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Déréglementation du marché et ses conséquences. « La crise actuelle n’est pas seulement la conséquence des excès des subprimes ou du comportement individuel de quelques traders.

Déréglementation du marché et ses conséquences

Elle est la conséquence directe des excès de la déréglementation. À partir des années 70, les structures économiques relativement rigides issues de l’après-guerre ont été démantelées par les tenants d’une liberté économique sans limites. Ils sont parvenus à mettre en place une triple déréglementation, monétaire, commerciale et financière, liée par l’idéologie et des intérêts croisés. La libéralisation financière pousse ainsi celle du commerce puisque les multinationales qui investissent à l’étranger cherchent ensuite à exporter.

La libéralisation monétaire pousse la libéralisation financière pour permettre aux entreprises de se couvrir contres les évolutions erratiques du cours des monnaies. La déréglementation a eu trois conséquences. Banques de dépôt et d’investissement. Cette interview a été réalisée en 2012.

Banques de dépôt et d’investissement

Le contenu de ce décryptage doit être considéré dans ce contexte. La séparation des banques en banques de dépôt et banques d’investissement est une question qui est revenue sur le devant de la scène suite à la crise de 2008. Pierre-Noël Giraud, professeur d’économie, livre son analyse sur ce sujet. Les motifs De la crise de 1929 à la crise de 2008 L’idée de séparer les banques de dépôts et les banques d’investissement trouve son origine dans la crise des années 1930, aux États-Unis, explique Pierre-Noël Giraud. Aujourd’hui, l’idée revient dans le débat de nouveau, la crise que nous connaissons est partie de la finance. Mais la crise s’est ensuite propagée à l’économie à travers les banques dont une large part est désormais constituée de banques universelles qui détenaient notamment des actifs toxiques. Même causes mêmes effets, note Pierre-Noël Giraud. Taux bas: vers une chasse au rendement dangereuse. Article réservé aux abonnés A la longue, l’environnement de taux d’intérêt très bas a fini par désorienter les investisseurs et les professionnels des marchés financiers.

Taux bas: vers une chasse au rendement dangereuse

Puisque placer de l’argent dans des fonds obligataires ne rapporte quasiment rien et que de nombreux titres s’échangent désormais sur des niveaux de taux de rendement négatifs, les hedge funds, mais aussi de grandes compagnies d’assurances et des fonds de pension se sont mis en quête d’actifs plus risqués. « Les taux faibles ne sont pas seuls en cause, note David Benamou, associé gérant chez Axiom. Le programme d’achats massifs d’obligations [QE] de la Banque centrale européenne a absorbé une partie importante des actifs qui servaient encore des rendements, et conduit les acteurs avec de gros besoins récurrents d’investissement vers d’autres titres, notamment de notation “high yield” [spéculatif]. »

Les passeports et visas « dorés » L’OCDE dénonce le système de résidence et de nationalité « par l’investissement » de pays qui offrent des passeports ou des visas à des étrangers venus investir chez eux.

Les passeports et visas « dorés »

Après les paradis fiscaux, les passeports et visa « dorés » sont dans le viseur des organisations internationales. Ces documents sont généralement proposés aux étrangers qui viennent investir dans des pays fiscalement avantageux, comme Malte, le Portugal ou les Emirats arabes unis. Plus de 90 Etats offriraient aujourd’hui cette possibilité. L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) indique que cette pratique est de plus en plus répandue et s’inquiète de ses conséquences. L’organisation internationale prévient en effet que « la résidence ou la nationalité par l’investissement » n’est pas anodine et prévient que les risques de fraude sont nombreux. Au Portugal, un statut de « résident non habituel » pour les retraités. Main basse des frères Koch sur le Cato Institute. Ed Crane, Président fondateur du CATO Institute.

Main basse des frères Koch sur le Cato Institute

Depuis quelques jours, tout Washington en parle : le Cato Institute, le plus grand laboratoire d’idées libéral et libertarien américain traverse une crise sans précédent Vous aimez cet article ? Partagez le ! Depuis quelques jours, tout Washington en parle : le Cato Institute, le plus grand laboratoire d’idées libéral et libertarien américain traverse une crise sans précédent. Les frères Koch, qui ont aidé à la fondation puis au financement de l’Institut, tentent d’accroître leur mainmise sur l’organisation en intentant une action en justice contre sa direction.Par Estelle Devisme.Publié en collaboration avec l’Institut Coppet. Le Cato Institute, huitième think tank le plus cité par les journalistes américains, réputé dans le monde pour sa dévotion à « la liberté individuelle, au libre marché et à la paix », est secoué par la dispute entre deux de ses actionnaires et sa direction. —-Sur le web.