background preloader

Océans

Facebook Twitter

Les « filets fantômes » hantent les fonds marins. Contrairement à ce que leur surnom donne à penser, les « filets fantômes » sont bien réels et ce, au plus grand dommage pour l’environnement marin.

Les « filets fantômes » hantent les fonds marins

Loin de désigner les activités fantomatiques d’un navire pirate englouti, il est question, ici, d’une problématique bien plus prosaïque, à savoir la masse considérable et croissante d’équipements de pêche, perdus ou abandonnés au gré des flots. Au cours des cinquante dernières années, ce phénomène n’a cessé de prendre de l’ampleur, renforcé par des activités de pêche de plus en plus intensives. Dès le début des années 1980, la FAO (1) décrivait la « pêche fantôme » comme un problème majeur mondial, représentant une sérieuse menace pour les écosystèmes marins et côtiers. D’après un récent rapport de la FAO et du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), ces équipements errant dans les profondeurs marines représenteraient 10 % des déchets marins, équivalant à quelque 640 000 tonnes.

Cécile CassierPhoto © FAO. L'odyssée de la baleine 52 hertz. Célibataire, jusqu’à sa mort.

L'odyssée de la baleine 52 hertz

C’est ce à quoi semble être condamnée cette étrange et mystérieuse baleine, dont le chant d’amour restera à jamais inaudible pour ses semblables. Et pour cause : le cétacé chante d’une façon trop aiguë, sur une fréquence de 52 Hz - ce qui lui vaudra son surnom - beaucoup plus élevée que celle de ses semblables, dont la fréquence varie entre 15 et 25 Hz.

L’animal émet une suite de deux à six chants, de cinq à six secondes ; des sons plus long et émis plus fréquemment que ses congénères. La National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), l'agence américaine responsable de l'étude de l'océan et de l'atmosphère, scrute ses chants et ses déplacements depuis sa découverte par la Navy, il y a un peu plus de 20 ans en captant les sons qu'elle émet grâce à des hydrophones, des micro fonctionnant sous l'eau. Car l'animal n'a jamais été aperçu, assure futura-sciences.com. Les microparticules de plastique. Les microparticules de plastique envahissent les océans et entrent dans notre chaîne alimentaire.

Les microparticules de plastique

Le dernier rapport de l’UICN dénonce en particulier les vêtements synthétiques et les pneus de voitures. Nous avons tous en tête les images choquantes d’innombrables sacs en plastique flottant à la surface des océans. Pourtant, la pollution n’est pas toujours aussi visible et facile à combattre. Le réchauffement de la Méditerranée. D'après le MedEcc, un réseau de plus de 600 scientifiques des pays méditerranéens, les pays méditerranéens sont les plus touchés par le changement climatique.

Le réchauffement de la Méditerranée

Les pays méditerranéens sont particulièrement touchés par le changement climatique avec une augmentation des températures supérieure à la moyenne qui menace les ressources agricoles et en eau, ont averti jeudi des experts de la région. En Bretagne, le tsunami d'algues vertes. La posidonie, un miracle en Méditerranée. La posidonie (Posidonia oceanica) est une plante à fleurs marine présente dans presque toute la Méditerranée, et uniquement en Méditerranée ; de même que l'olivier est le symbole de la Méditerranée continentale, la posidonie caractérise la Méditerranée sous-marine.

La posidonie, un miracle en Méditerranée

Par quels chemins de l'évolution la posidonie est-elle parvenue jusqu'à nous ? Où et comment vit-elle ? Qu'est-ce que la « matte », ce type de substrat unique sur notre planète, terre et mer confondues, bâti par cette plante. Répondre à ces questions en partant à la découverte de la posidonie, c'est aller à la rencontre d'un écosystème marin unique. La posidonie est en effet « ingénieure » d'un écosystème incroyable par sa production (un record planétaire) et par son organisation unique ; cet écosystème est connu sous le nom d'herbier de posidonie. Sargasses : les scientifiques proposent des solutions. Concevoir des objets plastiques, de l’engrais et même de la bière à base de sargasses est possible, assurent certains industriels et scientifiques.

Sargasses : les scientifiques proposent des solutions

Plaie pour les Antilles, ces algues brunes peuvent être une aubaine à condition d’anticiper leurs échouages et de connaitre les techniques. Les sargasses passent leur vie à la surface de l’eau et sont à la merci des courants. Un moment donné elles échouent parce qu’elles ont rencontré une terre sur leur passage”, explique Thierry Thibaut, spécialiste des algues à l’Université de Marseille. Plaie pour les Antilles, la sargasse est une aubaine pour d'autres. Concevoir des objets plastiques, de l'engrais et même de la bière à base de sargasses "n'a rien de compliqué", assurent industriels et scientifiques.

Plaie pour les Antilles, la sargasse est une aubaine pour d'autres

Plaie pour les Antilles, ces algues brunes nauséabondes et toxiques peuvent être une aubaine à condition d'anticiper leur arrivée. "Les sargasses passent leur vie à la surface de l'eau et sont à la merci des courants. Un moment donné elles échouent parce qu'elles ont rencontré une terre sur leur passage", explique Thierry Thibaut, phycologue (spécialiste des algues) et maître de conférences à l’Université d’Aix-Marseille. Depuis février, ces algues arrivent par dizaine de milliers de tonnes sur les côtes de Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin, et même de Guyane. Elles s'amoncellent sur les rivages, bloquent parfois l'accès des bateaux, mais surtout dégagent, en séchant, de l'hydrogène sulfuré et de l'ammoniac, qui peuvent provoquer maux de tête, nausées et vomissements.