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Articles sur Java

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Java, roi des langages de programmation en 2015. Tiobe Software livre ses impressions sur la popularité des langages de programmation sur la Toile en 2015. Sans surprise, c’est Java la star de l’année. En un an, il a gagné 5,94 points de popularité, à 21,46 %. Il devient ainsi non seulement le langage de programmation le plus recherché, mais également celui connaissant le plus fort taux de croissance. Un phénomène largement boosté par Android, qui emploie le langage de programmation Java. Sans oublier bien entendu l’utilisation de cette offre dans le secteur du middleware ou des back-ends web. Le C passe en seconde position, avec un score de 16,04 %, loin devant le C++ (6,91 %) et le C# (4,71 %). Sans surprise, Swift, récemment passé en Open Source par Apple, monte rapidement et pointe dorénavant à la 14e place du classement. Des langages de programmation plus classiques font leur grand retour.

Crédit photo : © Electriceye – Fotolia.com. Oracle corrige une faille critique dans Java SE 8. Oracle vient de livrer une nouvelle mouture de Java SE 8, l’update 77 (Java SE 8u77). La firme recommande aux utilisateurs de basculer rapidement vers cette nouvelle version. Et pour cause, puisqu’elle corrige une faille de sécurité d’un niveau critique.

Cette vulnérabilité est accessible à distance, sans authentification, et ce sous Windows, OS X, Linux et Solaris. Elle touche le greffon Java présent dans les navigateurs web (celui-là même qu’Oracle va enfin supprimer avec Java 9, voir « Oracle creuse la tombe du plug-in Java pour les navigateurs »). « Cette vulnérabilité n’est pas applicable aux déploiements Java, généralement dans des serveurs ou des applications desktop autonomes. Il est à noter que Java SE 8u73 et 8u74 ne sont pas les seuls à être touchés par cette vulnérabilité. L’environnement d’exécution intégré à Java SE 8u77 dispose d’une date de péremption, fixée au 19 avril 2016, soit lors de la sortie du prochain critical patch update d’Oracle.

À lire aussi : Java + Eclipse, couple star de la programmation. D’après l’indice Tiobe Software, Java est le langage de programmation le plus populaire sur la Toile, devant C, C++, C# et Python. PYPL (PopularitY of Programming Language) livre une copie assez différente sur novembre 2015. Il s’appuie sur Google Trends pour livrer son classement des langages de programmation les plus médiatiques. Java demeure le numéro un du secteur (24,4 % des requêtes). C’est toutefois Python (11,3 %) et PHP (10,9 %) qui occupent les seconde et troisième places du classement. Les offres dédiées au web sont donc bien présentes, même si nous notons une chute de PHP. Le trio C#, C++ et C suit dans le classement PYPL. Dans le top10, nous retrouvons JavaScript, les solutions dédiées aux machines Apple (Objective-C et Swift) et le langage de programmation R, étoile montant de l’analytique Big Data. Avec 29,52 % des requêtes, Eclipse reste l’environnement de développement le plus populaire de la Toile.

Crédit photo : © Mike Kiev – Fotolia.com. Wordpress se rénove en JavaScript. C’est un virage important pour l’éditeur américain Automattic, à l’origine de WordPress : codée jusqu’alors en PHP, l’interface d’administration associée à la déclinaison commerciale du CMS* (WordPress.com) a été réécrite en JavaScript. Le tournant avait été amorcé début 2014, avec comme principal objectif d’améliorer la réactivité du service, tout en facilitant l’expérience utilisateur sur les terminaux mobiles. Une demi-douzaine de personnes étaient alors impliquées sur le projet. Plus d’une centaine de contributeurs sont aujourd’hui recensés. Parmi eux, les équipes de Cloudup. Cette start-up californienne, qui s’était fait connaître avec une solution de partage de fichiers développée en JavaScript, était passée dans le giron d’Automattic en septembre 2013. Baptisée Calypso, la nouvelle interface pourrait, à terme, devenir partie intégrante du projet open source WordPress… et donc concerner l’ensemble des utilisateurs du CMS.

