Comment créer une organisation et un mode vie antifragile et résilient ? Que l'on soit d'accord ou pas avec la collapsologie, impossible, avec la pandémie de Covid-19, d'ignorer ses scénarios prospectifs d'une multiplication des crises systémiques.
Alors comment shifter vers une organisation plus résiliente ? Discussion avec Pablo Servigne, promoteur de cette « science des effondrements ». Avec le confinement, on a pu avoir le sentiment de vivre une répétition générale des crises que nous allons devoir affronter dans les années à venir. Pablo Servigne : C’est le constat de départ de la collapsologie : nous entrons dans une époque de crises systémiques, globales et imprévisibles. De ce point de vue, la pandémie du Covid-19 aura sans doute été bénéfique. Dans votre livre Nourrir l’Europe en temps de crise, vous constatez que nous n'avons plus le temps de bâtir un système durable, mais que nous avons besoin d’un système résilient.
P. Quels sont les grands principes de fonctionnement d’un système résilient ? P. P. P. P. P.S. : J’ai deux guides pour me repérer. 5 questions pour savoir si son idée mérite de devenir un business. Entre l’idée et le lancement d’une entreprise, le dirigeant passe par une période délicate.
Voici cinq questions auxquelles il doit répondre. « Oh, je viens d’avoir une idée ! ». Les aventures entrepreneuriales commencent toutes de la même façon. Mais, entre cet instant de grâce et l’enregistrement de la société au registre du commerce, plusieurs mois peuvent s’écouler. Et puis, il y a les fausses bonnes idées. Pour éviter la désillusion, il est préférable de répondre à certaines problématiques cruciales.
Votre idée répond-elle un besoin identifié ? C’est une question simple et pourtant essentielle. À force de vouloir être innovants, certains entrepreneurs créent des objets jolis, étonnants, drôles, mais inutiles. Le marché est-il en croissance ? Une bonne idée est comme une graine. Une bonne idée doit être capable de muter et d’entrer sur de nouveaux marchés. Une idée trop spécifique, trop restreinte, est un business sur le point d’être asphyxié. Quelqu’un vous a-t-il grillé la politesse ? La méthode SynOpp vous aide à vous débarrasser du Business Plan.
Claude Ananou, maître d’enseignement à HEC Montréal, a créé la méthode SynOpp pour en finir avec le business plan.
Qui a déjà suivi un business plan jusqu’au bout ? Il semble pourtant faire partie des documents indispensables pour un entrepreneur. La méthode SynOpp de Claude Ananou propose une alternative au business plan. Elle favorise le travail sur le terrain avec des clients potentiels et refuse tous plans et objectifs qui pourraient s’avérer prématurés. Réflexion, décision, action Le business plan est « anti-entrepreneurial » déclare Claude Ananou. La méthode SynOpp propose 7 étapes pour créer son entreprise, qui sont divisées en trois parties : une réflexion, une décision et une action, qui fonctionnent en boucle. La bonne personne, au bon moment avec le bon projet L’entrepreneur est au centre de cette méthode. Est-il donc toujours possible de se présenter à la banque sans business plan ? Farah Sadallah. Smart city : 6 applis citadines pour connecter les citoyens. Par ici la monnaie (locale) Ce ne sont ni des euros, ni des louis d’or et pourtant elles permettent de commercer.
De Toulouse à Morlaix, les monnaies locales complémentaires s’invitent dans les porte-monnaie. Objectif ? Dynamiser les échanges locaux et favoriser le commerce de proximité. Vous payez comment ? En Sol-Violette ? 2 minutes pour comprendre les monnaies locales en infographie. Mais pourquoi ne pas utiliser comme tout le monde des euros ?
Le Sol-Violette n’est pas accepté partout. . « Les monnaies complémentaires ont une longue histoire, explique le site solviolette. Le second effet kiss cool réside dans l’ADN même des monnaies locales imaginées par l’économiste Patrick Viveret en 1998 : soutenir l’économie réelle. Prenons un exemple. Les monnaies locales existent partout dans le monde. Il y en a beaucoup des monnaies locales en France ?