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International

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Devenir e-resident en l'Estonie. Depuis 2014, le pays balte d’1,3 million d’habitants propose d’ouvrir sa citoyenneté à toute personne désireuse de rejoindre sa nationalité en ligne.

Devenir e-resident en l'Estonie

Reportage. TALLINN, Estonie. – "On est Américains et on vient de Washington, où l’on a créé une boîte de design. Mais grâce à e-Residency, on est en train d’obtenir une nationalité européenne, ce qui va aussi nous permettre de lancer une antenne en Estonie et d'accéder au marché européen", explique plein d’enthousiasme Graham Austin, commercial de l’agence Pareto Design à l'allure de bon gendre, rencontré au hasard des bavardages sur le sommet numérique de Tallinn. Pendant qu'en France, on parle de "start-up nation", l'Estonie, elle, peut se targuer d'avoir des agences gouvernementales qui fonctionnent comme des start-up, notamment avec e-Residency, programme qui a déjà convaincu 22 000 personnes venant de 138 pays différents. Le Guyana joue son avenir sur le pétrole. En 2015 les bateaux de forage d’Exxon Mobil ont découvert du pétrole à 200 kilomètres des côtes, dans la zone de Stabroek, l’ancien nom hollandais de la capitale, Georgetown.

Le Guyana joue son avenir sur le pétrole

Le premier puits a été nommé Liza, puis un autre, Liza 2, a été foré. Exxon en est maintenant à 13 découvertes auxquelles des noms de poissons ont été donnés. Dans le cadre de sa série sur la gestion des ressources pétrolières, le Téléjournal 22 h de Céline Galipeau s'est rendu en Alberta, en Algérie et au Guyana. En 2025 Exxon Mobil et ses partenaires Hess et la chinoise CNOOC Nexen comptent produire au minimum 750 000 barils de pétrole par jour, soit l'équivalent d'un baril par habitant du Guyana.

D’autres compagnies, dont la canadienne CGX, explorent d’autres zones très prometteuses. Le pétrolier nommé Liza Destiny est transformé en plateforme pétrolière. Photo : Radio-Canada / Exxon Hess. Hong Kong -critiqué- interdit encore une candidature. La campagne électorale n’est pas ouverte à tout le monde, surtout pas aux indépendantistes, ni aux "localistes"!

Hong Kong -critiqué- interdit encore une candidature

Voilà en substance ce que les autorités hongkongaises affirment et ce qui suscite la condamnation formelle de l’Union Européenne et de plusieurs autres pays. Trois candidats viennent d’être interdits coup sur coup dans les élections législatives partielles du 11 mars qui visent à remplacer quatre des six députés pro-démocrates destitués en 2016 par Pékin. Samedi 27 janvier, Agnes Chow, une célèbre activiste pro-démocrate de 21 ans, s’est vue refuser sa candidature. C'était la première. Mercredi 31, c’est au tour de Ventus Lau Wing-hong, un jeune député localiste. Dans les trois cas, la raison avancée par les autorités hongkongaises est la même: le fait de défendre l’indépendance de la ville de Hong Kong est "contraire avec [son] statut légal et constitutionnel", or un élu doit respecter la Basic Law (ie. la mini-constitution de Hong Kong qui fixe ce statut).

La fièvre du lithium saisit l’Argentine. Le Chili, la Bolivie et l’Argentine détiennent plus de 70 % des réserves mondiales de lithium, cet « or blanc » utilisé dans l’industrie et la pharmacie.

La fièvre du lithium saisit l’Argentine

LE MONDE ECONOMIE | 15.02.2017 à 11h50 • Mis à jour le 15.02.2017 à 14h34 | Par Christine Legrand (Santiago (Chili), envoyée spéciale) Les prix du lithium, un minerai parfois présenté comme « le pétrole du XXIe siècle », flambent. Ils ont plus que doublé depuis la fin de 2015 pour atteindre 13 000 dollars (12 243 euros) la tonne. Quant à la demande mondiale, en forte hausse, elle pourrait dépasser les 170 000 tonnes en 2021, selon la Corporation nationale du cuivre (Codelco), à Santiago. Car ce métal mou, très léger et blanc argenté n’est pas seulement un composant essentiel des batteries des téléphones portables. A eux trois, l’Argentine, la Bolivie et le Chili détiennent plus de 70 % des réserves mondiales, de facile extraction. Réduction de dépendance. Orpaillage : les garimpeiros acculés. Jeudi 21 avril, dans l’après-midi, l’embouchure de l’Inini dans l’Itany (le Maroni) a été le théâtre d’une embuscade menée par des garimpeiros contre un convoi des forces armées de Guyane (FAG).

Orpaillage : les garimpeiros acculés

Selon les premiers éléments de l’enquête révélés par le procureur hier matin en préfecture, les illégaux ont tenté de mettre la main sur 6 pirogues d’approvisionnement des sites clandestins qui avaient été saisies par les forces de l’ordre au niveau d’un point de contrôle Harpie sur l’Inini. Les militaires les acheminaient alors à la base militaire de Maripasoula pour les mettre “à l’abri des convoitises”. Mais tandis que le convoi et son escorte arrivaient à proximité de Maripasoula, trois pirogues avec une vingtaine d’individus cagoulés et armés de “bâtons et de perches” sont passés à l’assaut depuis les rives françaises.

Une des pirogues a éperonné une embarcation du convoi et blessé superficiellement deux militaires. “Des brésiliens et des français”