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Gladwell

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Réseaux contre hiérarchies, liens faibles contre liens forts. Pour le New Yorker, Malcolm Gladwell (blog) a rédigé une brillante mise au point sur les différences entre l’activisme en ligne et l’activisme réel, dans un article intitulé “Petit changement : pourquoi la révolution ne sera pas twittée” où il montre les limites des organisations en réseaux comparés aux structures hiérarchiques classiques.

Réseaux contre hiérarchies, liens faibles contre liens forts

Pour accomplir sa démonstration, Malcolm Gladwell nous plonge dans l’histoire politique des Etats-Unis, pour nous aider à mieux comprendre comment, politiquement, les différences de structuration de la contestation induisent des effets qui n’ont rien à voir les uns avec les autres. Démonstration. Le lundi 1er février 1960, vers 16h30, 4 étudiants étaient assis au comptoir du Woolworth, un bar du centre-ville de Greensboro, en Caroline du Nord. 4 étudiants en première année d’un collège noir à proximité. Ezell Blair a alors demandé à la serveuse une tasse de café. “Nous ne servons pas les Noirs ici”, a répondu celle-ci. Nous sommes loin de Greensboro. Gladwell, Réseaux sociaux et Slacktivisme. Les réseaux sociaux ne peuvent entrainer un réel engagement social, un activisme IRL.

Gladwell, Réseaux sociaux et Slacktivisme

C'est ce que défend Malcolm Galdwell dans les colonnes du New-Yorker. Analyse et petit rappel sur la structure des réseaux sociaux. Avez-vous lu le dernier papier de Malcolm Gladwell ? Si vous ne l’avez pas fait, c’est un peu comme si vous pensiez que MySpace est à la mode. Vous êtes déjà TRÈS en retard. Pour Gladwell, l’engagement social, l’activisme sur les médias sociaux est une légende. Je vous vois venir, vous allez me rappeler les élections Iraniennes, l’élection de Barack etc. Gladwell affirme que ces soi-disant révoltes fomentées sur Twitter n’auraient en fait été que des distorsions médiatiques, politiques et technologiques de la réalité vues de l’Occident. Voici le premier paragraphe du dit papier : At four-thirty in the afternoon on Monday, February 1, 1960, four college students sat down at the lunch counter at the Woolworth’s in downtown Greensboro, North Carolina. Twitter, Facebook, and social activism.

At four-thirty in the afternoon on Monday, February 1, 1960, four college students sat down at the lunch counter at the Woolworth’s in downtown Greensboro, North Carolina.

Twitter, Facebook, and social activism

They were freshmen at North Carolina A. & T., a black college a mile or so away. “I’d like a cup of coffee, please,” one of the four, Ezell Blair, said to the waitress. “We don’t serve Negroes here,” she replied. The Woolworth’s lunch counter was a long L-shaped bar that could seat sixty-six people, with a standup snack bar at one end. The seats were for whites. By next morning, the protest had grown to twenty-seven men and four women, most from the same dormitory as the original four. By the following Monday, sit-ins had spread to Winston-Salem, twenty-five miles away, and Durham, fifty miles away. The world, we are told, is in the midst of a revolution. These are strong, and puzzling, claims. Some of this grandiosity is to be expected. What makes people capable of this kind of activism? Search.