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Crise économique

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Hussonet.free.fr/parvabis.pdf. L'épuisement d'un monde fini. Pour le chercheur Stéphane Hallegate, la crise financière et la crise environnementale ont des causes du même type: l'absence d'anticipation de la fin des stocks. Stocks de dette absorbable par les ménages américains dans le premier cas, stocks de gaz à effet de serre à émettre, d'eau ou de pétrole à puiser dans le second. Le monde vit aujourd'hui une double crise d'une ampleur peu commune. D'abord, la crise financière et bancaire commencée en 2008 aux Etats-Unis s'est transformée en une profonde crise économique, créant des dizaines de millions de chômeurs supplémentaires, repoussant des millions de personnes dans la pauvreté, et augmentant le sentiment général d'insécurité économique.

Et la durée de cette crise reste incertaine, les économistes et les politiques oscillant, en fonction du signe de la dernière statistique publiée, entre un optimisme forcené et le pessimisme le plus noir. L'origine des crises financière et environnementale Rationalité limitée et horizons d'anticipation. La baisse tendancielle du taux de croissance (3/4) : surexploitation de la nature et "externalités" Nous avons vu au cours de l’épisode précédent que le déclin de la croissance et des gains de productivité s’expliquait en partie par des transformations qualitatives de la production.

Mais d’autres facteurs interviennent. J’insisterai dans ce long épisode sur un point encore aveugle de la plupart des analyses économiques : les limites et les coûts croissants de l’exploitation insoutenable de la nature. Pour aller ensuite au dernier billet de cette série, utiliser ce lien : Mécaniser, automatiser, industrialiser pour croître, cela passe certes par des formes d’organisation et de division du travail, mais cela suppose dans la plupart des branches industrielles et dans l’agriculture de remplacer de plus en plus l’énergie humaine par de l’énergie « machinique » à base de charbon, gaz, pétrole, hydroélectricité, nucléaire ensuite, etc. Le graphique suivant (même source) représente la consommation MONDIALE d’énergie commerciale en millions de TEP.

Graphique. De quoi est fait la crise économique qui nous plombe. Mardi 27 décembre 2011 2 27 /12 /Déc /2011 13:13 Si il faut retenir un seul fait de l'année 2011, on retiendra sans doute l'actualité redondante de ces réunions et sommets "de la dernière chance" où les chefs d'Etat devaient chercher des solutions pour sauver la France, l'Europe ou le Monde. Toute l'année, l'information a été saturé par la redondance de cette mise en scène de l'angoisse qui a fini par personnifier la Crise toute entière. Mais la crise est-elle seulement ce déficit budgétaire abyssal et ce triple A en perdition?

Prenons de la distance et changeons de siècle. Revenons à notre Crise : la crise financière est mise en avant mais elle révèle la crise de l'Etat fragilisé. Partager l'article ! InShare. Www.fao.org/docrep/014/i2330f/i2381f00.pdf. Le commencement de la fin. Pareilles aux images aériennes du front de tsunami avançant inexorablement vers une côte japonaise dont le sort est scellé, le déploiement de la crise financière depuis trois ans donne une impression d’irrésistible fatalité, avec en prime cette sorte d’incrédulité un peu stupide de dirigeants qui croient encore pouvoir tout sauver quand tout est déjà compromis. Un choc de la magnitude de la crise dite « des subprime », crise dont on ne redira jamais assez qu’elle a été celle de la finance privée, était voué à produire, via le canal du crédit, une récession dont les conséquences sur les finances publiques s’annonçaient désastreuses.

Plus encore impliquées dans la détention de titres souverains qu’elles ne l’ont été dans les titres privés hypothécaires, un choc massif dans l’un puis l’autre compartiment menace de mettre à bas tout le système des institutions financières. Quand les agences font de la politique Les Etats-Unis à leur tour dans la lessiveuse Le chaos cognitif de la finance. Revue Revue de l'OFCE 2009/3, La crise du capitalisme financier. Le capitalisme financier est entré dans une crise profonde en 2007. Cette crise, d'abord bancaire et localisé dans la marché du crédit immobilier américain, est rapidement devenue mondiale, financière et réelle. Elle a remis en cause la forte croissance dont bénéficiait l'économie mondiale depuis 1995. Le présent numéro de la Revue de l'OFCE rend compte d'un colloque qui s'est tenu le 12 février 2009 pour réfléchir sur les causes et le déroulement de la crise, sur les stratégies de sorties de crise, sur les réformes du capitalisme financier.

Dossier I : Les causes de la crise Page 13 à 73 La globalisation financière en crise Page 75 à 86 Redistribution des revenus et instabilité À la recherche des causes réelles de la crise financière Page 87 à 93 Pour une révision du procès fait à Alan Greenspan Page 95 à 95 Les marchés financiers sont-ils efficients ? L'exemple du marché des changes Page 141 à 145 Discussion de la session : « Les causes de la crise » Dossier II : Le déroulement de la crise.

A propos de "Inside job" le film : la vérité sur la crise financière. Source : médiapart C’est notre faute, c’est notre très grande faute, et il va falloir payer. Les grecs d’abord, puis les irlandais, puis… Mais… depuis quand est-ce que ce sont des entreprises privées qui notent des États ? Et depuis quand ces notes dirigent-elles la politique des pays au point de pouvoir les mener à la faillite ? C’est la vision du film “Inside job” de Charles Ferguson(2010), actuellement en salle, décrivant la crise des subprimes et explicitant la façon dont celle-ci a été déclenchée qui m’a inspiré les réflexions qui suivent. La difficulté, avec les essais d’analyse de l’évolution du monde, c’est que l’étude de l’histoire nécessite un certain recul temporel. Or les chercheurs, les analystes, les journalistes, et chacun d’entre nous, ne cessent de tenter l’exercice périlleux de l’histoire contemporaine.

Quel rapport avec la crise des subprimes ? La troisième guerre mondiale a déjà commencé, et elle est à la fois économique et psychologique. Où est le progrès ? Frédéric Lordon | Travaux.