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Science et web

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L’Hyposphère. Il y a quelques jours, j’avais été invité par Marin Dacos et Pierre Mounier à parler de la « sociologie des réseaux sociaux », dans le cadre de leur séminaire « Digital Humanities », à l’EHESS.

L’Hyposphère

Leur commande était double : d’une part, ils souhaitaient un éclairage théorique et méthodologique sur l’analyse des réseaux, à partir du livre qui vient de reparaître dans la collection « Repères » des Editions de la Découverte (Mercklé, 2011) ; et d’autre part, ils voulaient que je prolonge mon propos par la démonstration de quelques outils de visualisation et d’analyse de données relationnelles. Une première approche de cette représentation avait été développée il y a quelques mois par Josquin Debaz, un historien des sciences qui participe activement au développement du logiciel d’analyse textuelle Prospéro.

(cliquer pour agrandir) hyposphere.paj Cette hypothèse ouvre deux pistes pour prolonger l’analyse : A suivre, donc ! Data-Journalism : théorie et pratique - Pierre Romera. Parcours Code depuis 10 ans.

Data-Journalism : théorie et pratique - Pierre Romera

Langues parlées : Français, Anglais, HTML(5), PHP, Javascript, SQL, jQuery, Node.js, Sencha... Mai 2010 - Octobre 2011 : Directeur du développement d'OWNI. Mai 2010 - Présent : data-journalism (Wikileaks, RFI, France24, NouvelObs, Le Monde Diplomatique, Slate...). Octobre 2011- Présent : Co-fondateur de Journalism++ (start-up de Journalisme-service) avec N. Sommaire Trois métiers, une discipline Par data-journalism on parle plus d'une discipline que d'un métier.

Un data-journalist ce n'est pas quelqu'un qui sait tout faire ! Cette discipline suppose la combinaison de 3 compétences : Le rôle des designeurs Leur rôle est assez proche d'un travail de design classique. Ils peuvent toutefois s'appuyer sur des compétences singulières. Pour le Data-Journalism, les designeurs s'intéressent : À la visualisation de données en collaboration avec les développeurs. En France, WeDoData se spécialise dans le design d'information. Le rôle des développeurs. Science et curation : nouvelle pratique du Web 2.0. Internet permet de publier et d’échanger chaque jour des milliards de données, auxquelles accèdent plus de 2 milliards de personnes dans le monde.

Science et curation : nouvelle pratique du Web 2.0

Cette masse d’information rend difficile, lorsque l’on mène une recherche, la différentiation entre le bruit de fond et les informations pertinentes et utiles. De plus, ces recherches sont chronophages et peuvent dépasser largement le temps que nous avons à y consacrer. Aujourd’hui, Google et les moteurs de recherche spécialisés comme Google Scholar reposent sur des algorithmes éprouvés. Mais ces algorithmes sont-ils suffisamment en phase avec le besoin des utilisateurs ? Et si le web avait besoin du cerveau humain pour trier et mettre en avant les informations pertinentes, et non pas une information basée sur la « popularité » et des opérations lexicales et sémantiques ? La curation sur le World Wide Web ©Beboy-Fotolia Web 2.0 : nouvelles pratiques, nouveaux usages ©Zothen-Fotolia Sommes-nous arrivés à l’ère d’un « chercheur 2.0 » ?

L'avenir est biaisé en faveur des blogues. Ce n’est pas comme si les organisateurs prétendaient prédire l’avenir.

L'avenir est biaisé en faveur des blogues

J’étais à ce même congrès en 2008, et il n’annonçait rien pour 2012. En fait, la seule apparence de prédiction qu’on pouvait entendre ces dernières années de la part de certains blogueurs plus agressifs que d’autres, était que le journaliste allait bientôt disparaître et qu'on ne s'en porterait que mieux —alors que cette année, ces deux frères ennemis donnaient plutôt l’impression d’être en train de fusionner sans douleurs. Mais le biais pro-blogues, et pro-Twitter, et pro-n’importe-quel-nouvel-outil-pour-communiquer-la-science, tient à autre chose : un dynamisme, une énergie, un enthousiasme, qui habitent ce congrès et qui, c’est mon observation personnelle, le distinguent d’un congrès de science conventionnel pour lui faire plutôt ressembler à un congrès de passionnés de science-fiction.