Mais il est encore trop tôt selon Matt Mullenweg. API Java : Oracle réclame à Google 9 milliards de dollars. Oracle veut obtenir 9,3 milliards de dollars de dommages et intérêts pour l’utilisation par Google de Java dans Android. Propriétaire de Java depuis le rachat de Sun Microsystems, en 2010, Oracle accuse Google d’utiliser sans contrepartie financière des interfaces de programmation (API) Java dans son OS mobile.

Oracle a déposé plainte en août 2010. Et la machine s’est emballée depuis. En mai 2012, Google a remporté une victoire. Un tribunal de San Francisco ayant rejeté l’accusation de violation de brevets, mais retenu l’argument de Google selon lequel les API Java n’étaient ni propriétaires, ni protégées (Sun avait publié le code source du logiciel en 2006, et Google a développé sa propre version de Java). Toutefois, si l’accusation de violation de brevets avait bien été rejetée en première instance, l’infraction sur les droits d’auteur restait en suspens… En mai 2014, une cour d’appel a donné raison à Oracle, cette fois-ci, estimant que la violation était avérée.

Lire aussi : Java : Oracle va marquer l'API Applet obsolète dans le JDK 9, mais n'a pas l'intention de la supprimer de sitôt. Il est bien évident que nous sommes actuellement à la fin de l’ère des plugins même si ces technologies sont encore utiles et beaucoup utilisées. De nombreux éditeurs de navigateurs, notamment Microsoft, Google et Mozilla, ont soit supprimé le support des plugins ou annoncé un calendrier pour le faire. Dans les derniers efforts dans le sens de se débarrasser des modules d’extension dans les navigateurs, Apple a annoncé une expérience utilisateur par défaut sans plugin dans Safari 10 sous macOS Sierra.

Les plugins Java, Flash, Silverlight, entre autres, seront donc désactivés par défaut dans son navigateur, pour donner la priorité à HTML5. Google et Mozilla ont également suivi avec de nouvelles mesures visant à bloquer Flash dans leurs navigateurs. Il est donc clair que les éditeurs ne veulent plus de plugins dans leurs navigateurs. Java.applet.AppletStub ;java.applet.Applet ;java.applet.AudioClip ;java.applet.AppletContext ;javax.swing.JApplet. Source : OpenJDK (Java.net) Et vous ? JavaOne 2016, un événement charnière pour la sortie de Java EE 8. Pour la fin 2017 ? JavaOne 2016 sera-t-il l’événement qui scellera dans le marbre la date de sortie de Java Entreprise Edition (Java EE) 8 ? C’est que semble affirmer Anil Gaur, Vice -président en charge de Java EE et de WebLogic Server lors d’une réunion du JCP qui s’est tenue en août dernier.

Interrogé lors de cet événement sur une éventuelle date de sortie de la très attendue plateforme, le responsable d’Oracle, s’il est resté très flou, a confirmé qu’Oracle devrait affiner sa feuille de route pendant ce grand raout Java, qui se tient à San Francisco la semaine prochaine. Selon le responsable dont les propos sont rapportés dans les minutes de cette réunion du JCP, la date de sortie de Java EE 8, plusieurs fois repoussée, devrait d’ailleurs une nouvelle fois être modifiée, sans autre détails, toutefois. Présentée en septembre 2014, Java EE 8 devait initialement sortir courant 2016.

La sortie de Java EE 8, aussi attendue soit-elle, reste une sorte de serpent d’Oracle. Avec JavaPoly.js, les navigateurs web exploitent Java sans applet. La bibliothèque JavaPoly.js, qui se présente comme un polyfill, n’en est actuellement qu’à ses premiers stades de développement. (crédit : D.R.) Actuellement en cours de développement, le projet de bibliothèque JavaPoly.js importera dans JavaScript du code Java existant qui sera directement invoqué par le langage de script. Il se présente comme un polyfill qui apporte aux navigateurs web des capacités dont ils ne disposent pas d'origine. En combinant les univers Java et JavaScript, la JavaPoly.js étend le support de la machine virtuelle Java aux navigateurs web à travers une bibliothèque se présentant comme un polyfill (code additionnel qui fournit des capacités que le navigateur n’apporte pas lui-même).

