes corrigés" destinés à améliorer les français des élites méridionales. En revanche, la seconde édition (Nîmes, Gaude, 1785), augmentée et corrigée par l'auteur représente un véritable tournant dans l'histoire lexicographique et linguistique de l'occitan. Voir aussi :Dictionnaire languedocien-français [volume 2] (H - Z)

Lorsque Melchior Barthés écrivit le Glossaire botanique de l'arrondissement de Saint-Pons, juste avant le commencement de la guerre de 1870, de nombreuses plantes n'avaient pas encore de dénomination en « langue vulgaire ».

Ce glossaire non exhaustif avait pour but de rassembler les plantes présentes dans l'arrondissement de Saint-Pons en les désignant successivement par leur nom languedocien (par ordre alphabétique), latin et français. Pour chaque terme, il donne l'étymologie du nom languedocien. Pour une facilité de recherche, Melchior Barthés a mis en place à la fin du livre, un tableau des noms latins et français utilisés dans le livre. Un court texte en vers évoquant la botanique en languedocien clôture l'ouvrage. Ressources liées - Tome 1 des Flouretos de Mountagno , poésies languedociennes de Melchior Barthès - Tome 2 des Flouretos de Mountagno , poésies languedociennes de Melchior Barthès.

Félibre toulousain, Marius Bacquié-Fonade (1854-1910) est principalement connu pour avoir créé l'association des Toulousains de Toulouse et avoir posé les bases du Musée du Vieux Toulouse.

Il est également membre-fondateur de l'Escolo Moundino et rédacteur en chef de la revue La Terro d'Oc (1894-1933). Il devient majoral du Félibrige en 1905. Il rentre d'abord en contact avec Joseph Roumanille qui lui conseille de constituer une bibliothèque sur son fonds régional. C'est dans le cadre de ces travaux que Bacquié-Fonade s'intéresse à l'œuvre d'Auguste Fourès, décédé quelques temps plus tôt, et dont il juge les écrits remarquables. C'est ainsi qu'en 1895, Bacquié-Fonade écrit pour la première fois à Frédéric Mistral à propos de la mise en place d'un monument dédié à la mémoire d'Auguste Fourès.