background preloader

Agronomie

Facebook Twitter

Des antipoux pour les saumons. Le saumon atlantique élevé au Canada est l'un des mets les plus prisés.

Des antipoux pour les saumons

Pourtant, ce poisson d'élevage est un danger pour l'environnement et pour les saumons roses, espèce sauvage. Les poux de mer, en abondance sur les poissons d'élevage, se transmettent aux saumons sauvages juvéniles, provoquant la mort de plus des trois quarts d'entre eux. Si une étude récente montre que depuis 2009, ce taux a chuté, ce n'est pas rassurant pour autant...

Les problèmes engendrés par l'élevage en pisciculture du saumon atlantique sont nombreux. On évoque souvent l'influence des aquacultures sur l'écologie : les saumons d'élevage sont 10 fois plus pollués que les saumons sauvages et la forte densité de saumon d'élevage génère une pollution des littoraux et océans non négligeable. Le pou de mer, un copépode parasite, est depuis longtemps connu par les biologistes.

Les poux des piscicultures se propagent aux espèces sauvages dans les eaux environnantes. Intéressé par ce que vous venez de lire ? ​Pollution de l’eau, les méduses à la rescousse. Face aux déchets technologiques de l’homme, le mucus des méduses pourrait être une solution afin d’épurer l’eau.

​Pollution de l’eau, les méduses à la rescousse

C’est ce qu’ont découvert Philippe Barthélémy et son équipe, de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), les scientifiques travaillant sous l’autorité d’Alain Thiéry, de l’Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie marine et continentale (IMBE) ainsi que Fabien Lombard, travaillant à la station marine de Villefranche-sur-Mer. Mais pourquoi se servir des méduses, alors que des stations d’épuration existent ? Car il existe une pollution dite invisible, composée de « nanoparticules ». Un brevet avait été déposé…avant de penser aux méduses Avant de se tourner vers les méduses, les scientifiques ont d’abord réfléchi à un gel industriel, à appliquer pendant l’épuration et la stabilisation de l’eau. Lutte raisonnée contre les insectes prédateurs. Fichus pucerons !

Lutte raisonnée contre les insectes prédateurs

Ravageurs, c’est le nom donné aux insectes qui s’attaquent à nos jardins ! Ce sont de redoutables insectes qui s’attaquent aux feuilles et en extraient la sève. Les feuilles finissent par s’enrouler et par coller. Les dégâts sont surtout d’ordre esthétique mais les plantes affaiblies deviennent plus sensibles aux maladies. Parmi eux, les pucerons friands de jeune verdure ont vite fait de vous déshabiller un rosier pendant que vous siestez au jardin. Lutte raisonnée : la solution Des armes naturelles peuvent être mises en place pour lutter contre leur invasion. Micro-guêpes contre la pyrale du buis. C'est peut-être un nouveau moyen de lutte contre la pyrale du buis !

Micro-guêpes contre la pyrale du buis

Dieulefit, commune de 3.000 habitants du Sud Drôme, teste le lâcher de micro-hyménoptères sur la montagne de Saint-Maurice. 5 millions de micro-guêpes lâchées Après avoir mis en place des nichoirs à mésanges et des pièges à phéromones l'an dernier, Dieulefit réalise, cette fois, des lâchers de micro-guêpes. Un second lâcher a eu lieu ce jeudi, sur la montagne de Saint-Maurice, sur des terrains appartenant à la commune. Un premier lâcher avait déjà eu lieu il y a deux semaines au même endroit. La commune a été choisie par les services de l'Etat pour mener à bien cette expérimentation, notamment l'Office national des forêts et la Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt de la région Auvergne-Rhône-Alpes. "On pose 1.000 plaquettes de 5.000 micro-guêpes chacune"

L’ère du biocontrôle est arrivée. Trouver des parades à la mouche du brou qui attaque les noyers en Dordogne, ou contre le chancre coloré qui ravage les platanes du Canal du midi… Les agroentreprises et instituts techniques se tournent de plus en plus vers des solutions biologiques : parasites, produits naturels, pièges hormonaux… Avec succès !

L’ère du biocontrôle est arrivée

Photo : Aphidius colemani sur pucerons Rien de plus déprimant que de voir son jardin, ses arbres, ses cultures… grignotés par les insectes. Avec le printemps qui vient, chacun guette les solutions pour contrer les ravageurs. On pense à la bactérie Xylella fastidiosa qui menace les oliveraies des Pouilles en Italie, aux charançons rouges qui s’en prennent aux palmiers dans le Midi, mais aussi à la pyrale, ce papillon dont la chenille dévore les allées de buis et défigure nos jardins historiques à la française. Imaginez Vaulx le vicomte ou Villandry sans leurs buissons sculptés ! Aphidius ervi sur pucerons Ecouter les plantes Aphidius matricariae momies de pucerrons Photos ©Kopert. Et si les champignons sauvaient le monde? Dans son ouvrage Mycelium Running: How Mushrooms Can Help Save the World, le mycologue américain Paul Stamets l’annoncait de manière prophétique: les champignons pourraient bien sauver la planète.

Et si les champignons sauvaient le monde?

Il y a dix ans, dans une conférence TED, il détaillait leurs incroyables propriétés: dépollution des sols, bio-pesticide, substitut aux matières plastiques, production de biocarburant… Aujourd’hui, les biotechonologies utilisant les champignons inspirent chercheurs et entrepreneurs. Tour d’horizon de ces applications qui pourraient rendre notre quotidien durable et écolo. Dépolluants naturels.