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Bonheur & sciences

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Les data peuvent-elles nous rendre heureux ? En 1885, un anarchiste fut arrêté et présenté à un magistrat parce qu’il portait un couteau.

Les data peuvent-elles nous rendre heureux ?

Le juge lui dit : « Vous rendez-vous compte, vous aviez sur vous les moyens de commettre un assassinat ! » L’anarchiste, paisible, lui répondit : « Monsieur le Juge, dois-je vous rappeler que vous avez sur vous les moyens de commettre un viol ? » Vérité de La Palice, ce n’est pas le couteau qui est criminogène mais l’usage que l’on en fait. La data est à l’image du couteau, c’est un objet inerte, sans vocation préétablie. Bien sûr, nous pouvons en faire un objet qui aliène, traque, sélectionne, exclut, prépare le pire des mondes. Déjà, au xixe siècle, l’humanité découvrit qu’une voix sans visage pouvait s’exprimer au travers d’un téléphone. Elle ne porte pas en elle Gattaca ou le jardin d’Éden. C’est, d’un côté, une vision du monde dominée par la Peur qui fait toujours primer la sécurité sur nos libertés. Pourra-t-on bientôt mesurer le bonheur ? Un Nordiste invente un détecteur d'émotions. Antoine Deswartes a mis au point un dispositif qui mesure les émotions humaines grâce à de simples électrodes et une plateforme informatique.

Pourra-t-on bientôt mesurer le bonheur ? Un Nordiste invente un détecteur d'émotions

L'invention pourrait intéresser les producteurs audiovisuels et publicitaires pour leurs études marketing. C'est dans un bloc opératoire qu'est née l'idée d'Antoine Deswarte. Il y a trois ans, cet entrepreneur découvre une machine qui mesure la douleur des patients pendant une opération chirurgicale. "J'ai émis l'hypothèse que ce système médical pouvait évoluer et permettre de mesurer les émotions positives chez les personnes conscientes. " - Antoine Deswarde, fondateur du détecteur d'émotions Après un an de travail, le Nordiste parvient enfin à adapter le dispositif.

Electrodes et ordinateur Le détecteur d'émotions est né. "Il suffit de prendre les pulsations cardiaques de la personne pendant qu'elle regarde une vidéo ou écoute une musique" - Antoine Deswarde, fondateur du détecteur d'émotions Futur single Avis aux volontaires. L'étonnante science du bonheur. Une fois n’est pas coutume, cet article ne va pas traiter de web marketing ni d’Internet en général.

L'étonnante science du bonheur

Il est pourtant susceptible d’intéresser les lecteurs de ce blog puisqu’il aborde une question qui concerne tout le monde, après tout : le cerveau humain peut-il fabriquer du bonheur ? La réponse est oui. Le cerveau humain est un « simulateur d’expérience » Dan Gilbert veut démontrer scientifiquement que le cerveau humain est une machine capable de fabriquer du bonheur en toutes circonstances. Dans le cerveau humain, c’est le cortex pré-frontal qui nous permet de simuler des expériences – sans avoir besoin de les vivre.

Par exemple : nous n’avons pas besoin de manger une glace aux escargots pour savoir que ce n’est pas bon. Or ce « simulateur d’expérience » a tendance à nous faire croire que l’impact d’une expérience donnée sur notre « niveau de bonheur » va être beaucoup plus fort et plus déterminant que ce qu’il est réellement quand on vit l’expérience en question. La science prouve que le bonheur est un choix. La science prouve que le bonheur est un choix Une des hypothèses communes des recherches en psychologie est que nous aurions un seuil de bonheur qui prédétermine en grande partie notre bien-être général.

La science prouve que le bonheur est un choix

Nous orbitons autour de ce seuil, nous sentant plus heureux quand quelque chose de positif arrive dans notre vie, et l’inverse, pour retrouver notre équilibre par la suite. Cependant, il se trouve que ce seuil peut, dans une certaine mesure, être recalibré. Même si notre humeur et notre bien-être sont en partie déterminés par des facteurs génétiques et culturels, les experts s’entendent pour dire qu’environ 40% de notre bonheur dépend entièrement de nous-mêmes.

On a trouvé le bonheur dans le cerveau. On a trouvé la zone du bonheur dans le cerveau.

On a trouvé le bonheur dans le cerveau

C'est ce qu'affirment des chercheurs japonais dans une étude publiée dans la revue Nature Scientific Report. Mathieu Vidard et Axel Villard-Faure ont cherché à en savoir en peu plus et ont interrogé dans la Une de la science Hervé Platel, professeur de neurophysiologie à l'université de Caen. Hervé Platel ne cache pas ses réserves : Les lois du bonheur.

Depuis l’Antiquité, les philosophes se penchent sur l’art du bonheur.

Les lois du bonheur

Depuis peu, les sciences humaines reprennent le problème sous un nouvel angle. N’existerait-il pas quelques facteurs fondamentaux – culturel, économique, social, relationnel et, pourquoi pas, génétique – qui prédisposeraient certains à être plus heureux, ou malheureux, que d’autres ? Neurosciences : 10 techniques simples pour faciliter l'apprentissage des enfants (et leur bonheur) - Papa positive !

Comment aider un enfant à apprendre ?

Neurosciences : 10 techniques simples pour faciliter l'apprentissage des enfants (et leur bonheur) - Papa positive !

Catherine Gueguen a une idée très précise du sujet grâce à ses connaissances dans le domaine des neurosciences affectives. Cette idée pourrait changer la vie de nombreux parents et enseignants. Je vous invite à découvrir 10 techniques simples à mettre en place dès maintenant. Prérequis Les ennemis du cerveau Le stress et la peur Le stress est l’ennemi numéro 1 du cerveau. Les amis du cerveau : Le soutien, les encouragements Soutenir, encourager augmente et développe le volume de l’hippocampe. L’écoute, l’empathie, la bienveillance Quand les enseignants sont empathiques et chaleureux, il y a sécrétion d’ocytocine qui est a l’origine de l’apparition de trois autres molécules : la dopamine, les endorphines et la sérotonine.