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Cinéma

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Toujours raison hereafter. Golden Globes. Alice au cinéma (Tim Burton)... - Aurore Val. Contrairement à ses prédécesseurs qui en font, à l’inverse, le nerf quasi-névralgique de leur structure (narrative et plastique), Alice aux pays des Merveilles de Tim Burton enterre définitivement le personnage du lapin, promu au rang d’ornement sage ou quelconque.

Alice au cinéma (Tim Burton)... - Aurore Val

Ce glissement inattendu de la créature nerveuse de fourrure, jusque-là aussi célèbre que la « nymphette » tissée de chair et d’or blond, dans les coulisses ou les chausse-trappes du dispositif filmique, marque un rebondissement pertinent à plus d’un angle, notamment celui de la douce perversion Carrollienne, amalgame synthétique de langage et de réalité, voûte du schème pervers Alice-enfant-objet-désir intronisé au cœur de l’œuvre de littérature initialement prévue pour tous petits. A supprimer le lapin et à renforcer la figure du fou de Mars (plus chapelier, au fond, que dingue véritablement inquiétant), Tim Burton estompe, en l’assagissant, c’est indéniable, une bonne partie de l’œuvre qui peut faire un peu « mal ».

Cinéma et Internet

Films. Sites de cinéma. Festival de Cannes 2010. Réalisateurs. Acteurs. The Complete History of England - In Movies. Mes BO préférées.