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La perfectibilité (Rousseau) La République Selon un usage ancien, le terme de République désignait l’État, quelle que soit la forme du gouvernement.

La perfectibilité (Rousseau)

C’est ainsi que Bodin intitule Les six Livres de la République, un exposé de la souveraineté absolue et indivisible du roi, responsable devant Dieu seul et non devant ses sujets. Cette souveraineté est dérivée de la puissance du père de famille, thèse attaquée dans le Contrat social, chapitre II, Livre I (ci-dessus, p. 10). Chez Rousseau est République tout État de droit. « Tout gouvernement légitime est républicain’ », et il rappelle en note qu’il n’oppose pas république à monarchie mais à despotisme. Qu’une monarchie puisse être une République, c’est ce que notre histoire nationale nous rend difficile à comprendre. Le concept de souveraineté avait été formulé explicitement par Bodin au XVI’ siècle. L’important est donc de distinguer le Souverain et le gouvernement et tout ce qui se rattache à l’un ou l’autre de ces termes.

Arbitraire et absolu (Notice rédigée par F. Contrat Social (Rousseau) Résumé du Contrat Social de Rousseau Le Contrat Social de Rousseau, dont le titre complet est Du contrat social ou Principes du droit politique (1762) est une analyse de la relation contractuelle pour tout gouvernement légitime, de telle sorte que soient articulés les principes de justice et d’utilité, afin de concilier l’aspiration au bonheur avec la soumission à l’intérêt général.

Contrat Social (Rousseau)

Il s’agit de l’ouvrage majeur de Jean-Jacques Rousseau, au coeur de sa philosophie. Rousseau y exprime son idéal républicain en quatre parties : Renonciation à nos droits naturels au profit de l’Etat, qui, par sa protection, conciliera l’égalité et la libertéLe peuple tout-puissant sauvegarde, par le truchement d’un législateur, le bien-être général contre les groupements d’intérêtsLa démocratie doit maintenir sa pureté par des assemblées législativesCréation d’une religion d’Etat, ou religion civile. Kant, législateur d'un règne des fins. Le règne des fins est un concept, un idéal qui résulte du principe d'autonomie de la volonté proposé par Kant.

Kant, législateur d'un règne des fins

Si tous les êtres raisonnables font abstraction de leur différence personnelle et s'unissent systématiquement, en considérant toujours autrui non seulement comme un moyen, mais comme une fin en soi, alors des lois objectives communes régleront les rapports entre eux. Chacun de ces êtres est membre du règne des fins (il est soumis à des lois), mais aussi chef (il donne les lois et n'est soumis à aucune volonté étrangère). C'est la faute à Voltaire. Qui ne se souvient pas de cette chanson que chante Gavroche dans Les misérables de Victor Hugo :

C'est la faute à Voltaire

Du Bellay: élégie et satire. Joachim du Bellay, par Jean Cousin le Jeune Biographie de Du BellayBibliographie sur les RegretsSynthèsesTextes étudiésÉpître à M. d’AvensonSonnet 6 : « Las où est maintenant ce mépris de fortune » ; Lecture des sonnets 7 à 8Sonnet 9 : « France, mère des arts… »Lecture du sonnet 12 : « Vu le soin ménager… »Sonnet 13 : « Maintenant je pardonne… »Sonnet 20 : « heureux de qui la mort de la gloire est suivie »Sonnet 31 « Heureux qui, comme Ulysse… » et sonnet 32Sonnet 86 : « Marcher d’un grave pas… » Ce recueil, publié en 1558, au retour de du Bellay en France, après un séjour de quatre ans à Rome, comprend 191 sonnets en alexandrins.

Du Bellay: élégie et satire

Composition du recueil Les pièces préliminaires Ad lectorem, en latin ;A Monsieur d’Avanson, 108 vers ;A son livre, sonnet imité des Tristes d’Ovide. Sonnet 1 à 5 : art poétique Sonnets 6 à 49 : l’élégie. Sonnets 50 à 150 : la satire Sonnets encomiastiques : 150-191 La Rome des Regrets : élégie et satire. Le bon sens est la chose la mieux partagée. Photographie : jody Miller 2015 Le bon sens est la chose la mieux partagée car chacun pense en être si bien pourvu, que même ceux qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose, n'ont point coutume d'en désirer plus qu'ils en ont.

Le bon sens est la chose la mieux partagée

En quoi il n'est pas vraisemblable que tous se trompent ; mais plutôt cela témoigne que la puissance de bien juger, et de distinguer le vrai d'avec le faux, qui est proprement ce qu'on nomme le bon sens ou la raison, est naturellement égale en tous les hommes ; et ainsi que la diversité de nos opinions ne vient pas de ce que les uns sont plus raisonnables que les autres, mais seulement de ce que nous conduisons nos pensées par diverses voies, et ne considérons pas les mêmes choses. Leibniz, penseur complexe de l’infini.

ANALYSE : On connaît tous un peu Leibniz, en la personne de Pangloss dans Candide de Voltaire.

Leibniz, penseur complexe de l’infini

Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Le terme « monade » est aussi célèbre, mais au-delà, connaît-on vraiment Gottfried Wilhelm de son prénom ? Sylvain Portier dresse le portrait de ce philosophe de l’optimisme rationnel, ainsi que les fondements d’une pensée tournée vers l’infini.