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Pro slactivism

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Sorry, Malcolm Gladwell, the revolution may well be tweeted. For a man who has devoted a significant part of his life to documenting "how little things can make a big difference", Malcolm Gladwell is surprisingly dismissive of the power of social networking to effect change.

Sorry, Malcolm Gladwell, the revolution may well be tweeted

In the latest issue of the New Yorker, he writes that the role played by Facebook and Twitter in recent protests and revolutions has been greatly exaggerated. Gladwell's argument is that social networks encourage a lazy activism that will only extend as far as "liking" a cause but not actually doing anything about it. This is because social networks are built around weak ties, where real activism needs strong bonds. Citing the American example, he points out that "events in the early 1960s became a civil-rights war that engulfed the South for the rest of the decade – and it happened without email, texting, Facebook, or Twitter.

" Gladwell is right to be sceptical of social media's rah-rah brigade. On Twitter, it is possible to follow journalists tweeting live from Srinagar. Pour une critique sérieuse du cyber-activisme. Le « net-activiste » Cory Doctorow répond dans le détail à l’argumentaire pessimiste de Morozov sur la possibilité d'utiliser l'Internet pour changer les choses.

Pour une critique sérieuse du cyber-activisme

Cory Doctorow est souvent traduit sur le Framablog car c’est l’une des rares personnalités qui pense l’Internet et agit en conséquence pour qu’il conserve ses promesses initiales d’ouverture et de partage. Il a rédigé un long mais passionnant article dans The Guardian qui prend appui sur une lecture (très) critique du récent mais déjà fort commenté livre The Net Delusion: The Dark Side of Internet Freedom de Evgeny Morozov. Chercheur biélorusse à l’université de Georgetown et chroniqueur dans plusieurs journaux, Morozov remet radicalement en question, dans son ouvrage, le pouvoir libérateur d’Internet.

On peut le voir exposer son point de vue dans cette courte conférence au format TED : Comment Internet aide les dictatures, qui constitue un excellent préambule à ce qui va suivre. Internet sert-il à faire la révolution? Dans son premier livre, le Biélorusse Evgeny Morozov dénonce les "cyberutopistes" qui croient à une émancipation des peuples par Internet.

Internet sert-il à faire la révolution?

Un discours auquel ne souscrit pas Pierre Haski, le cofondateur de Rue89. Au moment où le débat fait rage sur l’importance réelle des réseaux sociaux et d’Internet dans la révolution tunisienne, Paris accueille un homme qui plaide à contre-courant : Evgeny Morozov, un exilé biélorusse aux Etats-Unis, qui vient de publier un livre au titre dégrisant : The Net Delusion (l’illusion du Net). Morozov dénonce la “cyberutopie” qui draperait la technologie de vertus émancipatrices intrinsèques, mais prend surtout pour cible le soutien officiel des Etats-Unis à des blogueurs ou à des initiatives technologiques en direction des pays qui figurent dans le collimateur de Washington : l’Iran, la Chine, le Venezuela… Pas de “révolution 2.0″ mais un effet Facebook Revenons d’abord sur les événements de Tunisie.

Pas de “nouveau Rwanda” grâce à Twitter ? Nous avons besoin d’une critique sérieuse de l’activisme sur le Net. Le journaliste, auteur de SF et blogueur, Cory Doctorow (Wikipédia) a rédigé un long, mais passionnant article dans Le Guardian qui prend appui sur une lecture (très) critique du récent mais déjà fort commenté livre The Net Delusion: The Dark Side of Internet Freedom de Evgeny Morozov.

Nous avons besoin d’une critique sérieuse de l’activisme sur le Net

C’est cette vibrante défense d’internet, récemment traduite par le Framablog, que nous souhaitons vous donner à lire aujourd’hui. Nous avons besoin d’une critique sérieuse de l’activisme sur le Net Net Delusion (NdT : que l’on pourrait traduire par Les mirages du Net ou Internet, la désillusion) avance la thèse que la technologie ne profite pas nécessairement à la liberté, mais par quel autre moyen les opprimés se feront-ils entendre ? Net Delusion est le premier livre de l’écrivain et blogueur d’origine biélorusse Evgeny Morozov, dont le thème de prédilection est la politique étrangère.

Au cœur du livre, on trouve des remarques extrêmement judicieuses.

Shirky

L’âge adulte de l’activisme sur Facebook. Alors que la notion même d'activisme sur Facebook faisait rigoler l'année dernière, les ONG se professionnalisent et commencent à prendre leurs marques sur le réseau social.

L’âge adulte de l’activisme sur Facebook

Le 4 février 2008, 12 millions de personnes ont défilé contre les FARC, un groupe paramilitaire colombien. 40 fois la manif du 23 septembre dernier ! Pourtant, aucun syndicat n’était là pour pousser les participants dans la rue. Un million de voix contre les FARC a été lancé par un programmeur colombien de 28 ans uniquement sur Facebook. Son groupe, ouvert fin janvier 2008, a rassemblé des dizaines de milliers de membres en quelques jours. La couverture médiatique a accompagné l’effet boule de neige. Grâce à Facebook, un manif contre les FARC à Calgary 100 membres pour 1 manifestant Forts de ce succès, les activistes en ligne se sont rués sur Facebook pour changer le monde. Les Américains ont même inventé un mot pour ces 99% d’activistes de salon, les slacktivists.