JavaPoly.js permet aux développeurs d’importer du code Java existant et de l’invoquer depuis JavaScript. Des plugins JVM natifs pour Chrome et Firefox Les développeurs JavaPoly.js conçoivent actuellement des plugins JVM natifs pour Chrome et Firefox. De l'autisme au développement Java. Oracle corrige les failles de ses produits… et de Java. Oracle vient de livrer son Critical Patch Update d’avril, comprenant la correction d’une foule de failles de sécurité critiques, présentes dans plusieurs de ses produits.

Commençons par les offres les plus connues : Oracle Database : 5 failles, dont 2 exploitables à distance ;E-Business Suite : 7 failles, dont 6 exploitables à distance ;Fusion Middleware : 22 failles, dont 21 exploitables à distance ;MySQL : 31 failles, dont 4 exploitables à distance ;Oracle Linux & Virtualization : 4 failles, dont 3 exploitables à distance. Poursuivons avec les autres produits d’Oracle : Terminons par Java, pour lequel 9 failles sont corrigées, toutes étant critiques et exploitables à distance. Autant dire que cette offre – largement installée sur les PC desktops – devra être mise à jour sans tarder. Java SE 8u92 est aussi présenté, avec des fonctionnalités permettant de choisir de quitter la JVM lorsque la mémoire système vient à manquer.

Crédit photo : © wk1003mike – Shutterstock. Pas d'accord sur Java entre les CEO de Google et d'Oracle. Sundar Pichai, CEO de Google, et Safra Catz, co-CEO d'Oracle, se sont rencontrés pour une médiation, sans trouver d'issue au litige qui oppose leurs sociétés dans l'utilisation abusive de Java pour Android. (crédit : D.R.). Les CEO de Google et d'Oracle se sont rencontrés pendant 6 heures ce vendredi pour régler le litige relatif à l'usage de Java dans Android, Oracle réclamant 8,8 milliards de dollars de dommages-intérêts à Google.

Mais aucun accord n'a été trouvé entre les deux parties. Le procès est programmé pour le mois prochain. Safra Catz, co-CEO d'Oracle, et Sundar Pichai, CEO de Google, se sont réunis pendant six heures vendredi dernier sans parvenir à un accord pour mettre fin à la plainte pour violation de droit d’auteur déposée par Oracle. « La médiation ayant échoué, la cour considère que le litige devra être jugé.

Dans sa plaidoirie, Oracle va essayer de convaincre le jury du bien-fondé de sa demande de dommages-intérêts estimés par l’éditeur à 8,8 milliards de dollars. Microsoft ne veut plus porter les applications Android vers Windows 10. Lightbend lance un framework de microservices pour Java. Mark Brewer, CEO de Lightbend (ex-Typesafe), veut faire bénéficier les développeurs Java de l'expérience que sa société a acquise sur Scala. (crédit : D.R.) Pour moderniser les infrastructures applicatives, Typesafe, qui vient de troquer son nom pour Lightbend, annonce son framework pour développeurs Java, Lagom, permettant de bâtir des architectures de microservices distribuées.

Le framework sera proposé sur GitHub début mars pour les développeurs Java. Une version pour Scala suivra. L’éditeur de la plateforme de développement Reactive, qui vient d’abandonner le nom de Typesafe au profit de Lightbend, s’apprête à lancer son framework open source Lagom qui fournira pour Java des architectures de microservices. Pour la société fondée en 2011 par le créateur du langage Scala, Martin Odersky, il s'agit d'une nouvelle orientation qui explique le changement de nom.